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Côte d’Ivoire : les étudiants signent une charte de la non-violence

Les organisations estudiantines et scolaires de Côte d’Ivoire dont la Fédération estudiantine et scolaire de Côte d’Ivoire (FESCI, ont signé dimanche une charte de la non-violence pour « endiguer » le regain de tension observé ces dernières semaines sur les campus d’Abidjan.



Côte d’Ivoire : les étudiants signent une charte de la non-violence

Selon les conclusions de 48 heures de réflexion dans un hôtel de la capitale économique ivoirienne, cette charte baptisée du nom de feu Pr Alassane Salif N’Diaye, ambitionne d’améliorer la « cohabitation » entre les étudiants et de « promouvoir la non-violence dans les universités« .

Observatoire de la non-violence

C’est un comité ad’hoc qui va veiller à l’application des dispositions de cette charte et à la mise en place « concrète » d’un Observatoire de la non-violence.

S’engageant à « proscrire » toute sorte de violence en milieu scolaire et universitaire, les participants représentant 29 organisations (syndicats, associations…), ont dénoncé les actes de « barbarie » perpétrés le 13 mai dernier à l’Université Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan.

Le ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, Bacongo Cissé, a échappé ce jour-là, de peu, à un lynchage lors d’une manifestation d’étudiants ivoiriens, qui protestaient contre leurs conditions de scolarité à l’Université d’Abidjan.

Plusieurs centaines d’étudiants avaient exprimé leur « ras-le-bol » en manifestant à l’Université Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan où s’était rendu leur ministre de tutelle pour un colloque international dédié à la grande chancelière Henriette Dagri Diabaté.

Aux cris de « Bacongo voleur » ou « menteur« , les étudiants avaient jeté des pierres en direction du ministre et avaient été dispersés à l’aide de gaz lacrymogènes par la police.

Les manifestants dénonçaient le manque de salles de cours et de certains équipements, tels que des micros, et l’insuffisance du réseau de transport public autour du campus, situé à Cocody, le quartier des ambassadeurs.

Au cours de la réflexion de ce week-end, présidée par Mamadou Touré, Conseiller du Chef de l’État chargé des sports et de la Jeunesse, les préoccupations des étudiants ont été identifiées.

Il s’agit entre autres, du manque de micro, de la climatisation défaillante, du problème de l’électricité, de l’accès difficile à l’Internet et du manque de laboratoire spécialisé en science médicale, bio-science et criminologie.

Les universités publiques ivoiriennes ont rouvert en septembre 2012 sous le sceau d’un « départ nouveau« , après des travaux de rénovation très lourds, qui ont coûté 110 milliards cfa, lancés à la suite de la crise post-électorale de décembre 2010-avril 2011, qui a fait quelque 3.000 morts.

L’objectif des nouvelles autorités était de débarrasser les campus d’une décennie de tourmente politico-militaire, au cours de laquelle ce temple du savoir est devenu un champ de violences et de trafics de tous genres.


Dépêche

Lundi 10 Juin 2013 - 15:55


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