Les premières estimations, qui sont tombées à 18 heures, à la fermeture des bureaux de vote, donnent 29 % aux chrétiens-démocrates CDU-CSU. C'est un petit peu moins bien que dans les derniers sondages, rapporte notre correspondant à Berlin, Pascal Thibaut. Des résultats qui ont été bien sûr accueillis avec satisfaction à la fois à 18 h, lorsque les premiers résultats sont apparus sur les écrans, et puis évidemment, encore avec des applaudissements un peu plus nourris lorsque Friedrich Merz, le futur chancelier, a pris la parole, une bonne demi-heure après, après la fermeture des bureaux de vote.
Friedrich Merz, le chef de file de la CDU-CSU, a dit souhaiter la formation d'un gouvernement « aussi vite que possible » afin d'agir face aux défis internationaux du moment. « Le monde extérieur ne nous attend pas et il n'attend pas non plus de longues négociations de coalition [...]. Nous devons vite redevenir opérationnels pour faire ce qu'il faut sur le plan intérieur, pour redevenir présents en Europe », a-t-il déclaré à Berlin à l'issue des premiers résultats.
Au siège du SPD, ce qui était marquant, c'était le silence total à la tombée des résultats, comme si on avait coupé le son, note notre envoyé spécial sur place, Julien Chavanne. Les militants et les sympathisants s'y attendaient, mais la douche a été glaciale. Ce score est un énorme revers pour le SPD et c'est aussi une double peine avec le score historique de l'AfD.
« Quand on regarde ce qui se passe aux États-Unis, c'est dans tous les cas mauvais pour l'Europe, car l'Allemagne aurait dû être un élément sûr pour l'Europe. On verra ce qui se passe, ce sont les premiers chiffres. On verra », glisse une militante, dépitée.
Olaf Scholz n'a en fait eu, à aucun moment, la main sur cette campagne. Ces élections, il ne les voulait pas. Les sujets de campagne lui ont été imposés. Après les attaques menées par des étrangers, la crise économique qui a plombé le bilan du chancelier sortant, et puis les ingérences venues des États-Unis.
Olaf Scholz a dit assumer la responsabilité de cette « amère » défaite, sans se prononcer sur son avenir politique. « Le résultat des élections est mauvais et j'en assume donc la responsabilité », a concédé le chef de gouvernement sortant devant les militants du SPD, félicitant son rival de droite Friedrich Merz pour sa victoire. Après un court discours, il laisse la main pour les prochaines négociations, sans dire ce qu'il comptait faire pour la suite.
Il y a un retour attendu, celui du Parti de gauche Die Linke, crédité à 8,9 %. Le parti avait fait 4,9 % en 2021.
La question est de savoir maintenant, c'est quelle constellation pourra être au pouvoir. Probablement une union entre la CDU-CSU et les sociaux-démocrates. Mais cela suffira-t-il pour avoir une majorité de sièges au Bundestag ? Cela reste encore ouvert.
Friedrich Merz, qui a toutes les chances de remplacer le social-démocrate Olaf Scholz au poste de chancelier, a exclu toute alliance gouvernementale avec l'AfD. Dans le système parlementaire allemand, les négociations peuvent prendre plusieurs mois avant d'aboutir.
Friedrich Merz, le chef de file de la CDU-CSU, a dit souhaiter la formation d'un gouvernement « aussi vite que possible » afin d'agir face aux défis internationaux du moment. « Le monde extérieur ne nous attend pas et il n'attend pas non plus de longues négociations de coalition [...]. Nous devons vite redevenir opérationnels pour faire ce qu'il faut sur le plan intérieur, pour redevenir présents en Europe », a-t-il déclaré à Berlin à l'issue des premiers résultats.
Le SPD d'Olaf Scholz sanctionné en troisième position
Le SPD est clairement puni pour son bilan au pouvoir avec un chancelier Olaf Scholz historiquement impopulaire. Seulement 16 % dans ses premières estimations, contre 25,7% en 2021. C'est une débâcle sans précédent pour le plus vieux parti d'Allemagne depuis la fin de la Deuxième Guerre mondiale.Au siège du SPD, ce qui était marquant, c'était le silence total à la tombée des résultats, comme si on avait coupé le son, note notre envoyé spécial sur place, Julien Chavanne. Les militants et les sympathisants s'y attendaient, mais la douche a été glaciale. Ce score est un énorme revers pour le SPD et c'est aussi une double peine avec le score historique de l'AfD.
« Quand on regarde ce qui se passe aux États-Unis, c'est dans tous les cas mauvais pour l'Europe, car l'Allemagne aurait dû être un élément sûr pour l'Europe. On verra ce qui se passe, ce sont les premiers chiffres. On verra », glisse une militante, dépitée.
Olaf Scholz n'a en fait eu, à aucun moment, la main sur cette campagne. Ces élections, il ne les voulait pas. Les sujets de campagne lui ont été imposés. Après les attaques menées par des étrangers, la crise économique qui a plombé le bilan du chancelier sortant, et puis les ingérences venues des États-Unis.
Olaf Scholz a dit assumer la responsabilité de cette « amère » défaite, sans se prononcer sur son avenir politique. « Le résultat des élections est mauvais et j'en assume donc la responsabilité », a concédé le chef de gouvernement sortant devant les militants du SPD, félicitant son rival de droite Friedrich Merz pour sa victoire. Après un court discours, il laisse la main pour les prochaines négociations, sans dire ce qu'il comptait faire pour la suite.
Il y a un retour attendu, celui du Parti de gauche Die Linke, crédité à 8,9 %. Le parti avait fait 4,9 % en 2021.
La question est de savoir maintenant, c'est quelle constellation pourra être au pouvoir. Probablement une union entre la CDU-CSU et les sociaux-démocrates. Mais cela suffira-t-il pour avoir une majorité de sièges au Bundestag ? Cela reste encore ouvert.
Friedrich Merz, qui a toutes les chances de remplacer le social-démocrate Olaf Scholz au poste de chancelier, a exclu toute alliance gouvernementale avec l'AfD. Dans le système parlementaire allemand, les négociations peuvent prendre plusieurs mois avant d'aboutir.
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