Les consommateurs seront sans doute déçus du Conseil national de consommation annoncé en grande pompe par Aminata Assome Diatta et ses services. La baisse des prix de produits de grande consommation ne sera pas pour demain. Très attendue par les consommateurs, la réunion du Conseil national de la Consommation, organe institué en 1997 et consulté régulièrement par le gouvernement sur les grandes orientations relatives aux prix et à la consommation, a accouché d’une souris.
Même si le ministre du Commerce, Aminata Assome Diatta, a tenu à dédouaner l’Etat en indiquant que « depuis 2012, le gouvernement a pris de nombreuses mesures de baisse des denrées de première nécessité à travers des leviers réglementaires et des mesures fiscales à hauteur de 10 à 25 %, avec des résultats satisfaisants sur la stabilité des prix, durant neuf ans ».
Malheureusement, s’est-elle désolée, « cette tendance a été nettement stoppée par la fulgurante pandémie de la covid-19 qui a lourdement perturbé la chaîne d’approvisionnement à travers le rétrécissement de l’offre mondiale et le coût élevé du fret qui ont ainsi occasionné une hausse exponentielle des denrées alimentaires de base telles que l’huile, le sucre, le riz, le maïs et le blé. Toutefois, pour garantir le fonctionnement et l’approvisionnement correct du marché afin de rendre supportables les prix de ces d’entrées, le gouvernement a déjà pris les devants en baissant la TVA de 18 à 6 %, en attendant les conclusions qui seront issues de cette présente réunion de concertation avec tous les acteurs concernés », a argumenté Mme Diatta comme pour dégager les responsabilités du gouvernement dans la flambée des prix que connaît actuellement notre pays.
Il n’a pas été le seul à voulu exonérer l’Etat de toute responsabilité dans ces hausses en cascade. Oumar Diallo, directeur du Commerce intérieur : « L’évolution des prix du riz importé est liée au Sénégal à la hausse des prix de cette denrée en Inde ». Le directeur du commerce intérieur s’est essayé lui aussi à cet exercice de défense du gouvernement. Il a lié l’évolution des prix du riz importé à la hausse des prix de cette denrée en Inde, conséquence de mauvaises récoltes découlant d’une pluviométrie déficitaire dans ce pays.
« Le riz indien, principal riz importé et consommé au Sénégal, connaît des perturbations en raison de la conjoncture économique liée à la hausse des prix au niveau de ce pays, conséquence des mauvaises récoltes découlant d’une pluviométrie déficitaire », a-t-il expliqué lors de la réunion d’hier.
Mieux, M. Oumar Diallo a tenté de faire croire que les répercussions de la situation en Inde ont été négatives au Sénégal en lien avec une hausse générale des prix à l’international, « mais surtout du fait des difficultés d’approvisionnement du marché national. »
Tout cela a fait que, selon lui, il a été par conséquent constaté une évolution des prix du riz brisé ordinaire de 260 francs CFA le kg au détail à 360 CFA à Dakar, « malgré l’homologation du prix de ce type de riz ». Comme pour montrer l’impuissance de l’Etat devant cette situation, le directeur du Commerce intérieur en a été réduit à appeler à la solidarité, à l’entraide et à la compassion mutuelle.
« Seules la solidarité, l’entraide et la compassion mutuelle peuvent permettre au Sénégal de relever le défi et résoudre la situation que les populations sont en train de vivre. En ces moments très difficiles, seules la solidarité, l’entraide et la compassion mutuelle peuvent-nous aider à relever le défi », a presque imploré M. Oumar Diallo, le directeur du Commerce intérieur.
Expliquant la hausse des prix de certaines denrées, leur rareté et le retard souvent noté dans l’approvisionnement du marché, il a indiqué que la pandémie de Covid-19, entrainant des restrictions telle que l’interdiction de déplacements, est la cause principale de la situation actuelle.
