Plusieurs centaines, voire des milliers de morts: les autorités craignent un bilan humain très lourd à Mayotte, le département le plus pauvre de France dévasté par le cyclone Chido, où les secours ont été renforcés dimanche par pont aérien.
"Je pense qu'il y aura certainement plusieurs centaines, peut-être approcherons-nous le millier, voire quelques milliers" de morts au vu de la "violence" du cyclone, a déclaré le préfet de Mayotte François-Xavier Bieuville sur la chaîne publique Mayotte la 1ère.
Mais il sera "très difficile d'avoir un bilan final" étant donné que la tradition musulmane, très ancrée dans le petit archipel de l'océan Indien, veut que les défunts soient enterrés "dans les 24 heures", a précisé le représentant de l'Etat.
En outre, la population clandestine de Mayotte dépasse les 100.000 personnes selon le ministère de l'Intérieur - sur quelque 320.000 habitants officiellement dénombrés -, ce qui rend improbable un décompte des morts exhaustif.
Têtes de proue d'un pont aérien et maritime organisé depuis l'île de La Réunion, territoire français distant de 1.400 km à vol d'oiseau, deux premiers avions transportant du matériel de secours et des personnels médicaux ont atterri à Mayotte dans la journée de dimanche.
Les ministres démissionnaires de l'Intérieur et des Outre-mer, Bruno Retailleau et François-Noël Buffet, sont attendus à Mayotte lundi en fin de matinée.
Une course contre la montre s'est engagée pour apporter de l'aide ainsi que rétablir l'approvisionnement en eau, nourriture et électricité dans les zones, très nombreuses, qui en étaient encore privées dimanche. Des files d'attente se sont étirées devant des supermarchés.
"Je pense qu'il y aura certainement plusieurs centaines, peut-être approcherons-nous le millier, voire quelques milliers" de morts au vu de la "violence" du cyclone, a déclaré le préfet de Mayotte François-Xavier Bieuville sur la chaîne publique Mayotte la 1ère.
Mais il sera "très difficile d'avoir un bilan final" étant donné que la tradition musulmane, très ancrée dans le petit archipel de l'océan Indien, veut que les défunts soient enterrés "dans les 24 heures", a précisé le représentant de l'Etat.
En outre, la population clandestine de Mayotte dépasse les 100.000 personnes selon le ministère de l'Intérieur - sur quelque 320.000 habitants officiellement dénombrés -, ce qui rend improbable un décompte des morts exhaustif.
Têtes de proue d'un pont aérien et maritime organisé depuis l'île de La Réunion, territoire français distant de 1.400 km à vol d'oiseau, deux premiers avions transportant du matériel de secours et des personnels médicaux ont atterri à Mayotte dans la journée de dimanche.
Les ministres démissionnaires de l'Intérieur et des Outre-mer, Bruno Retailleau et François-Noël Buffet, sont attendus à Mayotte lundi en fin de matinée.
Une course contre la montre s'est engagée pour apporter de l'aide ainsi que rétablir l'approvisionnement en eau, nourriture et électricité dans les zones, très nombreuses, qui en étaient encore privées dimanche. Des files d'attente se sont étirées devant des supermarchés.
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