L’école musulmane de Kawangware a été transformée en centre de test. Quelques habitants font la queue devant des soignants en tenue de protection. Assis sur une chaise devant l’établissement, John Kamau regarde la scène, l’air apaisé.
Il est venu il y a deux jours. Le personnel a pris ses coordonnées avant de prélever des échantillons dans sa cavité nasale. Une procédure assez douloureuse, dit-il. Or ce matin il a appris par SMS qu’il était négatif et ça l’a rassuré. En effet il n’avait pas toujours respecté les mesures d’hygiène. « ça me rendait paranoïaque de ne pas savoir », confie-t-il.
En parlant de paranoïa, Sylvestre Yocum est justement inquiet. Ce chauffeur de taxi-moto a été testé le week-end dernier, et il attend toujours les résultats. Il est stressé et se demande ce qui va se passer. Pourtant il n’a pas peur d’aller à l’hôpital. S’il est positif, il se laissera prendre en charge. Quant à sa famille, elle sera « entre les mains de Dieu », dit-il, car il ne pourra plus travailler pendant plusieurs semaines.
Et c’est bien le problème. Etre malade peut avoir de lourdes conséquences pour les Kényans, surtout les plus pauvres. Les personnes malades ou mises en quarantaine doivent en effet financer elles-mêmes leur prise en charge.
Duncan Atonia est électricien et refuse de se faire tester. Il estime que les frais de santé doivent être remboursés car les gens ont à peine de quoi se nourrir. Les malades risquent aussi de perdre leur emploi pendant leur absence. Duncan Atonia préfère donc rester chez lui et ne pas savoir s’il est malade. La campagne de tests n’a donc pas le succès attendu. Il faudrait tripler leur nombre quotidien pour atteindre l’objectif officiel de 250 000 d’ici juin.
Il est venu il y a deux jours. Le personnel a pris ses coordonnées avant de prélever des échantillons dans sa cavité nasale. Une procédure assez douloureuse, dit-il. Or ce matin il a appris par SMS qu’il était négatif et ça l’a rassuré. En effet il n’avait pas toujours respecté les mesures d’hygiène. « ça me rendait paranoïaque de ne pas savoir », confie-t-il.
En parlant de paranoïa, Sylvestre Yocum est justement inquiet. Ce chauffeur de taxi-moto a été testé le week-end dernier, et il attend toujours les résultats. Il est stressé et se demande ce qui va se passer. Pourtant il n’a pas peur d’aller à l’hôpital. S’il est positif, il se laissera prendre en charge. Quant à sa famille, elle sera « entre les mains de Dieu », dit-il, car il ne pourra plus travailler pendant plusieurs semaines.
Et c’est bien le problème. Etre malade peut avoir de lourdes conséquences pour les Kényans, surtout les plus pauvres. Les personnes malades ou mises en quarantaine doivent en effet financer elles-mêmes leur prise en charge.
Duncan Atonia est électricien et refuse de se faire tester. Il estime que les frais de santé doivent être remboursés car les gens ont à peine de quoi se nourrir. Les malades risquent aussi de perdre leur emploi pendant leur absence. Duncan Atonia préfère donc rester chez lui et ne pas savoir s’il est malade. La campagne de tests n’a donc pas le succès attendu. Il faudrait tripler leur nombre quotidien pour atteindre l’objectif officiel de 250 000 d’ici juin.
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