Un manifestant renvoit une canette de gaz lacrymogène vers les policiers, à proximité de l'ambassade américaine au Caire, le 13 septembre 2012.
Le Frères musulmans sont dans l’embarras. Ils avaient appelé à une grosse manifestation « pacifique », ce vendredi 14 septembre, pour protester contre le film. Une manifestation intitulée « Soutien au prophète Mahomet ».
Mais les Frères musulmans sont confrontés aujourd’hui à un problème. Ces accrochages ininterrompus depuis jeudi entre des centaines de manifestants et les forces de l’ordre aux alentours de l’ambassade américaine, située près de la place Tahrir.
Des manifestants qui semblent échapper à tout contrôle, si l’on en croit l’échec de la tentative de trêve qu’ont cherché à obtenir des cheikhs proches des Frères musulmans.
Certains responsables de la Confrérie vont même jusqu’à accuser les manifestants d’être à la solde de forces cherchant à semer le chaos, dans un pays aujourd’hui gouverné par un président Frère musulman.
Pour se laver les mains d’avance des graves débordements qui pourraient découler d’une manifestation sur Tahrir, les Frères musulmans ont indiqué qu’ils allaient éviter la célèbre place. Reste à savoir si leurs directives seront suivies.
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Ce sont essentiellement les Frères musulmans et le parti Justice et Liberté, la branche politique du mouvement, qui ont appelé à de grands rassemblements à travers tout le pays après la prière, ce vendredi, pour protester pacifiquement, ont-ils dit, contre le message de cette vidéo.
D’autres partis devraient être aussi présents. Certains, dont les libéraux et les révolutionnaires, auraient annoncé qu’ils voulaient former une chaîne humaine autour de l’ambassade, mais l’accès sera difficile.
L'inquiétude de l'administration Obama
La Maison Blanche « surveille étroitement les développements qui pourraient conduire à de nouvelles manifestations », déclare le porte-parole de la présidence américaine Jay Carney.
L’administration Obama est d’autant plus inquiète que l'on est aujourd’hui vendredi, jour de grandes prières, mais aussi traditionnel jour de manifestation pour les musulmans.
Depuis l’attaque contre le consulat de Benghazi en Libye et celle contre l’ambassade américaine au Caire, les manifestations se sont multipliées contre les postes diplomatiques américains dans le monde.
En Irak, en Iran et à Gaza, mais surtout au Yémen, où quatre personnes ont été tuées vendredi, alors que de jeunes manifestants étaient entrés dans l’enceinte de l’ambassade américaine et en ont été repoussés par la police. Le président yéménite a téléphoné à son homologue américain pour présenter ses excuses.
Source: RFI
Mais les Frères musulmans sont confrontés aujourd’hui à un problème. Ces accrochages ininterrompus depuis jeudi entre des centaines de manifestants et les forces de l’ordre aux alentours de l’ambassade américaine, située près de la place Tahrir.
Des manifestants qui semblent échapper à tout contrôle, si l’on en croit l’échec de la tentative de trêve qu’ont cherché à obtenir des cheikhs proches des Frères musulmans.
Certains responsables de la Confrérie vont même jusqu’à accuser les manifestants d’être à la solde de forces cherchant à semer le chaos, dans un pays aujourd’hui gouverné par un président Frère musulman.
Pour se laver les mains d’avance des graves débordements qui pourraient découler d’une manifestation sur Tahrir, les Frères musulmans ont indiqué qu’ils allaient éviter la célèbre place. Reste à savoir si leurs directives seront suivies.
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Ce sont essentiellement les Frères musulmans et le parti Justice et Liberté, la branche politique du mouvement, qui ont appelé à de grands rassemblements à travers tout le pays après la prière, ce vendredi, pour protester pacifiquement, ont-ils dit, contre le message de cette vidéo.
D’autres partis devraient être aussi présents. Certains, dont les libéraux et les révolutionnaires, auraient annoncé qu’ils voulaient former une chaîne humaine autour de l’ambassade, mais l’accès sera difficile.
L'inquiétude de l'administration Obama
La Maison Blanche « surveille étroitement les développements qui pourraient conduire à de nouvelles manifestations », déclare le porte-parole de la présidence américaine Jay Carney.
L’administration Obama est d’autant plus inquiète que l'on est aujourd’hui vendredi, jour de grandes prières, mais aussi traditionnel jour de manifestation pour les musulmans.
Depuis l’attaque contre le consulat de Benghazi en Libye et celle contre l’ambassade américaine au Caire, les manifestations se sont multipliées contre les postes diplomatiques américains dans le monde.
En Irak, en Iran et à Gaza, mais surtout au Yémen, où quatre personnes ont été tuées vendredi, alors que de jeunes manifestants étaient entrés dans l’enceinte de l’ambassade américaine et en ont été repoussés par la police. Le président yéménite a téléphoné à son homologue américain pour présenter ses excuses.
Source: RFI
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