Le candidat favori est le chef de l’armée, le général Joseph Aoun, qui jouit du soutien des États-Unis et de l’Arabie saoudite, deux pays qui exercent une influence politique majeure au Liban.
Ces derniers jours, les obstacles empêchant la réussite de la séance électorale sont tombés les uns après les autres. Le quorum de 86 députés sur les 128 que compte le Parlement sera assuré sans souci. Et si aucun candidat n’obtient les deux tiers des votes lors de la première séance, les 65 voix nécessaires pour élire le président lors des séances suivantes sont disponibles.
Même s’il n’est pas officiellement candidat, le chef de l’armée enchaîne les soutiens. Le dernier en date est venu mercredi 8 janvier au soir de l’ex-ministre et député Sleimane Frangié, appuyé depuis deux ans par le Hezbollah. Le retrait de ce leader maronite du nord du Liban libère le Hezbollah et ses alliés de la promesse faite à Sleimane Frangié.
Joseph Aoun peut aussi compter sur les voix du bloc parlementaire du leader druze Walid Joumblatt, et celles du groupe des députés sunnites. Le chef de l’armée a également reçu le soutien de la trentaine de députés de l’opposition conduits par le parti chrétien des Forces libanaises.
Ces derniers jours, les obstacles empêchant la réussite de la séance électorale sont tombés les uns après les autres. Le quorum de 86 députés sur les 128 que compte le Parlement sera assuré sans souci. Et si aucun candidat n’obtient les deux tiers des votes lors de la première séance, les 65 voix nécessaires pour élire le président lors des séances suivantes sont disponibles.
Même s’il n’est pas officiellement candidat, le chef de l’armée enchaîne les soutiens. Le dernier en date est venu mercredi 8 janvier au soir de l’ex-ministre et député Sleimane Frangié, appuyé depuis deux ans par le Hezbollah. Le retrait de ce leader maronite du nord du Liban libère le Hezbollah et ses alliés de la promesse faite à Sleimane Frangié.
Joseph Aoun peut aussi compter sur les voix du bloc parlementaire du leader druze Walid Joumblatt, et celles du groupe des députés sunnites. Le chef de l’armée a également reçu le soutien de la trentaine de députés de l’opposition conduits par le parti chrétien des Forces libanaises.
Comprendre le blocage institutionnel au Liban
La désignation d'un successeur à la tête de l'État libanais est bloquée par le bras de fer entre les différents blocs politiques, ce qui s'est produit à plusieurs reprises au cours des dernières décennies, rappelle notre journaliste Nicolas Fallez.
La tradition veut que le président libanais soit un chrétien maronite : le Premier ministre est un musulman sunnite et le président du Parlement un musulman chiite. Pendant de longs mois, le Hezbollah et ses alliés ont soutenu la candidature du dirigeant politique chrétien Sleimane Frangié, partageant les mêmes positions et connu pour être proche de l'ex-dirigeant syrien Bachar el-Assad.
Le bloc formé par le Hezbollah et ses alliés a torpillé toutes les autres candidatures. Pour cela, il lui a suffi de ne pas prendre part aux différents votes, puisqu'un quorum de 86 députés sur les 128 du Parlement est requis pour élire le président.
La dernière tentative date du 14 juin 2023, mais depuis, l'affaiblissement militaire et régional du Hezbollah a rebattu les cartes, sans garantie d'une sortie de l'ornière institutionnelle pour le Liban.
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