Suite à l’atterrissage tardif dans la capitale éthiopienne de plusieurs délégations, ce n’est qu’en milieu de soirée que s’est ouverte la réunion de haut niveau à huis clos dans le bâtiment Julius Nyerere de l’Union africaine.
Parmi les chefs d’État présents figuraient le président angolaisJoão Lourenço, médiateur de l’Union africaine dans ce dossier, le Sud-Africain Cyril Ramaphosa dont les forces militaires sont engagées auprès de l’armée congolaise dans l’est du pays, le Kényan William Ruto et les deux principaux protagonistes, le Rwandais Paul Kagame et le CongolaisFélix Tshisekedi.
« Une position défensive »
C’est à ce dernier que le médiateur Lourenço a donné la parole en premier. D’après des participants à la réunion, le dirigeant congolais a livré un discours sans ambages et, preuves des Nations unies à l’appui, il a accusé le Rwanda de déstabiliser la RDC en soutenant militairement les rebelles du M23.
« Ce mini-sommet a entre autres évoqué le retour à un dialogue constructif et réconciliateur entre la RDC et le Rwanda, la cessation immédiate des hostilités, le retrait immédiat du M23 des zones occupées et le lancement du processus de cantonnement de ce mouvement », selon la présidence congolaise sur X (ex-Twitter), précisant que la réunion continuerait samedi.
Ce mini-sommet a entre autres évoqué le retour à un dialogue constructif et réconciliateur entre la #RDC et le #Rwanda, la cessation immédiate des hostilités, le retrait immédiat du M23 des zones occupées et le lancement du processus de cantonnement de ce mouvement. pic.twitter.com/I6c8pjlOc3
Toujours selon les témoins de la séance, c’est ensuite le président Paul Kagame qui a pris la parole mais « dans une position défensive », d’après un membre de la délégation congolaise.
La réunion n’aura duré qu’une heure et demie. Elle a été suspendue à cause de l’heure tardive et devrait reprendre ce samedi en marge de la 37e conférence des chefs d’État de l’Union africaine.
Parmi les chefs d’État présents figuraient le président angolaisJoão Lourenço, médiateur de l’Union africaine dans ce dossier, le Sud-Africain Cyril Ramaphosa dont les forces militaires sont engagées auprès de l’armée congolaise dans l’est du pays, le Kényan William Ruto et les deux principaux protagonistes, le Rwandais Paul Kagame et le CongolaisFélix Tshisekedi.
« Une position défensive »
C’est à ce dernier que le médiateur Lourenço a donné la parole en premier. D’après des participants à la réunion, le dirigeant congolais a livré un discours sans ambages et, preuves des Nations unies à l’appui, il a accusé le Rwanda de déstabiliser la RDC en soutenant militairement les rebelles du M23.
« Ce mini-sommet a entre autres évoqué le retour à un dialogue constructif et réconciliateur entre la RDC et le Rwanda, la cessation immédiate des hostilités, le retrait immédiat du M23 des zones occupées et le lancement du processus de cantonnement de ce mouvement », selon la présidence congolaise sur X (ex-Twitter), précisant que la réunion continuerait samedi.
Ce mini-sommet a entre autres évoqué le retour à un dialogue constructif et réconciliateur entre la #RDC et le #Rwanda, la cessation immédiate des hostilités, le retrait immédiat du M23 des zones occupées et le lancement du processus de cantonnement de ce mouvement. pic.twitter.com/I6c8pjlOc3
Toujours selon les témoins de la séance, c’est ensuite le président Paul Kagame qui a pris la parole mais « dans une position défensive », d’après un membre de la délégation congolaise.
La réunion n’aura duré qu’une heure et demie. Elle a été suspendue à cause de l’heure tardive et devrait reprendre ce samedi en marge de la 37e conférence des chefs d’État de l’Union africaine.
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