
En Guinée, même s’ils en sont encore épargnés, les Libanais s’activent chacun de leur côté, à éviter le virus, soit en quittant le pays, soit en évitant au maximum les contacts extérieurs. Bassim Mourtada est commerçant et vit à Conakry depuis une dizaine d’années. Comme pour la plupart des 3 500 Libanais vivants en Guinée, Bassim exerce une activité qui nécessite beaucoup de contacts. Il y a cinq mois, il a envoyé en urgence sa famille au Liban pour les mettre à l’abri d’Ebola dit-il.
Pour cet autre ressortissant qui veut garder l’anonymat, les Libanais de Guinée vivent aujourd’hui dans la peur, avec l’ampleur que prend la maladie. Il vit à Conakry depuis 30 ans avec sa femme et ses cinq enfants et affirme, connaître au moins, une vingtaine de familles qui sont déjà reparties au Liban. Personnellement, il dit n’avoir pas pu en faire autant, faute de moyens. Un autre, informaticien, à Conakry depuis 14 ans, est lui, resté sur place avec sa femme par choix. Il affirme ne pas trop craindre l’épidémie, mais regrette tout de même qu’Ebola freine ses activités.
Conscient de la gravité de la maladie, ces Libanais de Guinée affirment avoir été conseillés sur les mesures de précautions par les autorités sanitaires et diplomatiques du Liban. Ils doivent donner de leurs nouvelles en cas de symptômes suspects. Le ministre libanais de la Santé a indiqué que le Liban prendrait en charge tout ressortissant malade d’Ebola. Mais à condition que son ministère soit informé immédiatement.
Source : Rfi.fr
-
Côte d'Ivoire: à six mois de la présidentielle, Laurent Gbagbo appelle à une protestation «multiforme et permanente»
-
RDC-Rwanda: ce que contient la déclaration de principes signée à Washington
-
Centrafrique: mise en oeuvre de l’accord entre le gouvernement, l’UPC et les 3R
-
Entre l'Inde et le Pakistan, de nouveaux tirs à la frontière et des tensions récurrentes
-
Guinée-Bissau: à quelques mois de la présidentielle, des représentants de l'opposition réunis à Paris