La religion et la politique ne font pas bon ménage au Sénégal depuis des années. Les adeptes du « ndiguel » ont revu leur copie ou ont changé de méthodes et de stratégies. Les citoyens dans leur écrasante majorité ont décidé de faire la part des choses entre respecter les consignes de leur marabout et leur appartenance politique. Ils sont aidés en cela par les principaux acteurs du jeu, des hommes politiques qui ne cherchent qu’à tirer profit de cette relation et des marabouts occupés à gérer des biens de ce bas monde. Pire, ces citoyens ont souvent du mal à comprendre, des marabouts politiques qui cherchent toujours à être du côté du pouvoir. Ils ne se privent pas à exploiter une jeunesse anéantie par le chômage et les pertes de valeurs. Comme ce marabout qui, il y’a juste quelques jours, conseillait des jeunes à faire tout ce qu’ils veulent le weekend et de se repentir le reste des jours de la semaine, argument avancé, la Bonté divine.
Seulement les sénégalais ont depuis longtemps considérés que la place du marabout est dans son « daara » ou dans sa mosquée. Ce n’est pas une conception particulière de la laïcité mais de la mentalité de plusieurs sénégalais. D’ailleurs ceux qui sont souvent malmenés par ces marabouts sont souvent une masse populaire très loin de ces considérations intellectuelles.
Le soutien des marabouts d’aujourd’hui sont à l’opposée de celui des pères fondateurs des grandes familles religieuses. Ces derniers ont toujours mis en avant l’intérêt de leurs disciples. La place des hommes religieux est bien dans la politique mais dans des conditions qui sont en adéquation avec la religion. La politique, l’art de gérer la cité ! Ainsi, l’intérêt supérieur de la Nation et de tous les sénégalais sera toujours le soubassement de toutes les actions.
Alors si des hommes religieux avec la complicité des conseillers du Président, voient en lui, une lumière et un don de Dieu, ils n’engagent que leur propre personne, peut-être aussi de quelques membres de leurs familles. C’est du déjà connu, toutes les Républiques ont leurs imams et marabouts, qui cherchent à légaliser sur la base du Coran et des enseignements du Prophète, toutes les visions du Prince.
Dieu reconnaîtra les siens !
Seulement les sénégalais ont depuis longtemps considérés que la place du marabout est dans son « daara » ou dans sa mosquée. Ce n’est pas une conception particulière de la laïcité mais de la mentalité de plusieurs sénégalais. D’ailleurs ceux qui sont souvent malmenés par ces marabouts sont souvent une masse populaire très loin de ces considérations intellectuelles.
Le soutien des marabouts d’aujourd’hui sont à l’opposée de celui des pères fondateurs des grandes familles religieuses. Ces derniers ont toujours mis en avant l’intérêt de leurs disciples. La place des hommes religieux est bien dans la politique mais dans des conditions qui sont en adéquation avec la religion. La politique, l’art de gérer la cité ! Ainsi, l’intérêt supérieur de la Nation et de tous les sénégalais sera toujours le soubassement de toutes les actions.
Alors si des hommes religieux avec la complicité des conseillers du Président, voient en lui, une lumière et un don de Dieu, ils n’engagent que leur propre personne, peut-être aussi de quelques membres de leurs familles. C’est du déjà connu, toutes les Républiques ont leurs imams et marabouts, qui cherchent à légaliser sur la base du Coran et des enseignements du Prophète, toutes les visions du Prince.
Dieu reconnaîtra les siens !
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