Un nouveau record d'inflation en France. L'indice des prix à la consommation a augmenté de 6,1 % sur les douze mois à fin juillet, contre 5,8 % à fin juin, selon une estimation encore provisoire de l'Insee. Un niveau sans précédent depuis le début de cette série statistique en janvier 1991.
L'indice des prix harmonisés selon les normes européennes IPCH, qui permet les comparaisons avec les autres pays de la zone euro, s'inscrit quant à lui en hausse de 6,8 % sur un an, un niveau légèrement supérieur aux attentes des économistes interrogés par Reuters, qui l'anticipaient à 6,7 %.
Si certaines mesures gouvernementales, comme le bouclier tarifaire sur les prix de l'énergie, ont permis de contenir la progression de l'inflation en France par rapport à celle observée dans d'autres pays de la zone euro, elle reste cependant largement supérieure à l'objectif de la Banque centrale européenne (BCE), d'une hausse des prix légèrement inférieure à 2 % pour la zone euro dans son ensemble.
La BCE, déterminée à ramener à terme l'inflation au niveau de cet objectif, a relevé ses taux d'intérêt pour la première fois en onze ans la semaine dernière, procédant même à un tour de vis plus marqué que prévu avec un relèvement d'un demi-point de ses taux directeurs.
L'indice des prix à la consommation définitif de juillet, le seul valable pour les indexations de contrats privés, rentes viagères, pensions alimentaires ou l'évolution du Smic, sera diffusé le 12 août.
Bonne surprise côté croissance
Malgré cette hausse des prix qui continue à peser sur la consommation, la France a enregistré une nette croissance de 0,5 % au printemps, selon l'Insee.
Cette première estimation du produit intérieur brut (PIB) au deuxième trimestre devra néanmoins être confirmée fin août.
Alors que la croissance au deuxième trimestre était attendue à 0,2 % par la Banque de France et à 0,25 % par l'Institut national de la statistique, elle s'est finalement établie à 0,5 % par rapport au premier trimestre.
"C'est une bonne surprise, mais il faut regarder les détails", a réagi auprès de l'AFP Ana Boata, directrice de la recherche économique chez Allianz Trade. Elle s'inquiète notamment de la faiblesse persistante de la consommation des ménages, qu'elle attribue aux tensions sur le pouvoir d'achat liées à la forte inflation.
La bonne tenue de l'économie française au deuxième trimestre s'explique par une contribution nettement positive du commerce extérieur à la croissance.
Selon cette première estimation des comptes nationaux, les importations ont reculé de 0,6 % au deuxième trimestre, tandis que les exportations ont bondi de 0,8 %.
Ces dernières ont été "tirées notamment par les services de transport (+6,3 %, après +5,0 % au premier trimestre) et les dépenses des voyageurs étrangers en France (+8,6 % après +5 %)", détaille l'Insee.
"À l'inverse, les exportations de biens se replient (-0,6 % après +1,4 %), notamment dans les matériels de transport et l'agroalimentaire", précise encore l'institut.
L'indice des prix harmonisés selon les normes européennes IPCH, qui permet les comparaisons avec les autres pays de la zone euro, s'inscrit quant à lui en hausse de 6,8 % sur un an, un niveau légèrement supérieur aux attentes des économistes interrogés par Reuters, qui l'anticipaient à 6,7 %.
Si certaines mesures gouvernementales, comme le bouclier tarifaire sur les prix de l'énergie, ont permis de contenir la progression de l'inflation en France par rapport à celle observée dans d'autres pays de la zone euro, elle reste cependant largement supérieure à l'objectif de la Banque centrale européenne (BCE), d'une hausse des prix légèrement inférieure à 2 % pour la zone euro dans son ensemble.
La BCE, déterminée à ramener à terme l'inflation au niveau de cet objectif, a relevé ses taux d'intérêt pour la première fois en onze ans la semaine dernière, procédant même à un tour de vis plus marqué que prévu avec un relèvement d'un demi-point de ses taux directeurs.
L'indice des prix à la consommation définitif de juillet, le seul valable pour les indexations de contrats privés, rentes viagères, pensions alimentaires ou l'évolution du Smic, sera diffusé le 12 août.
Bonne surprise côté croissance
Malgré cette hausse des prix qui continue à peser sur la consommation, la France a enregistré une nette croissance de 0,5 % au printemps, selon l'Insee.
Cette première estimation du produit intérieur brut (PIB) au deuxième trimestre devra néanmoins être confirmée fin août.
Alors que la croissance au deuxième trimestre était attendue à 0,2 % par la Banque de France et à 0,25 % par l'Institut national de la statistique, elle s'est finalement établie à 0,5 % par rapport au premier trimestre.
"C'est une bonne surprise, mais il faut regarder les détails", a réagi auprès de l'AFP Ana Boata, directrice de la recherche économique chez Allianz Trade. Elle s'inquiète notamment de la faiblesse persistante de la consommation des ménages, qu'elle attribue aux tensions sur le pouvoir d'achat liées à la forte inflation.
La bonne tenue de l'économie française au deuxième trimestre s'explique par une contribution nettement positive du commerce extérieur à la croissance.
Selon cette première estimation des comptes nationaux, les importations ont reculé de 0,6 % au deuxième trimestre, tandis que les exportations ont bondi de 0,8 %.
Ces dernières ont été "tirées notamment par les services de transport (+6,3 %, après +5,0 % au premier trimestre) et les dépenses des voyageurs étrangers en France (+8,6 % après +5 %)", détaille l'Insee.
"À l'inverse, les exportations de biens se replient (-0,6 % après +1,4 %), notamment dans les matériels de transport et l'agroalimentaire", précise encore l'institut.
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