Il sera issu soit de la société civile, soit de l'armée, précisent-ils.
Ibrahim Boubacar Keïta a été destitué par un coup d'Etat mardi. Les dirigeants de la CEDEAO, bloc régional ouest-africains, demandent son rétablissement comme président et l'ONU exige sa libération ainsi que celle des responsables maliens arrêtés lors des évènements de mardi.
Mais les dirigeants du coup d'Etat disent être en contact avec l'opposition politique et d'autres groupes pour essayer de mettre en place la transition.
Ils affirment que des élections auront lieu dans un délai qu'ils qualifient de raisonnable et ont également promis de respecter les accords internationaux sur la lutte contre les djihadistes.
La coalition de l'opposition, qui avait fait campagne pour la démission de M. Keïta, a appelé à un rassemblement vendredi pour célébrer son départ.
Jeudi, la Communauté économique des États d'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) a déclaré qu'elle enverrait des émissaires pour assurer le retour de l'ordre constitutionnel.
Elle a également appelé à une "mise en place immédiate" de la Force en attente de la CEDEAO, une force multidisciplinaire composée de militaires, de civils et de policiers, qui est intervenue lors de précédentes crises dans la région mais toujours dans des pays beaucoup plus petits que le Mali.
Il y a une présence militaire accrue en dehors des ministères du gouvernement dans la capitale, Bamako, mais les magasins et les entreprises ont rouvert.
Le Mali, un vaste pays qui s'étend dans le désert du Sahara, est l'un des plus pauvres du monde et a connu plusieurs coups d'État. Il se bat actuellement pour contenir une vague d'attaques djihadistes et de violences ethniques.
Certains craignent que les militants islamistes ne profitent de ce coup d'État, comme ils l'ont fait à la suite du précédent coup d'État militaire, en 2012.
M. Keïta a remporté un second mandat lors des élections de 2018, mais depuis juin, il a dû faire face à d'énormes manifestations de rue à cause de la corruption, de la mauvaise gestion de l'économie et des élections législatives contestées.
Qu'ont dit les chefs militaires ?
"Nous allons mettre en place un conseil de transition, avec un président de transition qui sera soit militaire soit civil", a déclaré le colonel Ismaël Wagué, porte-parole de la junte, à la chaîne de télévision France 24.
"Nous sommes en contact avec la société civile, les partis d'opposition, la majorité, tout le monde, pour essayer de mettre en place la transition".
La transition se fera "aussi vite que possible", a-t-il ajouté.
La junte a également annoncé que les frontières du Mali seraient rouvertes, à partir de vendredi à 00 h 00.
Que dit l'opposition ?
L'un des partis de la coalition d'opposition M5, la CMAS, a déclaré qu'il soutiendrait le leader du coup d'Etat dans "l'élaboration d'une feuille de route" vers de nouvelles élections et a appelé à des rassemblements vendredi "pour célébrer la victoire du peuple malien".
Après avoir rencontré les putschistes, le chef du mouvement d'opposition M5 du Mali, l'imam conservateur Mahmoud Dicko, a annoncé qu'il se retirait de la vie politique. Aucune raison n'a été donnée.
M. Dicko a été l'un des principaux acteurs des grandes manifestations de rue qui ont appelé M. Keïta à démissionner.
Qu'ont dit les dirigeants du monde ?
"Le Mali est dans une situation critique, avec des risques graves qu'un affaissement de l'Etat et des institutions n'entraîne des revers dans la lutte contre le terrorisme et le crime organisé, avec toutes les conséquences pour l'ensemble de notre communauté", ont déclaré les 15 membres de la CEDEAO à l'issue d'un sommet par visioconférence.
L'Union africaine avait auparavant suspendu le Mali, déclarant que les coups d'État militaires étaient "quelque chose du passé que nous ne pouvons plus accepter".
Le président français Emmanuel Macron a déclaré que la France et l'Allemagne condamnaient le coup d'État et souhaitaient une transition la plus rapide possible vers un régime civil.
La France, ancienne puissance coloniale du Mali, a plusieurs milliers de troupes basées au Mali qui combattent les groupes militants islamistes et sa ministre des forces armées, Florence Parly, a tweeté que cette opération se poursuivrait.
