« Au nom du peuple, au nom de tous les Américains, quelle que soit leur ethnie, leur genre ou la langue que leur grand-mère parle. Au nom de ma mère et de tous ceux qui se lancent dans leur trajectoire improbable. Au nom des Américains comme ceux avec qui j'ai grandi, des personnes qui travaillent dur, poursuivent leurs rêves et font attention les unes sur les autres, au nom de tous ceux dont l'histoire ne peut être écrite que dans la plus grande nation du monde, j'accepte votre nomination pour devenir présidente des États-Unis », a lancé Kamala Harris lors d'un discours devant une foule transcendée.
Dans un discours d'une quarantaine de minutes plein d'autorité, souvent solennel, parfois enflammé, Kamala Harris a promis de « tracer un nouveau chemin ». Comme d’habitude, elle est arrivée au son de la chanson de Beyoncé, « Freedom » (Liberté). La démocrate a parlé de son parcours, de son enfance, de ses parents, de son père jamaïcain et surtout de sa mère, venue d’Inde pour poursuivre son rêve d’être chercheuse et de l’exemple qu'elle lui a montré. Elle a expliqué son éducation dans des quartiers ouvriers, au milieu de gens à la peau brune, qui lui a donné le goût de défendre les gens, comme sa meilleure amie agressée sexuellement, en devenant procureure.
Elle se présente donc comme la candidate du peuple, de ceux au milieu desquels elle a grandi. Un parcours et une volonté qui l’oppose clairement à Donald Trump, présenté comme un candidat qui ne s’engage que pour lui-même et ceux qui lui prêtent allégeance, qui ont perdu la tête au sujet du droit de procréation. Elle ne cesse défendre le droit à l'accès à l'avortement, depuis que ce dernier a été invalidé au plan national par la Cour suprême, promettant une fois de plus de le rétablir si le congrès vote un texte en ce sens.
« Je serai une présidente qui nous unit autour de nos plus grandes ambitions. Une présidente qui dirige et qui écoute, qui est réaliste, pragmatique et pleine de bon sens. Une présidente qui se bat toujours pour le peuple américain », promet la démocrate.
Elle n’esquive pas la question qui pèse depuis dix mois sur l’administration, et promet de s’engager fortement en faveur du droit d’Israël à se défendre face au mouvement palestinien Hamas et aux menaces extérieures. Elle explique aussi qu’avec Joe Biden, elle fait tout pour que le massacre s’arrête et qu’elle s’engagera à l’avenir pour les aspirations du peuple palestinien à la sécurité et à son « auto-détermination ». Et elle termine en clamant que, comme le lui a appris sa mère, avec cette élection, les États-Unis doivent montrer à eux-mêmes et au reste du monde, qui ils sont vraiment.
Après avoir conclu, sous la traditionnelle avalanche de ballons aux couleurs de l'Amérique, elle est restée longtemps sur scène, à savourer l'exaltation des représentants de son parti, rejointe par son mari Doug Emhoff ainsi que par son colistier Tim Walz et des membres de leurs familles respectives.
Soulagement des démocrates
Alors que Kamala Harris est désormais officiellement la candidate démocrate à l’élection présidentielle du 5 novembre, d’ici à l’élection, il s’agit désormais de maintenir une énergie et un enthousiasme au plus haut depuis son entrée en campagne. Il y a à peine plus de trente jours, le parti démocrate était en dépression et Joe Biden se retirait. Kamala Harris prenait le relais et tout a changé, et d’abord le moral des militants.
L’explication ? Kamala Harris elle-même, selon Karine Asensio, une Américaine d’origine suisse et démocrate du Colorado. « Je l'ai rencontrée il y a deux mois, quand elle est venue au Colorado. L'énergie qu'elle a à chaque fois qu'elle rentre dans une pièce est palpable, les gens sont enthousiasmés de la voir. J'ai deux filles qui sont maintenant intéressées par la politique, parce que c'est important de se voir représenté à un niveau supérieur », explique-t-elle.
Cette énergie, il s’agit de la maintenir pour gagner une élection qui sera serrée. Pour cela, il faut « faire quelque chose » a déclaré Michelle Obama lors de cette convention. « Moi, j’habite à Astoria. Je dois aller sur le terrain et mobiliser mon quartier, mon immeuble et frapper à chaque porte pour que chaque personne aille voter. C’est maintenant. Il faut se bouger. Je vais rentrer à la maison et frapper aux portes chaque week-end, passer des coups de fils tous les soirs. Je dormirai quand je serai morte », assure Chelsea Connor, déléguée de l’État de New York.
