On le sait déjà, porter un prénom à consonance étrangère peut être préjudiciable au travail, dans certains milieux. Ainsi Aziza, 34 ans, a-t-elle choisi de se rebaptiser Léa. "Ca passe mieux, on rappelle plus Léa qu'Aziza" souligne-t-elle, à l'instar du personnage campé par Kad Merad dans L'Italien.
Plus étonnant, un prénom anglo-saxon serait aussi une source de discriminations: c'est ce qu'a révélé Aujourd'hui en France cet été en consacrant une enquête aux Cindy, Brian ou Kevin exclus de l'emploi. "Un prénom américain", expliquait l'article, "est assimilé à la culture télévisuelle, aux jeux, à des gens de classe sociale basse et peu érudits". Un employeur favoriserait donc consciemment ou pas Louise par rapport à Jennifer.
" Ces raccourcis me font mal " nous dit Eléonor. Cette agent de maîtrise de 29 ans vient d'avoir un petit Kevin. Ce prénom est un hommage qu'elle souhaitait rendre à son oncle, Irlandais, disparu cette année. " Je n'ai jamais regardé de soap opéra de ma vie et je ne voudrais pas que mon fils soit complexé par son prénom " dit elle en lui remettant fièrement sa tétine personnalisée marquée "Kévin".
Mais l'influence du prénom sur le caractère et donc, indirectement, la carrière d'une personne n'est pas une science nouvelle. Vous-même, n'avez-vous pas regardé la signification des prénoms de vos enfants avant de leur donner ? " J'allais appeler ma fille Cali mais j'ai lu sur un site que c'était le mot désignant la mort en Grèce, j'ai changé pour Estelle qu'on décrivait comme ouverte et communicative" raconte une maman... chargée de communication.
" C'est vrai, je regarde les prénoms avant d'embaucher " confirme Gabrielle, chargée de recherche dans un cabinet de recrutement. " Mais je vous avoue avoir eu peu d'occasion de discriminer: je recrute des gens sortis d'école de commerce, et ces profils ont tous le même type de prénoms: Stéphane, Nicolas, Pierre, Charlotte... A compétence égale, porter un prénom insolite ou étranger peut même être un plus." Un constat confirmé par Jane: " On pré suppose toujours que je suis bilingue à cause de mon prénom. Ma mère était juste une amatrice de Jane Austen..." Une discrimination positive dont elle n'aurait sans doute pas bénéficié si elle s'appelait Sharon, Brooke ou Brenda...
Plus étonnant, un prénom anglo-saxon serait aussi une source de discriminations: c'est ce qu'a révélé Aujourd'hui en France cet été en consacrant une enquête aux Cindy, Brian ou Kevin exclus de l'emploi. "Un prénom américain", expliquait l'article, "est assimilé à la culture télévisuelle, aux jeux, à des gens de classe sociale basse et peu érudits". Un employeur favoriserait donc consciemment ou pas Louise par rapport à Jennifer.
" Ces raccourcis me font mal " nous dit Eléonor. Cette agent de maîtrise de 29 ans vient d'avoir un petit Kevin. Ce prénom est un hommage qu'elle souhaitait rendre à son oncle, Irlandais, disparu cette année. " Je n'ai jamais regardé de soap opéra de ma vie et je ne voudrais pas que mon fils soit complexé par son prénom " dit elle en lui remettant fièrement sa tétine personnalisée marquée "Kévin".
Mais l'influence du prénom sur le caractère et donc, indirectement, la carrière d'une personne n'est pas une science nouvelle. Vous-même, n'avez-vous pas regardé la signification des prénoms de vos enfants avant de leur donner ? " J'allais appeler ma fille Cali mais j'ai lu sur un site que c'était le mot désignant la mort en Grèce, j'ai changé pour Estelle qu'on décrivait comme ouverte et communicative" raconte une maman... chargée de communication.
" C'est vrai, je regarde les prénoms avant d'embaucher " confirme Gabrielle, chargée de recherche dans un cabinet de recrutement. " Mais je vous avoue avoir eu peu d'occasion de discriminer: je recrute des gens sortis d'école de commerce, et ces profils ont tous le même type de prénoms: Stéphane, Nicolas, Pierre, Charlotte... A compétence égale, porter un prénom insolite ou étranger peut même être un plus." Un constat confirmé par Jane: " On pré suppose toujours que je suis bilingue à cause de mon prénom. Ma mère était juste une amatrice de Jane Austen..." Une discrimination positive dont elle n'aurait sans doute pas bénéficié si elle s'appelait Sharon, Brooke ou Brenda...
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