En tant que juriste, ce professeur de droit, la trentaine, s’est appesanti sur la sanction. Il impute la responsabilité à L’Etat. « L’Etat doit prendre ses responsabilités. Mais il ne peut pas contrôler tous les bâtiments que l’on construit. Il doit imposer des normes techniques. C’est-à-dire aucun bâtiment ne doit être construite s’il n’y pas des normes architecturales. Le passage chez l’architecte doit être obligatoire. Ensuite ceux qui construisent aient des permis de construire qui sont délivrés selon les normes. Je ne parle pas des permis de complaisance, des permis qui sont falsifiés», dit-il.
Selon le juriste, le problème se situe à deux niveaux. « L’Etat doit jouer un rôle fondamental. Parce qu’il doit veiller à la sécurité des citoyens. C’est un rôle fondamental. Parce qu’il y a beaucoup d’anarchie à ce niveau. Imaginez, tout le monde est maçon. Alors que ce métier demande une certaine qualification professionnelle. Même les diplômés chômeurs sont transformés en maçons. Parce qu’ils se font embaucher comme des manœuvres dans les chantiers ».
Mais la première responsabilité incombe au propriétaire des maisons. « Tu n’as pas les moyens qu’il faut pour faire de bonnes constructions. Vous savez, il y a des normes techniques. Pour soulever son fondement il faut des fers de 12 où de 13. Ce sont les fers les plus solides. En suite, le ciment doit être assez fort pour pouvoir résister. Par exemple, là où on devait mettre dix sacs de ciment, l’on y met quatre. C’est une économie mais cette économie n’est pas réalisée par le propriétaire, mais par les maçons. Mais le propriétaire a la responsabilité de veiller par la bonne exécution du chantier. Ce sont des édifices qui sont appelés à abriter du public ».
Il ajoute, « il faut qu’il y ait des normes pour imposer à tous ceux qui décident de construire, de passer chez les architectes et non chez les géomètres. Il faut qu’il y ait un plan architectural avant toute construction. Ce passage doit être obligatoire, il doit être imposé. Mais ce qui est regrettable, non seulement ils ne consultent pas les architectes, mais ils n’ont même pas de permis de construire. Il faut une réglementation sévère à ce niveau. En veillant à ceux qui travaillent dans le milieu de la construction d’être de véritables professionnels ».
Le juriste charge aussi les locataires. « Même si c’est écrit sur le bâtiment «risque d’effondrement», les gens continuent d’y habiter. Parce qu’ils n’ont pas où aller. Imagine, tu habites dans une maison à la médina, héritée de ton grand père, tu n’as pas les moyen de te payer un loyer. Si la maison est vétuste tu es obligé de rester. Et pis encore, on se remet à Dieu. « Dieu est grand » oui ! Dieu est grand ! », a-t-il expliqué. Il termine par dire qu’ « il faut prendre des mesures sévères. Cela existe dans tous les pays civilisés. Un bâtiment qui s’effondre, et je suis sûr qu’il n’est même pas assuré. Alors, que va devenir les familles des victimes ? », s’interroge-t-il. Selon lui, la responsabilité devait être engagée.
Abordant dans le même sens, Madame Samb, interpelle les propriétaires de maison, mais aussi l’Etat. Selon elle, il faut un contrôle strict surtout sur la plomberie et la canalisation des bâtiments.
Léontine Gomis et Fatou Sène, rencontrées aux allées Khalifa Ababacar Sy, accusent les constructeurs et les propriétaires de maison.
Selon le juriste, le problème se situe à deux niveaux. « L’Etat doit jouer un rôle fondamental. Parce qu’il doit veiller à la sécurité des citoyens. C’est un rôle fondamental. Parce qu’il y a beaucoup d’anarchie à ce niveau. Imaginez, tout le monde est maçon. Alors que ce métier demande une certaine qualification professionnelle. Même les diplômés chômeurs sont transformés en maçons. Parce qu’ils se font embaucher comme des manœuvres dans les chantiers ».
Mais la première responsabilité incombe au propriétaire des maisons. « Tu n’as pas les moyens qu’il faut pour faire de bonnes constructions. Vous savez, il y a des normes techniques. Pour soulever son fondement il faut des fers de 12 où de 13. Ce sont les fers les plus solides. En suite, le ciment doit être assez fort pour pouvoir résister. Par exemple, là où on devait mettre dix sacs de ciment, l’on y met quatre. C’est une économie mais cette économie n’est pas réalisée par le propriétaire, mais par les maçons. Mais le propriétaire a la responsabilité de veiller par la bonne exécution du chantier. Ce sont des édifices qui sont appelés à abriter du public ».
Il ajoute, « il faut qu’il y ait des normes pour imposer à tous ceux qui décident de construire, de passer chez les architectes et non chez les géomètres. Il faut qu’il y ait un plan architectural avant toute construction. Ce passage doit être obligatoire, il doit être imposé. Mais ce qui est regrettable, non seulement ils ne consultent pas les architectes, mais ils n’ont même pas de permis de construire. Il faut une réglementation sévère à ce niveau. En veillant à ceux qui travaillent dans le milieu de la construction d’être de véritables professionnels ».
Le juriste charge aussi les locataires. « Même si c’est écrit sur le bâtiment «risque d’effondrement», les gens continuent d’y habiter. Parce qu’ils n’ont pas où aller. Imagine, tu habites dans une maison à la médina, héritée de ton grand père, tu n’as pas les moyen de te payer un loyer. Si la maison est vétuste tu es obligé de rester. Et pis encore, on se remet à Dieu. « Dieu est grand » oui ! Dieu est grand ! », a-t-il expliqué. Il termine par dire qu’ « il faut prendre des mesures sévères. Cela existe dans tous les pays civilisés. Un bâtiment qui s’effondre, et je suis sûr qu’il n’est même pas assuré. Alors, que va devenir les familles des victimes ? », s’interroge-t-il. Selon lui, la responsabilité devait être engagée.
Abordant dans le même sens, Madame Samb, interpelle les propriétaires de maison, mais aussi l’Etat. Selon elle, il faut un contrôle strict surtout sur la plomberie et la canalisation des bâtiments.
Léontine Gomis et Fatou Sène, rencontrées aux allées Khalifa Ababacar Sy, accusent les constructeurs et les propriétaires de maison.
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