« Prise de position sur les problèmes politiques ou sociaux », c’est là un des sens du mot engagement dans le Larousse de Poche. Nous voulons sur les prochaines lignes parler de l’engagement de l’artiste. Cela ne sort pas de ce cadre, l’artiste (chanteur, peintre, comédien…) exprime à travers des œuvres ses opinions et expose aussi la marche de notre société.
Le Festival Mondial des Arts Nègres vit ses dernières heures au Pays de Léopold Sédar Senghor, premier organisateur en 1966 de cette manifestation culturelle grandiose qu’on a du mal à pérenniser. Peut-être pour des questions de moyens financiers ou peut-être pour des questions de pertinence, d’opportunité. Ces problèmes sont apparus au grand jour dès la première semaine de cette troisième édition au Sénégal. Aucune explication convaincante n’est pas encore donnée jusqu’à ce jour sur le mode de financement de la rencontre et le débat sur la nécessité de sa tenue présentement au Sénégal fait encore rage.
Toujours malheur est bon ! Les sorties de certains artistes, des chanteurs notamment, contre les organisateurs ont permis de revenir sur ce débat important de l’engagement de nos artistes. Seulement presque tous les artistes qui ont élevé la voix, dénoncer leur non sélection ou demander des contrats en bonne et due forme avant de monter sur les podiums, dans ce sillage d’autres exigeaient du respect comme on l’a donné aux artistes africains, européens et américains venus participer à la fête. C’est tout juste, le rappeur Malal Tall alias Fou Malade qui a posé directement la question de l’engagement en accusant l’autre rappeur Awadi, commissaire de la culture urbaine au niveau du Fesman 3, de retourner sa veste en travaillant pour Wade. La question posée ainsi pose problème. Le Fesman n’appartient ni à Wade ni à sa fille Sindiély même si le Président qui a organisé cette fête grandiose musicalement parlant, parle au nom des sénégalais particulièrement, des africains et de la diaspora de façon générale. Dans ce cadre, travailler pour la tenue de cette manifestation, c’est le faire pour la République du Sénégal. Seulement l’artiste engagé renvoie en principe à celui qui est à côté du peuple. Aujourd’hui, le peuple sénégalais traverse des difficultés, l’artiste engagé peut-il se permettre de participer à l’organisation d’une telle manifestation au moment où son pays notamment sa capitale est dans le noir faute d’électricité. Awadi s’est défoulé sur une République qu’il qualifie de bananière, « c’est-à-dire celle qui coupe l’électricité à la Biscuiterie de Médina et en donne à Dieuppeul », ce dernier est un quartier qui fait face à la Biscuiterie où se tient le podium consacré au rap. En acceptant d’organiser et de jouer pour ce Fesman, on cautionne les actes donc de cette « République bananière ». L’engagement rime avec cohérence et honnêteté. C’est en principe ce qu’on cherche à travers le Fesman avec le thème de la Renaissance à inculquer aux peuples d’Afrique notamment aux jeunes. Le Cardinal Théodore Adrien Sarr, lors de sa présentation de vœux pour Noël, a enseigné que la Renaissance de l’Afrique passe par la renaissance de nouvelles conduites, de nouvelles mentalités. Disons le pour la énième fois en matière de culture, nous n’avons pas besoin de dépenser tous ces milliards en organisant trois semaines de concerts pour impacter sur nos mentalités et de produire pour demain des intellectuels et artistes engagés, honnêtement !
Le Festival Mondial des Arts Nègres vit ses dernières heures au Pays de Léopold Sédar Senghor, premier organisateur en 1966 de cette manifestation culturelle grandiose qu’on a du mal à pérenniser. Peut-être pour des questions de moyens financiers ou peut-être pour des questions de pertinence, d’opportunité. Ces problèmes sont apparus au grand jour dès la première semaine de cette troisième édition au Sénégal. Aucune explication convaincante n’est pas encore donnée jusqu’à ce jour sur le mode de financement de la rencontre et le débat sur la nécessité de sa tenue présentement au Sénégal fait encore rage.
Toujours malheur est bon ! Les sorties de certains artistes, des chanteurs notamment, contre les organisateurs ont permis de revenir sur ce débat important de l’engagement de nos artistes. Seulement presque tous les artistes qui ont élevé la voix, dénoncer leur non sélection ou demander des contrats en bonne et due forme avant de monter sur les podiums, dans ce sillage d’autres exigeaient du respect comme on l’a donné aux artistes africains, européens et américains venus participer à la fête. C’est tout juste, le rappeur Malal Tall alias Fou Malade qui a posé directement la question de l’engagement en accusant l’autre rappeur Awadi, commissaire de la culture urbaine au niveau du Fesman 3, de retourner sa veste en travaillant pour Wade. La question posée ainsi pose problème. Le Fesman n’appartient ni à Wade ni à sa fille Sindiély même si le Président qui a organisé cette fête grandiose musicalement parlant, parle au nom des sénégalais particulièrement, des africains et de la diaspora de façon générale. Dans ce cadre, travailler pour la tenue de cette manifestation, c’est le faire pour la République du Sénégal. Seulement l’artiste engagé renvoie en principe à celui qui est à côté du peuple. Aujourd’hui, le peuple sénégalais traverse des difficultés, l’artiste engagé peut-il se permettre de participer à l’organisation d’une telle manifestation au moment où son pays notamment sa capitale est dans le noir faute d’électricité. Awadi s’est défoulé sur une République qu’il qualifie de bananière, « c’est-à-dire celle qui coupe l’électricité à la Biscuiterie de Médina et en donne à Dieuppeul », ce dernier est un quartier qui fait face à la Biscuiterie où se tient le podium consacré au rap. En acceptant d’organiser et de jouer pour ce Fesman, on cautionne les actes donc de cette « République bananière ». L’engagement rime avec cohérence et honnêteté. C’est en principe ce qu’on cherche à travers le Fesman avec le thème de la Renaissance à inculquer aux peuples d’Afrique notamment aux jeunes. Le Cardinal Théodore Adrien Sarr, lors de sa présentation de vœux pour Noël, a enseigné que la Renaissance de l’Afrique passe par la renaissance de nouvelles conduites, de nouvelles mentalités. Disons le pour la énième fois en matière de culture, nous n’avons pas besoin de dépenser tous ces milliards en organisant trois semaines de concerts pour impacter sur nos mentalités et de produire pour demain des intellectuels et artistes engagés, honnêtement !
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