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Deux morts en deux mois :les populations de Gounass dans la tourmente

Encore un meurtre dans la banlieue. Et encore à Médina Gounass. Et c’est encore un jeune homme répondant au nom de Modou Kane âgé juste de vingt ans. En effet, les populations de la commune de Médina Gounass ne parviennent toujours pas à comprendre pourquoi ce regain de la violence. Car, en l’espace d’un mois, deux personnes ont été tuées.



Deux morts en deux mois :les populations de Gounass dans la tourmente
Elles sont inquiètes et traumatisées. Ces populations de la banlieue en particulier celles de Médina Gounass. On se rappelle, il y a juste un mois, un certain, Babacar Diagne, un jeune homme de 18 ans et tapissier de profession, a été tué lors d'une séance de lutte traditionnelle dans la même commune d’arrondissement. Une mort atroce qui avait suscité beaucoup de commentaires et d’indignations. Et c’est par la suite que la police a pu mettre la main sur son commanditaire «Boy Djinné», qui fut déféré à Reubeuss.

Et lundi dernier, une autre personne a reçu deux coups de couteau dans la région du cœur. Suffisant pour que les populations tirent la sonnette d’alarme. Mais, un autre problème vient s’ajouter à la liste. C’est le manque d’éclairage public dans ladite commune. «Nos rues sont mal éclairées. De même, l’intérieur des quartiers. Et c’est ce qui favorise les agressions. Il n’y a pas de sécurité. On dirait que le police est absente à Guédiawaye», lancent des jeunes qui n’ont pu contenir leur colère. «Il faut que cela cesse des dispositions doivent être prises pour que Médina Gounass ne soit plus le nid des fauteurs de troubles». Ainsi, un autre facteur semble être la cause de ces nombreuses victimes. Ce sont les bassins à ciel ouverts. Pour ce vieux trouvé en face de chez lui, il n’y a pas de lumière au niveau des bassins et des gens y jette du n’importe quoi. «Nos filles sont souvent agressées par des bandits qui profitent de cette situation de ténèbres. Personne n’est à l’abri du danger. Et certains parents, suite à la prière de Timis, préfèrent ne plus sortir, ni envoyer leur progéniture à la boutique». Il est rare de voir une personne circuler sans arme blanche. C’est le constat fait par Cheikh Fall, boutiquier à son état. Pour lui, «il est très difficile de vivre en paix car tout le temps, des gens malintentionnés essaient de nous arracher le pain à la bouche
».
Ainsi, les populations de Gounass n’excluent pas de descendre dans la rue pour se faire entendre.
Abdoul K. Diop (Correspondant dans la banlieue)

Jean Louis DJIBA

Mercredi 26 Octobre 2011 - 00:01


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