À 18 ans, il prend part à la seconde guerre mondiale sous le drapeau français. Il rejoint l’armée de l’air en tant qu’ engagé volontaire en pour la durée de la guerre. Démobilisé en , il est rappelé à l’activité en , avant d’être à nouveau démobilisé en 1945. Il poursuit des études d’ingénieur aéronautique en France tout en décidant de passer son baccalauréat modernes qui lui ouvre les portes de la Sorbonne. Il y obtient une licence ès-lettres d’enseignement et préside parallèlement l’Association des Étudiants de Paris puis fonde la Fédération des étudiants d'Afrique noire en France.
De 1951 à 1953, il est professeur au collège de Rosso en Mauritanie, avant de revenir au Sénégal où il crée et dirige de 1952 à 1957 le Service de l’Éducation de base et est nommé chef des Missions d'éducation de base de Darou Mousty, Badiana, Sénédoubou puis Gaya. Il enseigne l’Histoire et la Géographie jusqu’en 1966 ; notamment au lycée Faidherbe de Saint-Louis puis à l'école normale supérieure de Dakar. Il préside en 1965 à Abidjan la conférence des experts chargés de proposer la réforme des programmes d’histoire et de géographie des États francophones d’Afrique noire et de Madagascar.
De 1951 à 1953, il est professeur au collège de Rosso en Mauritanie, avant de revenir au Sénégal où il crée et dirige de 1952 à 1957 le Service de l’Éducation de base et est nommé chef des Missions d'éducation de base de Darou Mousty, Badiana, Sénédoubou puis Gaya. Il enseigne l’Histoire et la Géographie jusqu’en 1966 ; notamment au lycée Faidherbe de Saint-Louis puis à l'école normale supérieure de Dakar. Il préside en 1965 à Abidjan la conférence des experts chargés de proposer la réforme des programmes d’histoire et de géographie des États francophones d’Afrique noire et de Madagascar.
Son entrée en politique
En 1955, les conflits entre les deux principaux partis sénégalais tournent à l’affrontement. C’est le moment qui pousse Amadou Mahtar Mbow à se lancer en politique avec des amis, pour « transformer le pays » et y instaurer la solidarité, la paix et rassembler tous les Sénégalais. Il contacte Senghor, député du Sénégal et vieille connaissance et lui propose ses services. Il devient ministre de l’Education, de la Culture, de la Jeunesse et des Sports de 1957 à 1958 et démissionne ensuite pour s’engager dans la lutte pour l’indépendance de son pays, effective en 1960. Il occupe par la suite les postes de ministre de l’Education nationale de 1966 à 1968 puis de la Culture et la Jeunesse jusqu’à 1970.
En 1970 il est d'abord nommé sous-directeur général de l'UNESCO pour l’éducation. Puis, élu en 1974 et réélu en 1980, il est directeur général de l'UNESCO de 1974 à 1987. Sous sa direction, la commission dirigée par Sean MacBridge délivre un rapport intitulé Many Voices, One World qui présente des recommandations pour établir un nouvel ordre mondial de l'information et de communication, plus équitable.
En 2008, âgé de 87 ans, il accepte de présider les Assises nationales du Sénégal lancées par le Front Siggil Senegaal qui ont réuni pendant près d'un an les principaux partis d'opposition au pouvoir du président Abdoulaye Wade et des dizaines d'organisations diverses. Expérimenté et conscient de ses responsabilités, il avait auparavant rencontré le chef de l'État, les représentants de la société civile, ainsi que les dignitaires religieux. Le il a officiellement prononcé la clôture des Assises.
En , le président Macky Sall inaugure une université à Diamniado qui porte le nom d'Amadou-Mahtar M'Bow.
PressAfrik et wikipedia.com
En 1955, les conflits entre les deux principaux partis sénégalais tournent à l’affrontement. C’est le moment qui pousse Amadou Mahtar Mbow à se lancer en politique avec des amis, pour « transformer le pays » et y instaurer la solidarité, la paix et rassembler tous les Sénégalais. Il contacte Senghor, député du Sénégal et vieille connaissance et lui propose ses services. Il devient ministre de l’Education, de la Culture, de la Jeunesse et des Sports de 1957 à 1958 et démissionne ensuite pour s’engager dans la lutte pour l’indépendance de son pays, effective en 1960. Il occupe par la suite les postes de ministre de l’Education nationale de 1966 à 1968 puis de la Culture et la Jeunesse jusqu’à 1970.
En 1970 il est d'abord nommé sous-directeur général de l'UNESCO pour l’éducation. Puis, élu en 1974 et réélu en 1980, il est directeur général de l'UNESCO de 1974 à 1987. Sous sa direction, la commission dirigée par Sean MacBridge délivre un rapport intitulé Many Voices, One World qui présente des recommandations pour établir un nouvel ordre mondial de l'information et de communication, plus équitable.
En 2008, âgé de 87 ans, il accepte de présider les Assises nationales du Sénégal lancées par le Front Siggil Senegaal qui ont réuni pendant près d'un an les principaux partis d'opposition au pouvoir du président Abdoulaye Wade et des dizaines d'organisations diverses. Expérimenté et conscient de ses responsabilités, il avait auparavant rencontré le chef de l'État, les représentants de la société civile, ainsi que les dignitaires religieux. Le il a officiellement prononcé la clôture des Assises.
En , le président Macky Sall inaugure une université à Diamniado qui porte le nom d'Amadou-Mahtar M'Bow.
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