Le football africain est marqué du mythe du sorcier blanc, cet entraîneur européen venu prêcher la bonne parole du ballon rond à leurs enfants d’Afrique. Cette année, pour la Coupe d’Afrique des Nations 2010, ils étaient neuf au départ de la compétition. Au moment où débutent les demi-finales, il n’en reste plus qu’un, Milovan Rajevac, en charge des Black Stars du Ghana.
Exit donc les Paul Le Guen (Cameroun), Vahid Halilodzic (Côte d’Ivoire), Hervé Renard (Zambie), Michel Dussuyer (Bénin), Alain Giresse (Gabon), Hubert Velud (Togo), Manuel José (Angola), Paulo Duarte (Burkina Faso) et autres Marrt Nooij (Mozambique). Place à Hassan Shehata (Egypte), Rabah Saâdane (Algérie) et Shaibu Amodu (Nigeria).
Rajevac, le dernier des Mohicans
Bilan de l’opération, les locaux se sont émancipés. Libérés de leurs chaînes, les entraîneurs africains ont réussi à damer le pion à leurs homologues africains. Longtemps, les joueurs réclamaient des coaches blancs, comme l’expliquait Robert Nouzaret à Afrik.com lorsqu’on lui demandait pourquoi il y avait tant d’entraîneurs européens sur le banc. "Premièrement, il y a la valeur et l’expérience des coaches locaux. Les fédérations ont tendance à faire plus facilement confiance à un étranger. Du coup, les meilleurs entraîneurs africains ne connaissent jamais le plus haut niveau. Et ne prennent donc pas en main les sélections. C’est le serpent qui se mord la queue", assurait l’ancien sélectionneur de la Guinée ou de la Côte d’Ivoire.
"Pourtant, poursuit-il, je connais des entraîneurs africains qui ont le potentiel et les capacités pour maîtriser les meilleurs clubs ou sélections européens. Ensuite, il y a aussi un manque de respect des joueurs envers leurs entraîneurs. Ils évoluent dans les meilleurs clubs du monde avec les meilleurs coaches du monde et là, ils reviennent avec un "petit" entraîneur... Du coup, les fédérations misent sur ces fameux "sorciers blancs" pour progresser."
L’Egypte comme exception
Nouzaret citait aussi l’exemple de l’Egypte comme exception, Hassan Shehata disposant d’un vivier issu du championnat le plus professionnel du continent et qui pourrait rivaliser avec les meilleures compétitions européennes. Pourtant, l’incapacité de Paul Le Guen à sortir une équipe type pendant les quatre matches de la CAN relève du manque de suivi, de planification, et de préparation des Lions suivant un calendrier bien précis. Ceci relance la question de la nécessitée du coach expatrié au détriment du coach local.
Depuis 2006 pourtant, avec ses deux titres de rang, Hassan Shehata, le sélectionneur égyptien des Pharaons peut se permettre de toises ses homologues européens. En 2008, l’Egyptien était le seul des Africains à atteindre les demies. Il était le seul à la fin. Comme en 2006.
Exit donc les Paul Le Guen (Cameroun), Vahid Halilodzic (Côte d’Ivoire), Hervé Renard (Zambie), Michel Dussuyer (Bénin), Alain Giresse (Gabon), Hubert Velud (Togo), Manuel José (Angola), Paulo Duarte (Burkina Faso) et autres Marrt Nooij (Mozambique). Place à Hassan Shehata (Egypte), Rabah Saâdane (Algérie) et Shaibu Amodu (Nigeria).
Rajevac, le dernier des Mohicans
Bilan de l’opération, les locaux se sont émancipés. Libérés de leurs chaînes, les entraîneurs africains ont réussi à damer le pion à leurs homologues africains. Longtemps, les joueurs réclamaient des coaches blancs, comme l’expliquait Robert Nouzaret à Afrik.com lorsqu’on lui demandait pourquoi il y avait tant d’entraîneurs européens sur le banc. "Premièrement, il y a la valeur et l’expérience des coaches locaux. Les fédérations ont tendance à faire plus facilement confiance à un étranger. Du coup, les meilleurs entraîneurs africains ne connaissent jamais le plus haut niveau. Et ne prennent donc pas en main les sélections. C’est le serpent qui se mord la queue", assurait l’ancien sélectionneur de la Guinée ou de la Côte d’Ivoire.
"Pourtant, poursuit-il, je connais des entraîneurs africains qui ont le potentiel et les capacités pour maîtriser les meilleurs clubs ou sélections européens. Ensuite, il y a aussi un manque de respect des joueurs envers leurs entraîneurs. Ils évoluent dans les meilleurs clubs du monde avec les meilleurs coaches du monde et là, ils reviennent avec un "petit" entraîneur... Du coup, les fédérations misent sur ces fameux "sorciers blancs" pour progresser."
L’Egypte comme exception
Nouzaret citait aussi l’exemple de l’Egypte comme exception, Hassan Shehata disposant d’un vivier issu du championnat le plus professionnel du continent et qui pourrait rivaliser avec les meilleures compétitions européennes. Pourtant, l’incapacité de Paul Le Guen à sortir une équipe type pendant les quatre matches de la CAN relève du manque de suivi, de planification, et de préparation des Lions suivant un calendrier bien précis. Ceci relance la question de la nécessitée du coach expatrié au détriment du coach local.
Depuis 2006 pourtant, avec ses deux titres de rang, Hassan Shehata, le sélectionneur égyptien des Pharaons peut se permettre de toises ses homologues européens. En 2008, l’Egyptien était le seul des Africains à atteindre les demies. Il était le seul à la fin. Comme en 2006.
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