C'est la conclusion d'un rapport d'enquête rendu public par les autorités.
Certaines organisations de défense des droits de l'homme suggéraient pourtant l'existence de ces fosses communes et d'exécutions extra judicaires, lors d'attaques contre des camps militaires en décembre 2015.
Contrairement à ces allégations, le rapport indique que les combattants tués ont été enterrés dans des cimetières connus et non dans des fosses communes.
Face à la presse ce jeudi à Bujumbura, le procureur général de la République, Valentin Bagorikunda, a affirmé qu'il n'y avait aucune preuve étayant les accusations de groupes de droits de l'homme affirmant que les soldats burundais avaient tué des dizaines de personnes à Bujumbura et dans ses environs, en décembre, et qu'ils les avaient enterrées dans des fosses communes.
Valentin Bagorikunda a ajouté que la seule fosse commune trouvée contenait les corps des victimes des insurgés.
Le procureur général reconnait toutefois que 7 combattants capturés dans la province de Bujumbura Rural, ont été retrouvés morts dans des circonstances non élucidées.
Il a déclaré que la plupart des 79 rebelles tués dans les combats étaient non identifiés, mais bien enterrés dans des cimetières connus.
Seuls 8 ont été enterrés par les forces de sécurité et ceux qui ont été identifiés ont été remis à leurs familles, selon Valentin Bagorikunda.
Amnesty International, Human Rights Watch et le Haut-commissaire des Nations Unies aux droits de l'homme, Zeid Raad al Hussein, avaient parlé de preuves alarmantes et convaincantes sur des fosses communes creusées après une attaque rebelle sur la caserne de l'armée le 11 décembre 2015.
Source: BBC Afrique
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