Ibrahim Boubacar Keïta a été destitué par un coup d'Etat mardi. Les dirigeants de la CEDEAO, bloc régional ouest-africains, demandent son rétablissement comme président et l'ONU exige sa libération ainsi que celle des responsables maliens arrêtés lors des évènements de mardi.
Mais les dirigeants du coup d'Etat disent être en contact avec l'opposition politique et d'autres groupes pour essayer de mettre en place la transition.
Ils affirment que des élections auront lieu dans un délai qu'ils qualifient de raisonnable et ont également promis de respecter les accords internationaux sur la lutte contre les djihadistes.
La coalition de l'opposition, qui avait fait campagne pour la démission de M. Keïta, a appelé à un rassemblement vendredi pour célébrer son départ.
Jeudi, la Communauté économique des États d'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) a déclaré qu'elle enverrait des émissaires pour assurer le retour de l'ordre constitutionnel.
Elle a également appelé à une "mise en place immédiate" de la Force en attente de la CEDEAO, une force multidisciplinaire composée de militaires, de civils et de policiers, qui est intervenue lors de précédentes crises dans la région mais toujours dans des pays beaucoup plus petits que le Mali.
Il y a une présence militaire accrue en dehors des ministères du gouvernement dans la capitale, Bamako, mais les magasins et les entreprises ont rouvert.
Le Mali, un vaste pays qui s'étend dans le désert du Sahara, est l'un des plus pauvres du monde et a connu plusieurs coups d'État. Il se bat actuellement pour contenir une vague d'attaques djihadistes et de violences ethniques.
Certains craignent que les militants islamistes ne profitent de ce coup d'État, comme ils l'ont fait à la suite du précédent coup d'État militaire, en 2012.
M. Keïta a remporté un second mandat lors des élections de 2018, mais depuis juin, il a dû faire face à d'énormes manifestations de rue à cause de la corruption, de la mauvaise gestion de l'économie et des élections législatives contestées.
Qu'ont dit les chefs militaires ?
"Nous allons mettre en place un conseil de transition, avec un président de transition qui sera soit militaire soit civil", a déclaré le colonel Ismaël Wagué, porte-parole de la junte, à la chaîne de télévision France 24.
"Nous sommes en contact avec la société civile, les partis d'opposition, la majorité, tout le monde, pour essayer de mettre en place la transition".
La transition se fera "aussi vite que possible", a-t-il ajouté.
La junte a également annoncé que les frontières du Mali seraient rouvertes, à partir de vendredi à 00 h 00.
Que dit l'opposition ?
L'un des partis de la coalition d'opposition M5, la CMAS, a déclaré qu'il soutiendrait le leader du coup d'Etat dans "l'élaboration d'une feuille de route" vers de nouvelles élections et a appelé à des rassemblements vendredi "pour célébrer la victoire du peuple malien".
Après avoir rencontré les putschistes, le chef du mouvement d'opposition M5 du Mali, l'imam conservateur Mahmoud Dicko, a annoncé qu'il se retirait de la vie politique. Aucune raison n'a été donnée.
M. Dicko a été l'un des principaux acteurs des grandes manifestations de rue qui ont appelé M. Keïta à démissionner.
Qu'ont dit les dirigeants du monde ?
"Le Mali est dans une situation critique, avec des risques graves qu'un affaissement de l'Etat et des institutions n'entraîne des revers dans la lutte contre le terrorisme et le crime organisé, avec toutes les conséquences pour l'ensemble de notre communauté", ont déclaré les 15 membres de la CEDEAO à l'issue d'un sommet par visioconférence.
L'Union africaine avait auparavant suspendu le Mali, déclarant que les coups d'État militaires étaient "quelque chose du passé que nous ne pouvons plus accepter".
Le président français Emmanuel Macron a déclaré que la France et l'Allemagne condamnaient le coup d'État et souhaitaient une transition la plus rapide possible vers un régime civil.
La France, ancienne puissance coloniale du Mali, a plusieurs milliers de troupes basées au Mali qui combattent les groupes militants islamistes et sa ministre des forces armées, Florence Parly, a tweeté que cette opération se poursuivrait.
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