La délivrance des certificats phytosanitaires avait été suspendue l’année dernière pour permettre à la Sonacos de collecter une bonne quantité de graines. Le but recherché étant d’entraver les opérations d’exportation. Cette année, la situation est tout autre mais avec les mêmes conséquences sur les exportateurs d’arachide.
En effet, les opérations d’exportations n’ont toujours pas démarré puisque les opérateurs se disent dans l’impossibilité d’entrer dans la campagne faute de moyens financiers pour acheter les graines et, surtout, les exporter. En effet, du fait de la pandémie de covid19, le Collectif des producteurs et exportateurs de graines d’arachide (Copéga) signale que le cout du fret est passé du simple au triple. « D’habitude, nous payions 500 dollars mais, cette année, on nous réclame 1300 dollars ! », déplore Habib Thiam, le président dudit collectif.
Si on ajoute à cela le fait que le cours mondial de l’arachide est toujours dans une tendance baissière, de même que le prix au producteur, les producteurs nationaux estiment ne pas pouvoir être compétitifs sur le marché international.
La situation est d’autant plus compliquée pour eux que le fret est totalement la propriété des entreprises étrangères, ce qui ne leur donnent pas la possibilité de négocier le coût. Par contre, la seule issue qui, selon Habib Thiam, s’offre à eux, c’est la suspension de la taxe à l’exportation maintenue intacte (30 francs le kilogramme). Ce qui va permettre aux exportateurs d’entrer dans la campagne.
Sinon, prévient-il, la campagne de commercialisation de l’arachide, restée timide depuis son lancement, va continuer de l’être puisque les exportateurs refusent d’acheter de l’arachide aux paysans car n’ayant pas la possibilité de l’exporter. Le gouvernement a intérêt, d’après notre interlocuteur, à suspendre la taxe à l’exportation. Sans quoi, à coup sûr, on aurait une campagne comme celle de l’année dernière.
Malgré le gain de 9 milliards de nos francs qu’avait rapporté la taxe sur les exportations de l’arachide, il faudra, selon les exportateurs, peser le pour et le contre, c’est à dire faire le choix entre « une campagne arachidière ratée, avec tout ce qu’elle comporte comme enjeux socio-économiques, et cette cagnotte de 9 milliards de recettes », rapporte le correspondant du journal Le Témoin à Kaolack.
En effet, les opérations d’exportations n’ont toujours pas démarré puisque les opérateurs se disent dans l’impossibilité d’entrer dans la campagne faute de moyens financiers pour acheter les graines et, surtout, les exporter. En effet, du fait de la pandémie de covid19, le Collectif des producteurs et exportateurs de graines d’arachide (Copéga) signale que le cout du fret est passé du simple au triple. « D’habitude, nous payions 500 dollars mais, cette année, on nous réclame 1300 dollars ! », déplore Habib Thiam, le président dudit collectif.
Si on ajoute à cela le fait que le cours mondial de l’arachide est toujours dans une tendance baissière, de même que le prix au producteur, les producteurs nationaux estiment ne pas pouvoir être compétitifs sur le marché international.
La situation est d’autant plus compliquée pour eux que le fret est totalement la propriété des entreprises étrangères, ce qui ne leur donnent pas la possibilité de négocier le coût. Par contre, la seule issue qui, selon Habib Thiam, s’offre à eux, c’est la suspension de la taxe à l’exportation maintenue intacte (30 francs le kilogramme). Ce qui va permettre aux exportateurs d’entrer dans la campagne.
Sinon, prévient-il, la campagne de commercialisation de l’arachide, restée timide depuis son lancement, va continuer de l’être puisque les exportateurs refusent d’acheter de l’arachide aux paysans car n’ayant pas la possibilité de l’exporter. Le gouvernement a intérêt, d’après notre interlocuteur, à suspendre la taxe à l’exportation. Sans quoi, à coup sûr, on aurait une campagne comme celle de l’année dernière.
Malgré le gain de 9 milliards de nos francs qu’avait rapporté la taxe sur les exportations de l’arachide, il faudra, selon les exportateurs, peser le pour et le contre, c’est à dire faire le choix entre « une campagne arachidière ratée, avec tout ce qu’elle comporte comme enjeux socio-économiques, et cette cagnotte de 9 milliards de recettes », rapporte le correspondant du journal Le Témoin à Kaolack.
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