François Bozizé, à Bangui, le 8 janvier 2013. REUTERS/Luc Gnago
Quand, en mars 2003, François Bozizé entre à Bangui et en chasse Ange-Félix Patassé, il le fait avec la bénédiction et le soutien du Tchad, d'où il a lancé sa rébellion. Cinq cents militaires tchadiens sont même déployés à Bangui. Ils formeront le noyau dur de la garde présidentielle de François Bozizé.
Le Tchad, allié historique du général-président, lui apportera ensuite son aide pour repousser des offensives rebelles, en 2010, à Birao par exemple.
A l'époque, François Bozizé pouvait aussi compter sur le soutien de Paris. Ainsi, fin 2006, les Mirages F1 français jouent un rôle décisif dans la reconquête des localités du nord-est du pays, tombées aux mains des rebelles de l'UFDR.
Accusation de dérives autoritaires
Mais ces soutiens ont de toute évidence fait défaut en 2013. Avec le président tchadien Idriss Déby, les liens se sont distendus, surtout depuis que ces fameux militaires tchadiens chargés de la sécurité de François Bozizé ont été renvoyés à Ndjaména en octobre dernier.
François Bozizé, avec le temps, avait fini par être accusé des mêmes dérives que son prédécesseur : mal gouvernance et autoritarisme. L'an dernier, quand la Seleka est apparue, Paris et Washington sont restés sourds à ses appels au secours.
De plus en plus isolé, le chef de l'Etat centrafricain avait bien trouvé un appui du côté de l'Afrique du Sud, qui a dépêché en janvier au moins 400 soldats à Bangui. Mais visiblement, cela n'a pas suffi.
Le Tchad, allié historique du général-président, lui apportera ensuite son aide pour repousser des offensives rebelles, en 2010, à Birao par exemple.
A l'époque, François Bozizé pouvait aussi compter sur le soutien de Paris. Ainsi, fin 2006, les Mirages F1 français jouent un rôle décisif dans la reconquête des localités du nord-est du pays, tombées aux mains des rebelles de l'UFDR.
Accusation de dérives autoritaires
Mais ces soutiens ont de toute évidence fait défaut en 2013. Avec le président tchadien Idriss Déby, les liens se sont distendus, surtout depuis que ces fameux militaires tchadiens chargés de la sécurité de François Bozizé ont été renvoyés à Ndjaména en octobre dernier.
François Bozizé, avec le temps, avait fini par être accusé des mêmes dérives que son prédécesseur : mal gouvernance et autoritarisme. L'an dernier, quand la Seleka est apparue, Paris et Washington sont restés sourds à ses appels au secours.
De plus en plus isolé, le chef de l'Etat centrafricain avait bien trouvé un appui du côté de l'Afrique du Sud, qui a dépêché en janvier au moins 400 soldats à Bangui. Mais visiblement, cela n'a pas suffi.
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