La justice militaire juge irrecevable l'appel de Djibrill Bassolé dans l'affaire des écoutes téléphoniques. Dans ces enregistrements téléphoniques, des voix identifiées comme étant celles de Djibrill Bassolé, ancien ministre des Affaires étrangères, et de Guillaume Soro, président de l’Assemblée nationale ivoirienne, tiennent des propos sur le putsch du 16 septembre 2015.
Djibrill Bassolé est actuellement incarcéré à la maison d’arrêt et de correction des armées. Maître Dieudonné Bonkoungou est l'un des avocats de Djibrill Bassolé. Il ne comprend pas la décision du juge de la Chambre de contrôle de l'instruction militaire.
« La justice a simplement déclaré contre toute attente notre appel irrecevable. Donc, elle n’a pas apprécié le fond de l’affaire, alors que M. Bassolé a été mis en cause et détenu exclusivement sur la base des écoutes qui, aujourd’hui, posent problème et sont complètement contraires aux règles de principe d’Etat de droit, déplore l'avocat de l'ancien ministre des Affaires étrangères. Pour le moment, on n’a pas la motivation du juge de la Chambre de contrôle, mais pour nous, cette décision est fortement surprenante. »
La défense de Djibrill Bassolé a dans la foulée annoncé sa décision de se pourvoir en cassation. « Notre espoir, c’est que la Cour de cassation nous entende et nous pensons qu’elle nous entendra, parce que déjà sur la question des avocats étrangers, la même Chambre de contrôle nous avait déclarés irrecevables en notre appel, mais la Cour de cassation nous a suivi, a cassé l’arrêt et renvoyé devant la même Chambre de contrôle autrement composée », conclut Me Bonkoungou.
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Djibrill Bassolé est actuellement incarcéré à la maison d’arrêt et de correction des armées. Maître Dieudonné Bonkoungou est l'un des avocats de Djibrill Bassolé. Il ne comprend pas la décision du juge de la Chambre de contrôle de l'instruction militaire.
« La justice a simplement déclaré contre toute attente notre appel irrecevable. Donc, elle n’a pas apprécié le fond de l’affaire, alors que M. Bassolé a été mis en cause et détenu exclusivement sur la base des écoutes qui, aujourd’hui, posent problème et sont complètement contraires aux règles de principe d’Etat de droit, déplore l'avocat de l'ancien ministre des Affaires étrangères. Pour le moment, on n’a pas la motivation du juge de la Chambre de contrôle, mais pour nous, cette décision est fortement surprenante. »
La défense de Djibrill Bassolé a dans la foulée annoncé sa décision de se pourvoir en cassation. « Notre espoir, c’est que la Cour de cassation nous entende et nous pensons qu’elle nous entendra, parce que déjà sur la question des avocats étrangers, la même Chambre de contrôle nous avait déclarés irrecevables en notre appel, mais la Cour de cassation nous a suivi, a cassé l’arrêt et renvoyé devant la même Chambre de contrôle autrement composée », conclut Me Bonkoungou.
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