Que se passe-t-il quand on a un AVC?
Un AVC est une lésion d’un vaisseau, généralement une artère. L’artère peut se boucher et générer un infarctus cérébral. Elle peut aussi se rompre, entraînant une hémorragie, une rupture d’anévrisme. « Plus on intervient tôt, plus on réduit la taille de la lésion et moins il y aura de séquelles », explique Sonia Alamowitch, directrice du service neurologique de l’hôpital Tenon, à (XXe).
Quels signes doivent nous alerter?
Une difficulté à parler, une déformation du visage, une faiblesse au niveau d’un bras ou d’une jambe sont les symptômes de l’AVC, qui survient toujours brutalement. « Il faut demander à la victime son nom, lui faire lever les bras ou les jambes l’une après l’autre et la rassurer, recommande François Rouanet, neurologue au CHU de Bordeaux. Dans les trois quarts des cas, les personnes ne souffrent pas et attendent simplement que ça passe, alors qu’il faut réagir au plus vite. » Si la victime présente au moins un de ces signes, il faut immédiatement appeler le 15.
Comment le patient est-il pris en charge?
A l’hôpital, le patient passe d’emblée une IRM ou un scanner pour voir si l’artère est bouchée ou déchirée. C’est ce qui permet de déterminer la suite du traitement. « Thrombolyse pour déboucher un caillot, si le patient n’a pas de contre-indications, ou aspirine, détaille le docteur Alamowitch. Et contrôle des signes de tension dans le cas d’une hémorragie. » Ensuite, le patient doit suivre un traitement à vie afin de réduire les risques de rechute. Une personne sur 3 refait un AVC dans les cinq années suivantes et 60% des personnes victimes gardent un handicap — troubles du langage, paralysie ou troubles de la mémoire. L’AVC est en effet la deuxième cause de démence après Alzheimer.
Un AVC est une lésion d’un vaisseau, généralement une artère. L’artère peut se boucher et générer un infarctus cérébral. Elle peut aussi se rompre, entraînant une hémorragie, une rupture d’anévrisme. « Plus on intervient tôt, plus on réduit la taille de la lésion et moins il y aura de séquelles », explique Sonia Alamowitch, directrice du service neurologique de l’hôpital Tenon, à (XXe).
Quels signes doivent nous alerter?
Une difficulté à parler, une déformation du visage, une faiblesse au niveau d’un bras ou d’une jambe sont les symptômes de l’AVC, qui survient toujours brutalement. « Il faut demander à la victime son nom, lui faire lever les bras ou les jambes l’une après l’autre et la rassurer, recommande François Rouanet, neurologue au CHU de Bordeaux. Dans les trois quarts des cas, les personnes ne souffrent pas et attendent simplement que ça passe, alors qu’il faut réagir au plus vite. » Si la victime présente au moins un de ces signes, il faut immédiatement appeler le 15.
Comment le patient est-il pris en charge?
A l’hôpital, le patient passe d’emblée une IRM ou un scanner pour voir si l’artère est bouchée ou déchirée. C’est ce qui permet de déterminer la suite du traitement. « Thrombolyse pour déboucher un caillot, si le patient n’a pas de contre-indications, ou aspirine, détaille le docteur Alamowitch. Et contrôle des signes de tension dans le cas d’une hémorragie. » Ensuite, le patient doit suivre un traitement à vie afin de réduire les risques de rechute. Une personne sur 3 refait un AVC dans les cinq années suivantes et 60% des personnes victimes gardent un handicap — troubles du langage, paralysie ou troubles de la mémoire. L’AVC est en effet la deuxième cause de démence après Alzheimer.
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