Faute de grives, on mange des merles, dit le proverbe. Dans le cas du PSG, le merle a pris l’apparence d’une Coupe de la Ligue. Une dizaine de jours après son élimination face à Chelsea (3-1, 0-2) en Ligue des champions, le club de la capitale s’est adjugé ce trophée pour la quatrième fois de son histoire, samedi soir, aux dépens de Lyon (2-1), devenant ainsi le seul recordman de l’épreuve. Dans un climat tendu depuis la claque reçue à Stamford Bridge - et que le revers (0-1) concédé à Gerland en Championnat le week-end dernier n’a pas arrangé -, les joueurs de Laurent Blanc ont également redonné un peu de crédit à leur entraîneur. Alors qu’un certain flou entoure toujours son avenir, le technicien pourra s’enorgueillir d’avoir fait mieux que son prédécesseur Carlo Ancelotti. Même si le titre de champion de France n’est pas mathématiquement acquis, on voit mal ce qui pourrait empêcher le PSG de réaliser le premier doublé Championnat-Coupe de la Ligue de son histoire.
La réduction du score de Lacazette (56e) et la manière dont le PSG a subi par la suite en attestent : le club de la capitale n’a toutefois pas maîtrisé sa finale aussi bien que sa première période le suggérait. Cible des critiques depuis la blessure d’Ibrahimovic - et par ricochet depuis son repositionnement en pointe -,Edinson Cavani n’a eu besoin que de trois minutes pour retrouver l’efficacité qui semblait l’avoir abandonné ces dernières semaines. Suite à un très bon travail de Maxwell, l’international uruguayen a devancé la sortie de Lopes et inscrit le but qu’il avait manqué quasiment au même moment une semaine plus tôt à Gerland. Sur sa lancée, l’ancien Napolitain a profité d’un penalty pour doubler la mise juste après la demi-heure de jeu (32e). Problème : à l’origine de cette sentence, le contact litigieux entre Lucas et Lopes semblait avoir eu lieu à l’extérieur de la surface.
Paris a sanctionné le manque d'audace des Lyonnais
Les deux buts du PSG ont sanctionné le manque d’audace et d’imagination des Lyonnais. A l’exception de deux occasions pour Gomis en début de match (6e, 10e), l’OL n’est pas parvenu à sortir du plan de jeu que lui avait certainement imposé Rémi Garde. Comprendre : une grosse discipline tactique pour profiter du moindre contre. Lyon n’en a pas eu, et il a par conséquent fallu attendre une relance manquée de Thiago Silva et un effort solitaire de Lacazette (qui a résisté au retour d’Alex) pour relancer le suspense. Recroquevillés dans leur camp, les Parisiens ont peut-être repensé à ce moment-là au but du 3-0 manqué par Cavani à la 36e. Ils ont également tremblé lorsque Fakir s’est infiltré dans leur surface avant d’échouer dans le petit filet de Douchez (79e). S’ils ont mieux fini que les Parisiens - qui auraient toutefois pu refaire le break par Ménez (90e+ 3) -, les Lyonnais venaient de laisser passer leurs chances. Pour la quatrième fois en cinq finales, l’OL a laissé la Coupe de la Ligue lui échapper.
Avec Lequipe.fr
La réduction du score de Lacazette (56e) et la manière dont le PSG a subi par la suite en attestent : le club de la capitale n’a toutefois pas maîtrisé sa finale aussi bien que sa première période le suggérait. Cible des critiques depuis la blessure d’Ibrahimovic - et par ricochet depuis son repositionnement en pointe -,Edinson Cavani n’a eu besoin que de trois minutes pour retrouver l’efficacité qui semblait l’avoir abandonné ces dernières semaines. Suite à un très bon travail de Maxwell, l’international uruguayen a devancé la sortie de Lopes et inscrit le but qu’il avait manqué quasiment au même moment une semaine plus tôt à Gerland. Sur sa lancée, l’ancien Napolitain a profité d’un penalty pour doubler la mise juste après la demi-heure de jeu (32e). Problème : à l’origine de cette sentence, le contact litigieux entre Lucas et Lopes semblait avoir eu lieu à l’extérieur de la surface.
Paris a sanctionné le manque d'audace des Lyonnais
Les deux buts du PSG ont sanctionné le manque d’audace et d’imagination des Lyonnais. A l’exception de deux occasions pour Gomis en début de match (6e, 10e), l’OL n’est pas parvenu à sortir du plan de jeu que lui avait certainement imposé Rémi Garde. Comprendre : une grosse discipline tactique pour profiter du moindre contre. Lyon n’en a pas eu, et il a par conséquent fallu attendre une relance manquée de Thiago Silva et un effort solitaire de Lacazette (qui a résisté au retour d’Alex) pour relancer le suspense. Recroquevillés dans leur camp, les Parisiens ont peut-être repensé à ce moment-là au but du 3-0 manqué par Cavani à la 36e. Ils ont également tremblé lorsque Fakir s’est infiltré dans leur surface avant d’échouer dans le petit filet de Douchez (79e). S’ils ont mieux fini que les Parisiens - qui auraient toutefois pu refaire le break par Ménez (90e+ 3) -, les Lyonnais venaient de laisser passer leurs chances. Pour la quatrième fois en cinq finales, l’OL a laissé la Coupe de la Ligue lui échapper.
Avec Lequipe.fr
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