Ce 6 octobre, les élèves retournent en classes après des vacances d’environ trois mois. Tonton Simon, tata Rose, père Modou, les enfants Sidy, Rama, Ansou et autres héros des livres de lecture des élèves vont avoir de nouveaux amis. Pendant ce temps les grandes personnes vont s’occuper du matériel. Les syndicalistes rappellent au gouvernement les promesses non tenues, les autorités promettent encore de faire mieux et appellent à la concertation permanente. Il en sera ainsi à chaque rentrée. On ne pose presque jamais de grands débats pour des orientations nouvelles de notre système éducatif. Toujours des réclamations pécuniaires, des histoires de réhabilitation et de construction de classes, d’abris provisoires. Rien d’innovant, rien d’exaltant, seulement de simples débats sur les 40% du budget national alloué à l’éducation.
Pour cette année, le ministre Kalidou Diallo, chargé du préscolaire, de l’élémentaire, du secondaire et des langues nationales, a le mérite d’orienter le débat. Il s’agit des discussions sur l’élimination de l’examen de l’entrée en 6e. Ses arguments sont précis, respecter la loi sur l’obligation pour chaque enfant de faire ses dix ans de scolarisation. En plus le ministre considère que l’examen n’est qu’un blocage pour enfant de familles démunies pour ne pas dire pauvres, les riches vont juste envoyer leurs enfants dans les collèges privés en cas d’échec au CM2. Le ministre a le mérite de poser le débat et d’avancer ses arguments.
Seulement, nous sommes dans un système où tout est lié. Il faut appeler tous les acteurs concernés autour de la table pour des discussions profondes. Cela n’a rien à voir avec la politique partisane et de simples revendications de syndicalistes. C’est l’avenir de nos enfants. Peine perdue, qu’est-ce qui se fait dans ce pays sans calcul politique ? En fait, il faut juste plus de cohérence et d’harmonie dans la gestion. Là comme sur d’autres points, le ministre semble danser en solo. Déjà il avait annoncé l’élimination du système du volontariat avant de revenir sur la décision. Dans le même sillage, un nouveau corps est en gestation dans l’enseignement, des administrateurs de l’éducation et de la formation.
En France, on est allé jusqu’à réfléchir sur le poids des cartables des enfants relativement à l’organisation des emplois du temps. Aux Etats-Unis, des parents s’étaient levés pour exiger l’élimination de matières historiques qui n’ont pas de rapports pratiques disent-ils avec ce monde moderne. Ici chez-nous, il y a de la matière à débattre pour des orientations et des perspectives nouvelles du système scolaire.
Merci Monsieur le ministre pour ce débat, les arguments des principaux acteurs sont attendus. Bonne rentrée chers élèves !
Pour cette année, le ministre Kalidou Diallo, chargé du préscolaire, de l’élémentaire, du secondaire et des langues nationales, a le mérite d’orienter le débat. Il s’agit des discussions sur l’élimination de l’examen de l’entrée en 6e. Ses arguments sont précis, respecter la loi sur l’obligation pour chaque enfant de faire ses dix ans de scolarisation. En plus le ministre considère que l’examen n’est qu’un blocage pour enfant de familles démunies pour ne pas dire pauvres, les riches vont juste envoyer leurs enfants dans les collèges privés en cas d’échec au CM2. Le ministre a le mérite de poser le débat et d’avancer ses arguments.
Seulement, nous sommes dans un système où tout est lié. Il faut appeler tous les acteurs concernés autour de la table pour des discussions profondes. Cela n’a rien à voir avec la politique partisane et de simples revendications de syndicalistes. C’est l’avenir de nos enfants. Peine perdue, qu’est-ce qui se fait dans ce pays sans calcul politique ? En fait, il faut juste plus de cohérence et d’harmonie dans la gestion. Là comme sur d’autres points, le ministre semble danser en solo. Déjà il avait annoncé l’élimination du système du volontariat avant de revenir sur la décision. Dans le même sillage, un nouveau corps est en gestation dans l’enseignement, des administrateurs de l’éducation et de la formation.
En France, on est allé jusqu’à réfléchir sur le poids des cartables des enfants relativement à l’organisation des emplois du temps. Aux Etats-Unis, des parents s’étaient levés pour exiger l’élimination de matières historiques qui n’ont pas de rapports pratiques disent-ils avec ce monde moderne. Ici chez-nous, il y a de la matière à débattre pour des orientations et des perspectives nouvelles du système scolaire.
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