Chambre criminelle de Dakar : un enseignant accusé de viol par un élève de 13 ans

Poursuivi pour viol sur mineure de 13 ans, H. Sagna a été jugé, hier mardi, par la Chambre criminelle de Dakar. L'enseignant âgé de 32 ans aurait abusé d'une élève de 13 ans, M. Kabou en classe de CE1. Selon les informations de L'Observateur, le présumé violeur entretenait avec la fillette une relation amoureuse.

Emprisonné depuis 2021, le sieur Sagna risque 10 ans de réclusion criminelle. Ce, suite à la plainte de la présumée victime qui l'accuse de viol. À en croire ses dires, l'enseignant aurait profité de ses heures de cours pour abuser d'elle. Des accusations que l'enseignant rejettent. L'affaire a été attrait à la barre de la Chambre criminelle de Dakar hier mardi. Pour H. Sagna, cette histoire est montée de toutes pièces par la jeune fille avec la complicité de son père qui aurait une dent contre lui.

Des explications qui n'ont pas convaincu le procureur de la République qui a requis la peine de 10 ans de réclusion criminelle.

Pour rappel, les faits se sont déroulés courant de l'année 2021. Apparenté avec la maman de la victime, H. Sagna avait l'habitude de prendre ses repas chez les Kabou. Seulement, le 4 octobre 2021, jour des faits, A. Manga avait envoyé sa fille, M. Kabou chez l'enseignant pour lui apporter le déjeuner. Selon la jeune fille âgée aujourd'hui de 16 ans, ce jour-là, l'accusé l'a contrainte à des relations sexuelles dans sa chambre. Après avoir satisfait sa libido, H. Sagna a menacé de la tuer si elle racontait ce qui venait de se passer.

Seulement, tout a été découvert par son père qui l'a acheminée à l'hôpital. Après consultation, les médecins attestent une déchirure hyménale. Dos au mur, M. Kabou a confié à son père qu'elle a été violée par H. Sagna. Des accusations niées en bloc par l'accusé qui signe et persiste qu'il n'a jamais eu de relations sexuelles avec la jeune fille. Sous le feu roulant des questions de la défense, la jeune fille a finit par avouer qu'elle entretenait une relation amoureuse avec son enseignant. Sur la base de cette confidence, la défense a estimé qu'il n'y a pas eu de viol puisque la petite était consentante. Il plaide ainsi l'acquittement pur et simple de son client.

L'affaire est mise en délibéré. Elle sera vidée le 20 août prochain.