Le gouvernement ivoirien a annoncé, lundi 30 septembre, une hausse de 20 % du prix bord champ du cacao aux planteurs de Côte d'Ivoire, à 1 800 francs CFA (2,7 euros) le kilo, pour la prochaine grande campagne de commercialisation. Il s'agit d'un montant record après une année où les cours mondiaux ont atteint des sommets. En début d'année, ils ont notamment dépassé les 10 000 dollars la tonne à New York alors qu'à Londres, le cours pour livraison a augmenté d'environ 170 % sur un an au mois de septembre.
Un prix fixé en étroite collaboration avec le Ghana
Fixé à 1 500 francs CFA le kilo en avril dernier - contre 1 000 francs CFA le kilo en 2023 -, le prix d'achat pour la récolte intermédiaire qui s'étalait jusqu'au mois de septembre avait déjà atteint un montant historique. À travers cette nouvelle hausse, les autorités ivoiriennes estiment pouvoir couvrir les besoins des producteurs de cacao. Elles promettent par ailleurs de financer aussi la couverture maladie universelle à près d’un million de cacaoculteurs.
« Nous travaillons en étroite collaboration avec le Ghana qui a fixé son prix du kilo de fèves de cacao à 1800 francs CFA. Nous faisons donc de même, conformément à nos exigences », explique Kobénan Kouassi Adjoumani, le ministre ivoirien de l’Agriculture.
« Les producteurs accueillent ce prix avec une grande déception »
Du côté des producteurs, en revanche, on s’attendait à une augmentation plus importante, comme le confie Koffi Kanga, le président de l’Association des producteurs de café-cacao de Côte d'Ivoire (Anaproci) : « Au regard de la flambée des cours mondiaux du cacao, les producteurs espéraient qu'au moins 60 % du prix CAF serait au rendez-vous, comme le prévoit les dispositions qui régissent sa commercialisation. Aujourd'hui, c'est donc avec une grande déception que les producteurs accueillent ce prix qui ne reflète pas la réalité du marché mondial. »
Outre le prix d'achat de leur production, les producteurs de cacao ivoiriens affirment être confrontés à de nombreux autres défis, comme le vieillissement de plusieurs vergers et les ravages d’une maladie sur leurs plantations, le « swollen shoot ». Selon le ministre de l’Agriculture, la production de cacao a diminué de 25 % cette année.
Un prix fixé en étroite collaboration avec le Ghana
Fixé à 1 500 francs CFA le kilo en avril dernier - contre 1 000 francs CFA le kilo en 2023 -, le prix d'achat pour la récolte intermédiaire qui s'étalait jusqu'au mois de septembre avait déjà atteint un montant historique. À travers cette nouvelle hausse, les autorités ivoiriennes estiment pouvoir couvrir les besoins des producteurs de cacao. Elles promettent par ailleurs de financer aussi la couverture maladie universelle à près d’un million de cacaoculteurs.
« Nous travaillons en étroite collaboration avec le Ghana qui a fixé son prix du kilo de fèves de cacao à 1800 francs CFA. Nous faisons donc de même, conformément à nos exigences », explique Kobénan Kouassi Adjoumani, le ministre ivoirien de l’Agriculture.
« Les producteurs accueillent ce prix avec une grande déception »
Du côté des producteurs, en revanche, on s’attendait à une augmentation plus importante, comme le confie Koffi Kanga, le président de l’Association des producteurs de café-cacao de Côte d'Ivoire (Anaproci) : « Au regard de la flambée des cours mondiaux du cacao, les producteurs espéraient qu'au moins 60 % du prix CAF serait au rendez-vous, comme le prévoit les dispositions qui régissent sa commercialisation. Aujourd'hui, c'est donc avec une grande déception que les producteurs accueillent ce prix qui ne reflète pas la réalité du marché mondial. »
Outre le prix d'achat de leur production, les producteurs de cacao ivoiriens affirment être confrontés à de nombreux autres défis, comme le vieillissement de plusieurs vergers et les ravages d’une maladie sur leurs plantations, le « swollen shoot ». Selon le ministre de l’Agriculture, la production de cacao a diminué de 25 % cette année.
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