La vaccination reste très inégale dans le monde, et le variant Delta provoque des flambées épidémiques dans certaines régions d’Asie et d’Afrique notamment.
Le partenariat international COVAX, qui vise à garantir l’accès aux vaccins des pays les plus pauvres, fonctionne mais à un rythme encore beaucoup trop faible. Les pays du G7 ont annoncé lors de leur dernière réunion qu’ils feront don de 870 millions de doses, principalement par l’intermédiaire de COVAX. La France, elle, a annoncé cette semaine qu’elle allait faire parvenir plus d’un million de doses de vaccins à la Tunisie, pays ravagé par l’épidémie, avec le taux de mortalité lié au Covid-19 le plus fort de tout le continent africain.
Un fossé grandissant entre les pays
Il existe un fossé économique entre les pays où l’on vaccine le plus, comme les États-Unis où l'on attend une croissance autour de 6,8 % cette année, et les pays où l’on constate des retards dans la distribution des doses.
Dans les 29 économies les plus pauvres, dont 23 se situent en Afrique, seulement 0,3 % de la population a reçu une dose de vaccin. Leur PIB combiné ne sera que de 2,9 % cette année, au lieu des 3,4 % annoncés il y a six mois, si l’on en croit The Economist. Ce sera leur deuxième plus mauvaise performance en deux décennies. La pire étant celle de 2020.
Enfin, autre ombre au tableau, la faim qui progresse dans le monde de 18 % sur un an selon la FAO, l’agence de l’ONU pour l’agriculture et l’alimentation qui craint des effets à long terme sur la sécurité alimentaire mondiale.
Le vaccin est devenu une arme économique
Tout comme dans les années 1970, quand le pétrole portait l’économie mondiale, c’est aujourd’hui le vaccin contre le Covid qui est devenu une denrée vitale.
Ces vaccins sont produits par une poignée de pays qui s’empressent de mettre en place des pass sanitaires face au variant Delta, comme c’est le cas à partir d’aujourd’hui en France. Ce variant est présent dans 104 pays selon l’OMS. Le patron de l’Organisation mondiale de la santé dénonce de son côté le manque de solidarité et la cupidité de ceux qui pensent déjà à l’injection d’une troisième dose de vaccin anti Covid.
Certains pays sont en train de commander des millions de doses de rappel tandis que d’autres n’ont pas pu vacciner leurs personnels soignants et les parties les plus vulnérables de la population, ajoute l’organisation. Elle explique qu’il n’y a pas de preuves scientifiques qui suggèrent la nécessité d’une troisième dose de vaccin.
Le variant Delta met la pagaille dans les places boursières
En début de semaine, les grande places boursières d’Europe ont perdu plus de 2 %, de crainte d’une propagation de ce variant Delta. Les investisseurs craignent une reprise économique moins importante que prévu, et l’indice de volatilité a atteint son plus haut niveau depuis 2 mois, à 22 %. Les secteurs sensibles à la conjoncture comme le transport aérien et l’hôtellerie-restauration, qui ont particulièrement souffert, ont dévissé.
Les doutes persistent quand à un retour à la normale, signe que les investisseurs n’ont pas encore appris à vivre avec le Covid-19. Il faudra bien pourtant que les marchés intègrent cette donne alors que le coronavirus semble être là pour durer.
Le partenariat international COVAX, qui vise à garantir l’accès aux vaccins des pays les plus pauvres, fonctionne mais à un rythme encore beaucoup trop faible. Les pays du G7 ont annoncé lors de leur dernière réunion qu’ils feront don de 870 millions de doses, principalement par l’intermédiaire de COVAX. La France, elle, a annoncé cette semaine qu’elle allait faire parvenir plus d’un million de doses de vaccins à la Tunisie, pays ravagé par l’épidémie, avec le taux de mortalité lié au Covid-19 le plus fort de tout le continent africain.
Un fossé grandissant entre les pays
Il existe un fossé économique entre les pays où l’on vaccine le plus, comme les États-Unis où l'on attend une croissance autour de 6,8 % cette année, et les pays où l’on constate des retards dans la distribution des doses.
Dans les 29 économies les plus pauvres, dont 23 se situent en Afrique, seulement 0,3 % de la population a reçu une dose de vaccin. Leur PIB combiné ne sera que de 2,9 % cette année, au lieu des 3,4 % annoncés il y a six mois, si l’on en croit The Economist. Ce sera leur deuxième plus mauvaise performance en deux décennies. La pire étant celle de 2020.
Enfin, autre ombre au tableau, la faim qui progresse dans le monde de 18 % sur un an selon la FAO, l’agence de l’ONU pour l’agriculture et l’alimentation qui craint des effets à long terme sur la sécurité alimentaire mondiale.
Le vaccin est devenu une arme économique
Tout comme dans les années 1970, quand le pétrole portait l’économie mondiale, c’est aujourd’hui le vaccin contre le Covid qui est devenu une denrée vitale.
Ces vaccins sont produits par une poignée de pays qui s’empressent de mettre en place des pass sanitaires face au variant Delta, comme c’est le cas à partir d’aujourd’hui en France. Ce variant est présent dans 104 pays selon l’OMS. Le patron de l’Organisation mondiale de la santé dénonce de son côté le manque de solidarité et la cupidité de ceux qui pensent déjà à l’injection d’une troisième dose de vaccin anti Covid.
Certains pays sont en train de commander des millions de doses de rappel tandis que d’autres n’ont pas pu vacciner leurs personnels soignants et les parties les plus vulnérables de la population, ajoute l’organisation. Elle explique qu’il n’y a pas de preuves scientifiques qui suggèrent la nécessité d’une troisième dose de vaccin.
Le variant Delta met la pagaille dans les places boursières
En début de semaine, les grande places boursières d’Europe ont perdu plus de 2 %, de crainte d’une propagation de ce variant Delta. Les investisseurs craignent une reprise économique moins importante que prévu, et l’indice de volatilité a atteint son plus haut niveau depuis 2 mois, à 22 %. Les secteurs sensibles à la conjoncture comme le transport aérien et l’hôtellerie-restauration, qui ont particulièrement souffert, ont dévissé.
Les doutes persistent quand à un retour à la normale, signe que les investisseurs n’ont pas encore appris à vivre avec le Covid-19. Il faudra bien pourtant que les marchés intègrent cette donne alors que le coronavirus semble être là pour durer.
Autres articles
-
Guerre au Soudan: le Conseil de sécurité de l'ONU dénonce une intensification des actions militaires
-
Législatives en Géorgie: la commission électorale annonce un recomptage partiel des votes
-
Barthélémy Dias rectifie Sonko et clarifie le débat sur la cohabitation
-
RDC: l'armée et ses alliés contre-attaquent dans le territoire de Walikale face au M23
-
Mali: le chef du syndicat des gardiens de prison porté disparu après avoir critiqué le gouvernement