Seynabou Mbaye, présidente du Conseil sénégalais des Femmes (Cosef), a déploré l'absence de femmes en tête des listes nationales pour les législatives du 17 novembre. Invitée de l’émission matinale « Salam Sénégal » sur Radio Sénégal Internationale (RSI), elle a souligné que 77 listes départementales avaient cependant investi des femmes comme têtes de liste. Elle appelle la nouvelle Assemblée nationale à adopter un comportement plus inclusif et tourné vers l’avenir.
« Aucune des 41 listes nationales n'est dirigée par une femme, mais 77 listes départementales le sont. Cela montre que les femmes possèdent un leadership et une légitimité à la base, même si des obstacles ralentissent encore notre progression vers la consolidation de ce leadership », a expliqué Seynabou Mbaye.
Elle a également noté la faible présence de femmes à la tête des partis politiques. « Parmi les 400 partis politiques présents dans le pays, seulement environ 20 sont dirigés par des femmes. Les partis demandent un investissement financier, et sur ce plan, les hommes dominent. Les femmes ont toutes les ressources humaines, mais parfois, un problème financier se pose », a-t-elle souligné.
La présidente du Cosef observe cependant des progrès : « Depuis 2000, des femmes se sont présentées aux présidentielles, la dernière en date étant Anta Babacar Ngom. Nous pouvons nous attendre à d'autres candidatures féminines en 2029».
En termes de perspectives, elle a exprimé ses attentes envers la nouvelle législature : « Nous espérons qu’elle incarnera une rupture, en termes de comportement, de travail et d’écoute des aspirations des Sénégalais. Les députés doivent pleinement connaître et assumer leurs missions ».
Soucieuse de la bonne participation des femmes à l’Assemblée nationale, la présidente de Cosef organise des séances de formation pour les femmes sur leur comportement. « Il faut que les femmes aient leur propre discours, connaissent le programme de leur formation politique, aient une bonne communication et sachent ce qu’implique le rôle de député », a-t-elle informé.
« Aucune des 41 listes nationales n'est dirigée par une femme, mais 77 listes départementales le sont. Cela montre que les femmes possèdent un leadership et une légitimité à la base, même si des obstacles ralentissent encore notre progression vers la consolidation de ce leadership », a expliqué Seynabou Mbaye.
Elle a également noté la faible présence de femmes à la tête des partis politiques. « Parmi les 400 partis politiques présents dans le pays, seulement environ 20 sont dirigés par des femmes. Les partis demandent un investissement financier, et sur ce plan, les hommes dominent. Les femmes ont toutes les ressources humaines, mais parfois, un problème financier se pose », a-t-elle souligné.
La présidente du Cosef observe cependant des progrès : « Depuis 2000, des femmes se sont présentées aux présidentielles, la dernière en date étant Anta Babacar Ngom. Nous pouvons nous attendre à d'autres candidatures féminines en 2029».
En termes de perspectives, elle a exprimé ses attentes envers la nouvelle législature : « Nous espérons qu’elle incarnera une rupture, en termes de comportement, de travail et d’écoute des aspirations des Sénégalais. Les députés doivent pleinement connaître et assumer leurs missions ».
Soucieuse de la bonne participation des femmes à l’Assemblée nationale, la présidente de Cosef organise des séances de formation pour les femmes sur leur comportement. « Il faut que les femmes aient leur propre discours, connaissent le programme de leur formation politique, aient une bonne communication et sachent ce qu’implique le rôle de député », a-t-elle informé.
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