« La force multinationale mixte est en train de mourir lentement », selon le sociologue Gondeu Ladiba. L'enseignant-chercheur à l'université de Ndjamena souligne que le Tchad avait également envisagé de se retirer en novembre dernier, dénonçant une absence de mutualisation des efforts.
La Force multinationale mixte est organisée en quatre secteurs d'opérations, un dans chaque pays membre. Chaque pays opère principalement dans sa propre zone, bien que des opérations régionales soient également menées conjointement. C’est ce qui s’était produit l’année dernière, lorsque les forces avaient traqué les terroristes sur les îles du lac Tchad. Mais, fait notable, le Niger n’avait pas participé à cette opération, en raison de son retrait progressif après le coup d'État.
Un départ attendu
Ce retrait du Niger n’est pas une surprise, selon le chercheur Remadji Hoïnaty. Le chercheur à l'Institut des sciences de sécurité (ISS) évoque des conséquences en termes de partage de renseignements et de droit de poursuite des groupes armés.
Au-delà des difficultés conjoncturelles, la FMM souffre de problèmes structurels, comme l’indique Raoul Sumo Tayo, également chercheur à l'ISS. À commencer par la question du financement : la baisse des fonds européens se fait sentir sur le terrain, ce qui fragilise l’action de la force. À cela s'ajoute la persistance de divergences de priorités entre les États membres.
Pour Gondeu Ladiba, la FMM risque de disparaître, à l’instar du G5 Sahel avant elle. Ces mécanismes de sécurité, selon lui, peinent à fonctionner efficacement, notamment à cause du manque de confiance entre les partenaires.
La Force multinationale mixte est organisée en quatre secteurs d'opérations, un dans chaque pays membre. Chaque pays opère principalement dans sa propre zone, bien que des opérations régionales soient également menées conjointement. C’est ce qui s’était produit l’année dernière, lorsque les forces avaient traqué les terroristes sur les îles du lac Tchad. Mais, fait notable, le Niger n’avait pas participé à cette opération, en raison de son retrait progressif après le coup d'État.
Un départ attendu
Ce retrait du Niger n’est pas une surprise, selon le chercheur Remadji Hoïnaty. Le chercheur à l'Institut des sciences de sécurité (ISS) évoque des conséquences en termes de partage de renseignements et de droit de poursuite des groupes armés.
Au-delà des difficultés conjoncturelles, la FMM souffre de problèmes structurels, comme l’indique Raoul Sumo Tayo, également chercheur à l'ISS. À commencer par la question du financement : la baisse des fonds européens se fait sentir sur le terrain, ce qui fragilise l’action de la force. À cela s'ajoute la persistance de divergences de priorités entre les États membres.
Pour Gondeu Ladiba, la FMM risque de disparaître, à l’instar du G5 Sahel avant elle. Ces mécanismes de sécurité, selon lui, peinent à fonctionner efficacement, notamment à cause du manque de confiance entre les partenaires.
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