Emmanuel Macron l'avait annoncé lors de sa visite à Calais le 16 janvier dernier : la distribution de nourriture aux migrants sera désormais effectuée par l'Etat. Quatre cents repas quotidiens sont prévus. La gestion de la distribution est confiée aux salariés de l’association la Vie active, partenaire des pouvoirs publics sur place. Deux distributions seront assurées. La première de 9h à 11h pour le petit-déjeuner, et la seconde l'après-midi de 15h à 18h. « Elle comportera une double ration : 250 g de viande, 300 g de féculent, du pain, yaourt, fruit », détaille Michel Tournaire, sous-préfet de Calais.
La distribution sera effectuée par une fourgonette qui se rendra sur deux lieux situées à proximité des endroits où se trouvent les migrants. L'un se trouvera rue des Huttes, dans la zone des Dunes, l'autre dans la zone de Virval. Mais le sous-préfet n'exclut pas que des réajustements soient effectuées si d'autres points de distribution s'avèrent plus pertinents. Avec cette équipe mobile, l'Etat veut éviter la reconstitution de campement ou de bidonville sur Calais.
Les deux sites, situés en périphérie de la ville, seront surveillés de loin par la police. Gaël Manzi, coordinateur de l'association Utopia 56, une des organisations qui assuraient la distribution de nourriture jusqu'à présent, craint que les forces de l'ordre n'en profitent pour y effectuer des contrôles d'identité, ce qui ferait immanquablement fuir les migrants. « Si ça devient un endroit pour arrêter des personnes, c'est sûr que ça ne marchera pas », prévient Gaël Manzi.
Selon la préfecture, quelque 350 migrants vivent aujourd’hui à Calais. D’après les associations, ils seraient entre 500 et 600.
La distribution sera effectuée par une fourgonette qui se rendra sur deux lieux situées à proximité des endroits où se trouvent les migrants. L'un se trouvera rue des Huttes, dans la zone des Dunes, l'autre dans la zone de Virval. Mais le sous-préfet n'exclut pas que des réajustements soient effectuées si d'autres points de distribution s'avèrent plus pertinents. Avec cette équipe mobile, l'Etat veut éviter la reconstitution de campement ou de bidonville sur Calais.
Les deux sites, situés en périphérie de la ville, seront surveillés de loin par la police. Gaël Manzi, coordinateur de l'association Utopia 56, une des organisations qui assuraient la distribution de nourriture jusqu'à présent, craint que les forces de l'ordre n'en profitent pour y effectuer des contrôles d'identité, ce qui ferait immanquablement fuir les migrants. « Si ça devient un endroit pour arrêter des personnes, c'est sûr que ça ne marchera pas », prévient Gaël Manzi.
Selon la préfecture, quelque 350 migrants vivent aujourd’hui à Calais. D’après les associations, ils seraient entre 500 et 600.
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