Le logo de l'organisation internationale des droits de l'homme Human Rights Watch (HRW).
Dans ce document, les défenseurs du droit des minorités sexuelles ont réalisé dix études de cas et recensent systématiquement des abus et des violences à l’encontre des homosexuels. Neela Ghoshal est chercheuse sur la question à Human Rights Watch. Elle a co-signé ce rapport : « Quand ils sont poursuivis, dans la plupart des cas, il y a des torturent, des gens qui ont été battus sérieusement. Des gens qui ont été menacés, forcés de signer des aveux… »
Un point positif toutefois, le rapport note que les arrestations arbitraires ont diminué ces six derniers mois. Une avancée saluée par les ONG. Ces dernières ont enfin demandé la dépénalisation des rapports homosexuels, assortis de plusieurs propositions concrètes. « Il y a beaucoup de gens au Cameroun qui pensent que l’homosexualité est la même chose que le viol, ils pensent que l’homosexualité c’est l’exploitation des jeunes hommes, explique Neela Ghoshal. Donc, une chose très concrète que le Cameroun pourrait faire, c’est d’un côté dépénaliser l’homosexualité et de l’autre côté, remplacer l’article 347 bis avec un article qui pénalise le viol contre les hommes et les garçons ».
Sur cette question très politique, Yaoundé a en effet fait savoir à plusieurs reprises, que la société camerounaise ne serait pas prête à accepter l’homosexualité.
Source : Rfi.fr
Un point positif toutefois, le rapport note que les arrestations arbitraires ont diminué ces six derniers mois. Une avancée saluée par les ONG. Ces dernières ont enfin demandé la dépénalisation des rapports homosexuels, assortis de plusieurs propositions concrètes. « Il y a beaucoup de gens au Cameroun qui pensent que l’homosexualité est la même chose que le viol, ils pensent que l’homosexualité c’est l’exploitation des jeunes hommes, explique Neela Ghoshal. Donc, une chose très concrète que le Cameroun pourrait faire, c’est d’un côté dépénaliser l’homosexualité et de l’autre côté, remplacer l’article 347 bis avec un article qui pénalise le viol contre les hommes et les garçons ».
Sur cette question très politique, Yaoundé a en effet fait savoir à plusieurs reprises, que la société camerounaise ne serait pas prête à accepter l’homosexualité.
Source : Rfi.fr
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