A une semaine des élections de mi-mandat, Donald Trump annonce son intention d’abolir le droit du sol.. Dans un entretien exclusif au site Axios qui sera diffusé dimanche sur la chaîne privée HBO, le président américain estime ridicule que les enfants nés aux Etats-Unis de parents sans papiers puissent disposer de la nationalité américaine.
Donald Trump l’assure : un simple décret présidentiel suffit à remettre en cause le droit du sol. Mais un tel texte serait immédiatement contesté devant les tribunaux, car il remettrait en cause le 14ie amendement de la Constitution qui qualifie de citoyen américain tout enfant né sur le territoire.
Le chef de la majorité à la chambre, Paul Ryan, a lui-même reconnu qu’il était impossible de modifier la Constitution par décret. Mais les républicains sont prêts à mener bataille jusqu’à la Cour suprême où ils détiennent désormais la majorité.
Ils entendent faire valoir que cet amendement ne peut pas s’appliquer aux personnes illégalement présentes dans le pays.
En attendant, et à une semaine des élections de mi-mandat, cette déclaration de Donald Trump vise avant tout à mobiliser son électorat. Le président se présente comme le seul à même de lutter contre l’immigration clandestine, qu’il décrit comme un danger existentiel pour les Etats-Unis.
Même si en réalité, ce sont bien des Américains de souche qui ont semé la terreur ces derniers temps aux Etats Unis, que ce soit à Pittsburgh lors de l’attaque antisémite de samedi ou lors des multiples massacres au fusil semi-automatique commis au cours de l’année écoulée.
RFI
Donald Trump l’assure : un simple décret présidentiel suffit à remettre en cause le droit du sol. Mais un tel texte serait immédiatement contesté devant les tribunaux, car il remettrait en cause le 14ie amendement de la Constitution qui qualifie de citoyen américain tout enfant né sur le territoire.
Le chef de la majorité à la chambre, Paul Ryan, a lui-même reconnu qu’il était impossible de modifier la Constitution par décret. Mais les républicains sont prêts à mener bataille jusqu’à la Cour suprême où ils détiennent désormais la majorité.
Ils entendent faire valoir que cet amendement ne peut pas s’appliquer aux personnes illégalement présentes dans le pays.
En attendant, et à une semaine des élections de mi-mandat, cette déclaration de Donald Trump vise avant tout à mobiliser son électorat. Le président se présente comme le seul à même de lutter contre l’immigration clandestine, qu’il décrit comme un danger existentiel pour les Etats-Unis.
Même si en réalité, ce sont bien des Américains de souche qui ont semé la terreur ces derniers temps aux Etats Unis, que ce soit à Pittsburgh lors de l’attaque antisémite de samedi ou lors des multiples massacres au fusil semi-automatique commis au cours de l’année écoulée.
RFI
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