Il s'agit de la toute première grève de l'histoire du mastodonte sud-coréen de la tech. Le premier syndicat de Samsung Electronics a organisé sa première journée de grève, vendredi 7 juin, pour demander une hausse des salaires. Le Syndicat national de Samsung Electronics (NSEU), qui revendique quelque 28 000 membres, soit un cinquième des employés de l'entreprise sud-coréenne, a appelé à stopper le travail pour un jour le 7 juin.
Il est peu probable que cette grève ait un effet immédiat sur la production ou les livraisons de semi-conducteurs, mais elle rajoutera de la pression sur Samsung Electronics, alors que le groupe tente de rattraper son retard dans le domaine des puces utilisées dans l'intelligence artificielle (IA), selon des analystes.
"L'objectif de la grève [organisée] aujourd'hui est d'avoir une importante conversation avec la direction", a déclaré à Reuters Lee Hyun-kuk, représentant du NSEU. Il a ajouté que le syndicat préparait d'autres actions vendredi, sans fournir de détails.
Samsung Electronics a déclaré qu'il n'y avait pas d'impact sur la production ou l'activité commerciale. "Nous nous sommes sincèrement engagés avec le syndicat et nous poursuivrons les discussions avec lui", a déclaré un représentant du groupe.
"Le fait que 20 % des travailleurs se mettent en grève aura un impact considérable sur l'ensemble de l'entreprise, en particulier à un moment où elle doit agir rapidement dans le secteur en constante évolution des semi-conducteurs", estime Kim Dae-jong, professeur d'économie à l'université Sejong.
"Contrairement à Hyundai Motor, qui fait face à des grèves presque chaque année, la direction de Samsung va avoir du mal à contrôler cette situation, car elle n'a jamais eu à faire face à une grève auparavant", prédit-il.
Cette journée de grève intervient après que des employés de Samsung ont organisé plusieurs manifestations devant les bureaux de la compagnie à Séoul, la capitale coréenne, ces dernières semaines.
Devant les revendications syndicales, Samsung Electronics a proposé une hausse des salaires de 5,1 % cette année, mais les manifestants réclament aussi une journée de congé supplémentaire et une plus grande transparence sur l'attribution des bonus basés sur les performances.
Samsung est le navire amiral du géant Samsung Group, de loin le plus important des "chaebol" (conglomérats familiaux) qui dominent la quatrième économie d'Asie. La direction et les syndicats mènent depuis janvier des négociations sur les salaires, sans parvenir à surmonter leurs divergences.
Il est peu probable que cette grève ait un effet immédiat sur la production ou les livraisons de semi-conducteurs, mais elle rajoutera de la pression sur Samsung Electronics, alors que le groupe tente de rattraper son retard dans le domaine des puces utilisées dans l'intelligence artificielle (IA), selon des analystes.
"L'objectif de la grève [organisée] aujourd'hui est d'avoir une importante conversation avec la direction", a déclaré à Reuters Lee Hyun-kuk, représentant du NSEU. Il a ajouté que le syndicat préparait d'autres actions vendredi, sans fournir de détails.
Samsung Electronics a déclaré qu'il n'y avait pas d'impact sur la production ou l'activité commerciale. "Nous nous sommes sincèrement engagés avec le syndicat et nous poursuivrons les discussions avec lui", a déclaré un représentant du groupe.
"Le fait que 20 % des travailleurs se mettent en grève aura un impact considérable sur l'ensemble de l'entreprise, en particulier à un moment où elle doit agir rapidement dans le secteur en constante évolution des semi-conducteurs", estime Kim Dae-jong, professeur d'économie à l'université Sejong.
"Contrairement à Hyundai Motor, qui fait face à des grèves presque chaque année, la direction de Samsung va avoir du mal à contrôler cette situation, car elle n'a jamais eu à faire face à une grève auparavant", prédit-il.
Bras de fer syndical
Le syndicat a fait savoir que, dans un premier temps, il ne ferait grève qu'une seule journée, le 7 juin, et que les grévistes utiliseraient leurs congés annuels à cette fin.Cette journée de grève intervient après que des employés de Samsung ont organisé plusieurs manifestations devant les bureaux de la compagnie à Séoul, la capitale coréenne, ces dernières semaines.
Devant les revendications syndicales, Samsung Electronics a proposé une hausse des salaires de 5,1 % cette année, mais les manifestants réclament aussi une journée de congé supplémentaire et une plus grande transparence sur l'attribution des bonus basés sur les performances.
Samsung est le navire amiral du géant Samsung Group, de loin le plus important des "chaebol" (conglomérats familiaux) qui dominent la quatrième économie d'Asie. La direction et les syndicats mènent depuis janvier des négociations sur les salaires, sans parvenir à surmonter leurs divergences.
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