Les derniers jihadistes du groupe Etat islamique (EI) étaient repliés vendredi dans un campement au bord d'une rivière dans l'est de la Syrie, où ils sont assiégés par des forces soutenues par Washington qui s'apprêtent à leur livrer une ultime bataille.
Des milliers d'hommes, femmes et enfants, dont de nombreux blessés et éclopés, fuient encore le village de Baghouz, à la périphérie duquel se trouve le campement, non loin de la frontière avec l'Irak.
Ceux restés sur place refluent vers le campement de fortune. De rares images obtenues par l'AFP montrent un océan de voitures et de tentes couleur sable, parmi lesquelles se faufilent des femmes en niqab noir, au milieu d'une végétation dense de roseaux.
Des silhouettes s'activent derrière des pans de murs, dressés pour faire face à l'autre rive de la rivière où les forces du régime syrien ont installé des positions. Des motos traversent le camp au sol fangeux et disparaissent derrière des talus de terre.
Au milieu de ce paysage chaotique, une vache broute, impassible.
Appuyées par la coalition internationale menée par les Etats-Unis, les Forces démocratiques syriennes (FDS) attendent la fin des évacuations des civils pour repartir à l'offensive et prendre totalement à l'EI son ultime bastion en Syrie, une conquête qui signerait la fin du "califat" proclamé il y a près de cinq ans par l'organisation jihadiste.
Fuir en chaise roulante
Les FDS accusent le groupe ultraradical d'utiliser les civils comme "boucliers humains". S'il est impossible de savoir combien de personnes se trouvent encore à Baghouz, les FDS ont confié avoir été surpris par le nombre de personnes ayant fui le village.
Des milliers d'hommes, femmes et enfants, dont de nombreux blessés et éclopés, fuient encore le village de Baghouz, à la périphérie duquel se trouve le campement, non loin de la frontière avec l'Irak.
Ceux restés sur place refluent vers le campement de fortune. De rares images obtenues par l'AFP montrent un océan de voitures et de tentes couleur sable, parmi lesquelles se faufilent des femmes en niqab noir, au milieu d'une végétation dense de roseaux.
Des silhouettes s'activent derrière des pans de murs, dressés pour faire face à l'autre rive de la rivière où les forces du régime syrien ont installé des positions. Des motos traversent le camp au sol fangeux et disparaissent derrière des talus de terre.
Au milieu de ce paysage chaotique, une vache broute, impassible.
Appuyées par la coalition internationale menée par les Etats-Unis, les Forces démocratiques syriennes (FDS) attendent la fin des évacuations des civils pour repartir à l'offensive et prendre totalement à l'EI son ultime bastion en Syrie, une conquête qui signerait la fin du "califat" proclamé il y a près de cinq ans par l'organisation jihadiste.
Fuir en chaise roulante
Les FDS accusent le groupe ultraradical d'utiliser les civils comme "boucliers humains". S'il est impossible de savoir combien de personnes se trouvent encore à Baghouz, les FDS ont confié avoir été surpris par le nombre de personnes ayant fui le village.
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