Dans l’Est de la République démocratique du Congo (RDC), des tirs sporadiques se faisaient entendre ce mercredi 14 février autours de la ville de Sake, dans la province du Nord-Kivu. Des affrontements entre l’armée congolaise, aidée par des milices locales, les Wazalendos, et les rebelles du M23, appuyés par l’armée rwandaise.
Depuis dix jours, la situation sécuritaire s’est fortement détériorée : les rebelles – présents depuis plusieurs mois dans la région – ont lancé une nouvelle offensive sur Sake et ses environs.
Dans un communiqué, le mouvement rebelle a d’ailleurs confirmé vouloir prendre la ville qui se trouve à une vingtaine de kilomètres à l'ouest de Goma, le chef-lieu de la province. Pourquoi Sake ? En quoi cette ville est-elle stratégique ?
Les deux premiers axes ont été coupées par le M23 il y a quelques semaines, perturbant le ravitaillement de Goma en produits vivriers.
Des haricots, du manioc, des pommes de terre, du lait : des produits dans le nord-est du territoire de Masisi et acheminés vers Goma, par camions, voitures ou motos.
Le troisième axe, menant vers le sud vers Minova, Bukavu a, lui, été bloqué la semaine dernière, avec la prise de Shasha par les rebelles, commune située sur les rives du lac Kivu. Là aussi, cette route servait à transporter vers Goma des bananes plantain et du sombé, récoltés dans le sud du territoire de Masisi.
Encercler, d’isoler un peu plus Goma
La prise de Saké est donc stratégique : il s’agit d’encercler, d’isoler un peu plus Goma, ville d’environ 2 millions d’habitants.
D’autant plus que la route de la capitale provinciale vers le nord était déjà régulièrement interrompue depuis près de deux ans avec la présence du M23 dans cette région, dans les territoires de Nyiragongo et de Rutshuru.
Avec des répercussions : sur les marchés de Goma, certains produits se font de plus en plus rares. Mais, surtout, les prix des denrées alimentaires se sont envolés. Il y a quelques semaines cinq patates douces se vendaient 1000 francs congolais. Aujourd'hui, c’est le double.
Depuis dix jours, la situation sécuritaire s’est fortement détériorée : les rebelles – présents depuis plusieurs mois dans la région – ont lancé une nouvelle offensive sur Sake et ses environs.
Dans un communiqué, le mouvement rebelle a d’ailleurs confirmé vouloir prendre la ville qui se trouve à une vingtaine de kilomètres à l'ouest de Goma, le chef-lieu de la province. Pourquoi Sake ? En quoi cette ville est-elle stratégique ?
Les deux premiers axes ont été coupées par le M23 il y a quelques semaines, perturbant le ravitaillement de Goma en produits vivriers.
Des haricots, du manioc, des pommes de terre, du lait : des produits dans le nord-est du territoire de Masisi et acheminés vers Goma, par camions, voitures ou motos.
Le troisième axe, menant vers le sud vers Minova, Bukavu a, lui, été bloqué la semaine dernière, avec la prise de Shasha par les rebelles, commune située sur les rives du lac Kivu. Là aussi, cette route servait à transporter vers Goma des bananes plantain et du sombé, récoltés dans le sud du territoire de Masisi.
Encercler, d’isoler un peu plus Goma
La prise de Saké est donc stratégique : il s’agit d’encercler, d’isoler un peu plus Goma, ville d’environ 2 millions d’habitants.
D’autant plus que la route de la capitale provinciale vers le nord était déjà régulièrement interrompue depuis près de deux ans avec la présence du M23 dans cette région, dans les territoires de Nyiragongo et de Rutshuru.
Avec des répercussions : sur les marchés de Goma, certains produits se font de plus en plus rares. Mais, surtout, les prix des denrées alimentaires se sont envolés. Il y a quelques semaines cinq patates douces se vendaient 1000 francs congolais. Aujourd'hui, c’est le double.
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