En attendant les prochains développements, force est de reconnaître que les consommateurs qui souffrent le martyre seront bien déçus dans la mesure où ils attendaient des décisions majeures au sortir de ce Conseil national de Consommation. A l’arrivée, la montagne a accouché d’une souris !
Le Témoin
Même si le ministre du Commerce, Aminata Assome Diatta, a tenu à dédouaner l’Etat en indiquant que « depuis 2012, le gouvernement a pris de nombreuses mesures de baisse des denrées de première nécessité à travers des leviers réglementaires et des mesures fiscales à hauteur de 10 à 25 %, avec des résultats satisfaisants sur la stabilité des prix, durant neuf ans ».
Malheureusement, s’est-elle désolée, « cette tendance a été nettement stoppée par la fulgurante pandémie de la covid-19 qui a lourdement perturbé la chaîne d’approvisionnement à travers le rétrécissement de l’offre mondiale et le coût élevé du fret qui ont ainsi occasionné une hausse exponentielle des denrées alimentaires de base telles que l’huile, le sucre, le riz, le maïs et le blé. Toutefois, pour garantir le fonctionnement et l’approvisionnement correct du marché afin de rendre supportables les prix de ces d’entrées, le gouvernement a déjà pris les devants en baissant la TVA de 18 à 6 %, en attendant les conclusions qui seront issues de cette présente réunion de concertation avec tous les acteurs concernés », a argumenté Mme Diatta comme pour dégager les responsabilités du gouvernement dans la flambée des prix que connaît actuellement notre pays.
Il n’a pas été le seul à voulu exonérer l’Etat de toute responsabilité dans ces hausses en cascade. Oumar Diallo, directeur du Commerce intérieur : « L’évolution des prix du riz importé est liée au Sénégal à la hausse des prix de cette denrée en Inde ». Le directeur du commerce intérieur s’est essayé lui aussi à cet exercice de défense du gouvernement. Il a lié l’évolution des prix du riz importé à la hausse des prix de cette denrée en Inde, conséquence de mauvaises récoltes découlant d’une pluviométrie déficitaire dans ce pays.
« Le riz indien, principal riz importé et consommé au Sénégal, connaît des perturbations en raison de la conjoncture économique liée à la hausse des prix au niveau de ce pays, conséquence des mauvaises récoltes découlant d’une pluviométrie déficitaire », a-t-il expliqué lors de la réunion d’hier.
Mieux, M. Oumar Diallo a tenté de faire croire que les répercussions de la situation en Inde ont été négatives au Sénégal en lien avec une hausse générale des prix à l’international, « mais surtout du fait des difficultés d’approvisionnement du marché national. »
Tout cela a fait que, selon lui, il a été par conséquent constaté une évolution des prix du riz brisé ordinaire de 260 francs CFA le kg au détail à 360 CFA à Dakar, « malgré l’homologation du prix de ce type de riz ». Comme pour montrer l’impuissance de l’Etat devant cette situation, le directeur du Commerce intérieur en a été réduit à appeler à la solidarité, à l’entraide et à la compassion mutuelle.
« Seules la solidarité, l’entraide et la compassion mutuelle peuvent permettre au Sénégal de relever le défi et résoudre la situation que les populations sont en train de vivre. En ces moments très difficiles, seules la solidarité, l’entraide et la compassion mutuelle peuvent-nous aider à relever le défi », a presque imploré M. Oumar Diallo, le directeur du Commerce intérieur.
Expliquant la hausse des prix de certaines denrées, leur rareté et le retard souvent noté dans l’approvisionnement du marché, il a indiqué que la pandémie de Covid-19, entrainant des restrictions telle que l’interdiction de déplacements, est la cause principale de la situation actuelle.
En attendant les prochains développements, force est de reconnaître que les consommateurs qui souffrent le martyre seront bien déçus dans la mesure où ils attendaient des décisions majeures au sortir de ce Conseil national de Consommation. A l’arrivée, la montagne a accouché d’une souris !
Le Témoin
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