Les démocrates partaient de loin. Mais ils ont désormais très clairement le vent dans le dos.
Candidate du peuple américain
Dans un discours d'une quarantaine de minutes plein d'autorité, souvent solennel, parfois enflammé, Kamala Harris a promis de « tracer un nouveau chemin ». Comme d’habitude, elle est arrivée au son de la chanson de Beyoncé, « Freedom » (Liberté). La démocrate a parlé de son parcours, de son enfance, de ses parents, de son père jamaïcain et surtout de sa mère, venue d’Inde pour poursuivre son rêve d’être chercheuse et de l’exemple qu'elle lui a montré. Elle a expliqué son éducation dans des quartiers ouvriers, au milieu de gens à la peau brune, qui lui a donné le goût de défendre les gens, comme sa meilleure amie agressée sexuellement, en devenant procureure.
Elle se présente donc comme la candidate du peuple, de ceux au milieu desquels elle a grandi. Un parcours et une volonté qui l’oppose clairement à Donald Trump, présenté comme un candidat qui ne s’engage que pour lui-même et ceux qui lui prêtent allégeance, qui ont perdu la tête au sujet du droit de procréation. Elle ne cesse défendre le droit à l'accès à l'avortement, depuis que ce dernier a été invalidé au plan national par la Cour suprême, promettant une fois de plus de le rétablir si le congrès vote un texte en ce sens.
« Je serai une présidente qui nous unit autour de nos plus grandes ambitions. Une présidente qui dirige et qui écoute, qui est réaliste, pragmatique et pleine de bon sens. Une présidente qui se bat toujours pour le peuple américain », promet la démocrate.
L'« auto-détermination » aux Palestiniens
Mais Kamala Harris ne s’est pas cantonnée aux questions intérieures. Tout en continuant à pilonner Donald Trump, elle promet de tenir tête aux dictateurs de Russie, d’Iran, de Corée du Nord ou de Chine. Dans une pique à son concurrent, elle a promis de ne pas devenir « ami-ami » de dictateurs et a assuré également les alliés des États-Unis du soutien indéfectible de son pays si elle devient commandant en chef.Elle n’esquive pas la question qui pèse depuis dix mois sur l’administration, et promet de s’engager fortement en faveur du droit d’Israël à se défendre face au mouvement palestinien Hamas et aux menaces extérieures. Elle explique aussi qu’avec Joe Biden, elle fait tout pour que le massacre s’arrête et qu’elle s’engagera à l’avenir pour les aspirations du peuple palestinien à la sécurité et à son « auto-détermination ». Et elle termine en clamant que, comme le lui a appris sa mère, avec cette élection, les États-Unis doivent montrer à eux-mêmes et au reste du monde, qui ils sont vraiment.
Après avoir conclu, sous la traditionnelle avalanche de ballons aux couleurs de l'Amérique, elle est restée longtemps sur scène, à savourer l'exaltation des représentants de son parti, rejointe par son mari Doug Emhoff ainsi que par son colistier Tim Walz et des membres de leurs familles respectives.
Soulagement des démocrates
Alors que Kamala Harris est désormais officiellement la candidate démocrate à l’élection présidentielle du 5 novembre, d’ici à l’élection, il s’agit désormais de maintenir une énergie et un enthousiasme au plus haut depuis son entrée en campagne. Il y a à peine plus de trente jours, le parti démocrate était en dépression et Joe Biden se retirait. Kamala Harris prenait le relais et tout a changé, et d’abord le moral des militants.
L’explication ? Kamala Harris elle-même, selon Karine Asensio, une Américaine d’origine suisse et démocrate du Colorado. « Je l'ai rencontrée il y a deux mois, quand elle est venue au Colorado. L'énergie qu'elle a à chaque fois qu'elle rentre dans une pièce est palpable, les gens sont enthousiasmés de la voir. J'ai deux filles qui sont maintenant intéressées par la politique, parce que c'est important de se voir représenté à un niveau supérieur », explique-t-elle.
Cette énergie, il s’agit de la maintenir pour gagner une élection qui sera serrée. Pour cela, il faut « faire quelque chose » a déclaré Michelle Obama lors de cette convention. « Moi, j’habite à Astoria. Je dois aller sur le terrain et mobiliser mon quartier, mon immeuble et frapper à chaque porte pour que chaque personne aille voter. C’est maintenant. Il faut se bouger. Je vais rentrer à la maison et frapper aux portes chaque week-end, passer des coups de fils tous les soirs. Je dormirai quand je serai morte », assure Chelsea Connor, déléguée de l’État de New York.
Les démocrates partaient de loin. Mais ils ont désormais très clairement le vent dans le dos.
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