Cela s’est passé dans plusieurs villages de la région de Makombo en RDC entre le 14 et le 17 décembre dernier. Deux cents cinquante autres personnes, dont quatre-vingts enfants, ont également été enlevées. Human Rights Watch dénonce l’inertie de la Monuc (la Mission de l’ONU en RDC) qui dispose pourtant, dans la zone des atrocités, d’un millier de soldats, selon l’ONG.
Le chemin de la mort : atrocités commises par la LRA dans le nord-est du Congo :
le titre du rapport de quelque soixante-sept pages de Human Rights Watch (HRW) donne le ton. L’ONG de défense des droits de l’homme révèle les détails, les raids sanglants jalonnés de plus de trois cents morts perpétrés par vingt-cinq à quarante rebelles de la guérilla ougandaise de l’Armée de résistance du seigneur (LRA).
La LRA a vu le jour dans le nord de l’Ouganda en 1988 et c’est en 2005 que ses combattants ont
commencé à s’installer dans l’extrême nord-est de la RDC, une zone frontalière de leur pays. Leur capacité de nuisance est demeurée intacte malgré les nombreuses opérations militaires ougandaises et congolaises, explique Anneka Van Woudenberg, la responsable du pôle chercheur sur la RDC à Human Rights Watch : « Ni l’armée ougandaise, ni l’armée congolaise n’ont vraiment parlé de ce massacre. Ils avaient des informations. Et les Nations unies, les Casques bleus, qui sont sur place au Congo, ont seulement lancé il y a deux semaines une enquête sur ce massacre. Quelques jours après le massacre, l’armée congolaise avait l’information. Ils ont lancé une petite unité de militaires congolais qui sont allés sur place. Ils ont averti l’armée ougandaise qui est toujours sur place.
En fait, les deux gouvernements disent toujours que la plupart des LRA ne sont pas en fait au Congo et ça, ce n’est pas la réalité. La réalité, c’est que leur capacité à enlever des enfants, leur capacité de tuer est toujours là, toujours aussi importante qu’il y a quelques années. La LRA est maintenant une menace pour toute la région de l’Afrique centrale. Et c’est nécessaire certainement pour les Nations unies de trouver une vraie solution. Ces gens continuent avec leurs atrocités. On doit mettre fin à ça ».
Le chemin de la mort : atrocités commises par la LRA dans le nord-est du Congo :
le titre du rapport de quelque soixante-sept pages de Human Rights Watch (HRW) donne le ton. L’ONG de défense des droits de l’homme révèle les détails, les raids sanglants jalonnés de plus de trois cents morts perpétrés par vingt-cinq à quarante rebelles de la guérilla ougandaise de l’Armée de résistance du seigneur (LRA).
La LRA a vu le jour dans le nord de l’Ouganda en 1988 et c’est en 2005 que ses combattants ont
commencé à s’installer dans l’extrême nord-est de la RDC, une zone frontalière de leur pays. Leur capacité de nuisance est demeurée intacte malgré les nombreuses opérations militaires ougandaises et congolaises, explique Anneka Van Woudenberg, la responsable du pôle chercheur sur la RDC à Human Rights Watch : « Ni l’armée ougandaise, ni l’armée congolaise n’ont vraiment parlé de ce massacre. Ils avaient des informations. Et les Nations unies, les Casques bleus, qui sont sur place au Congo, ont seulement lancé il y a deux semaines une enquête sur ce massacre. Quelques jours après le massacre, l’armée congolaise avait l’information. Ils ont lancé une petite unité de militaires congolais qui sont allés sur place. Ils ont averti l’armée ougandaise qui est toujours sur place.
En fait, les deux gouvernements disent toujours que la plupart des LRA ne sont pas en fait au Congo et ça, ce n’est pas la réalité. La réalité, c’est que leur capacité à enlever des enfants, leur capacité de tuer est toujours là, toujours aussi importante qu’il y a quelques années. La LRA est maintenant une menace pour toute la région de l’Afrique centrale. Et c’est nécessaire certainement pour les Nations unies de trouver une vraie solution. Ces gens continuent avec leurs atrocités. On doit mettre fin à ça ».
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