Le panel de la conférence sur la crise financière internationale
Le professeur Mamadou Moustapha Kassé a décortiqué, dépecé la crise financière internationale pour faire comprendre ses tenants et ses aboutissants aux participants à cette conférence organisée par l’Institut supérieur des finances de Dakar. C’est dans ce exercice qu’il a pointé du doigt les institutions de gouvernance internationale telles que l’Organisation des Nations Unies (ONU), la Banque mondiale et le Fonds monétaires international (FMI) disqualifié le Fonds monétaire international.
«Il faut repenser le système de gouvernance internationale. J’ai jamais partagé les méthodes du FMI et de la BM. Ils nous mènent vers la catastrophe. Il faut changer leur mode de gouvernance d’autant plus qu’ils ne gèrent plus que nous», a déclaré le professeur d’Economie à l’Université Cheikh Anta Diop (UCAD) de Dakar. Dans la crise asiatique, a-t-il cité en exemple, «elles (ces insitutions) ne pouvaient rien faire parce qu’ils n’avaient les ressources, il a fallu que les Etats réagissent. Il est évident que ces institutions de gouvernance doivent être repensées».
Pour redorer le blason de ces institutions, il a signalé que «la réflexion est dans deux directions : il faut des réformes profondes des instances de gouvernances mondiales notamment avec des mécanismes de régulations politiques, sociales, économiques. Il faut que l’unilatéralisme de l’ONU arrête». Ce que l’économiste africain n’arrive pas à comprendre, c’est le concept «communauté internationale». Mamadou Moustapha Kassé de s’interroger : «qui est derrière cette communauté internationale ? Qui est la communauté internationale ? Ce n’est personne», a-t-clamé. Selon lui, «il suffit que la France, les USA, la Grande Bretagne ou que l’Allemagne réagissent, prennent des mesures pour qu’on attribue cela à la communauté internationale».
Il est d’avis qu’il faut revenir sur les attributions initiales du FMI qui étaient de réglementer le marché mondial. Il faut aussi, selon lui, instaurer une véritable démocratie mondiale et pour cela, il faut des biens publics au niveau mondial que sont la Santé, l’Education les technologies, l’environnement.
Le conseiller spécial du président de la République chargé des affaires économiques a évoqué les plans de relance que les différents pays ont concocté pour se tirer d’affaire pour affirmer : «Je ne suis pas du tout optimiste par rapport à ces plans de relance. Je ne pense pas qu’ils arriveront à quelque chose. Je ne suis pas trop pessimiste mais je ne pense pas que cela puisse avoir les résultats escomptés».
«Il faut repenser le système de gouvernance internationale. J’ai jamais partagé les méthodes du FMI et de la BM. Ils nous mènent vers la catastrophe. Il faut changer leur mode de gouvernance d’autant plus qu’ils ne gèrent plus que nous», a déclaré le professeur d’Economie à l’Université Cheikh Anta Diop (UCAD) de Dakar. Dans la crise asiatique, a-t-il cité en exemple, «elles (ces insitutions) ne pouvaient rien faire parce qu’ils n’avaient les ressources, il a fallu que les Etats réagissent. Il est évident que ces institutions de gouvernance doivent être repensées».
Pour redorer le blason de ces institutions, il a signalé que «la réflexion est dans deux directions : il faut des réformes profondes des instances de gouvernances mondiales notamment avec des mécanismes de régulations politiques, sociales, économiques. Il faut que l’unilatéralisme de l’ONU arrête». Ce que l’économiste africain n’arrive pas à comprendre, c’est le concept «communauté internationale». Mamadou Moustapha Kassé de s’interroger : «qui est derrière cette communauté internationale ? Qui est la communauté internationale ? Ce n’est personne», a-t-clamé. Selon lui, «il suffit que la France, les USA, la Grande Bretagne ou que l’Allemagne réagissent, prennent des mesures pour qu’on attribue cela à la communauté internationale».
Il est d’avis qu’il faut revenir sur les attributions initiales du FMI qui étaient de réglementer le marché mondial. Il faut aussi, selon lui, instaurer une véritable démocratie mondiale et pour cela, il faut des biens publics au niveau mondial que sont la Santé, l’Education les technologies, l’environnement.
Le conseiller spécial du président de la République chargé des affaires économiques a évoqué les plans de relance que les différents pays ont concocté pour se tirer d’affaire pour affirmer : «Je ne suis pas du tout optimiste par rapport à ces plans de relance. Je ne pense pas qu’ils arriveront à quelque chose. Je ne suis pas trop pessimiste mais je ne pense pas que cela puisse avoir les résultats escomptés».
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