Le Nigeria a infligé une amende de 220 millions de dollars (202 millions d'euros) au groupe américain Meta, maison mère de Facebook et WhatsApp, pour des violations « multiples et répétées » de la protection des données et des droits des consommateurs, selon les autorités.
Cette décision est le résultat d'une enquête d'envergure de plus de trois ans menée conjointement par la Commission fédérale de la concurrence et de la protection des consommateurs et de la Commission nigériane de protection des données. La partie nigériane précise dans un communiqué que Meta a transmis une partie des informations demandées par les enquêteurs. Elle précise également que les équipes ont pu échanger avec des représentants du géant des réseaux sociaux de manière répétée jusqu'à tout récemment.
Les conclusions de l'enquête retiennent cinq faits contre Meta : le refus aux Nigérians de choisir par eux-mêmes le partage de données, le transfert et le partage hors du pays de données personnelles d'utilisateurs nigérians en violation de la loi, l'abus de position dominante ou encore des discriminations et des disparités de traitement.
Le géant américain fait face depuis plusieurs mois à la multiplication des poursuites de ce genre. Sur le continent, l'Afrique du Sud a été la première à mener des démarches. Début juillet, c'est l'Union européenne qui épinglait Meta pour violation des règles sur l'utilisation des données personnelles.
Cette décision est le résultat d'une enquête d'envergure de plus de trois ans menée conjointement par la Commission fédérale de la concurrence et de la protection des consommateurs et de la Commission nigériane de protection des données. La partie nigériane précise dans un communiqué que Meta a transmis une partie des informations demandées par les enquêteurs. Elle précise également que les équipes ont pu échanger avec des représentants du géant des réseaux sociaux de manière répétée jusqu'à tout récemment.
Les conclusions de l'enquête retiennent cinq faits contre Meta : le refus aux Nigérians de choisir par eux-mêmes le partage de données, le transfert et le partage hors du pays de données personnelles d'utilisateurs nigérians en violation de la loi, l'abus de position dominante ou encore des discriminations et des disparités de traitement.
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