Notre intervention au Mali est nécessaire et la décision d'y envoyer nos hommes est un acte de témoignage significatif vis à vis au peuple malien, je dirai frère siamois. Mais je dénonce la démarche de l’exécutif. Mon aîné Babacar Justin Ndiaye m'a marché sur la langue en parlant de péchés dans la démarche. La démarche est effectivement à récuser, elle est d’un autre temps. Je suggère aux autorités de s’accommoder définitivement à la nécessaire démarche de bonne gouvernance et de consulter notre représentation nationale sur ces sujets d'enjeu national engageant toute la nation. J'ai dénoncé la même chose au moment de la signature des accords de défense avec la France. Il aurait été bienvenu que sur notre intervention au Mali que le ministre des Affaires étrangères et celui de la défense aillent s'expliquer devant les députés et avoir leur aval pour l'envoi des troupes. Et il aurait fallu que le Président de la république reçoive en audience au moins les chefs de partis représentés à l'Assemblée Nationale pour évoquer avec eux l'engagement de l'armée nationale.
Il n'est surtout pas question de soulever une quelconque polémique sur un sujet où le consensus est salutaire. Justement ce consensus devrait mettre mis à profit pour poser ce type d'acte d'innovation démocratique de cette importance. Dans le même temps cela mettrai en relief le souci de l'exécutif à consulter la représentation nationale qui aspire à ne plus être qu'une chambre d'enregistrement ou de faire valoir.
D'autres innovations sont nécessaires dans notre démocratie et les engager dans un consensus construit nourrira la cohésion nationale et l'essor de notre jeune démocratie. Ce nouveau régime qui tient à imprimer une rupture positive dans sa démarche devrait oser opérer spontanément ces innovations démocratiques et penser à les formaliser dans la marche de nos institutions en s’appuyant sur sa majorité confortable qui jusque là pose des actes responsables.
Mohamed LY
Innovations Politiques et Démocratiques
twitter: @ly_mohamed
madanillou@gmail.com
Il n'est surtout pas question de soulever une quelconque polémique sur un sujet où le consensus est salutaire. Justement ce consensus devrait mettre mis à profit pour poser ce type d'acte d'innovation démocratique de cette importance. Dans le même temps cela mettrai en relief le souci de l'exécutif à consulter la représentation nationale qui aspire à ne plus être qu'une chambre d'enregistrement ou de faire valoir.
D'autres innovations sont nécessaires dans notre démocratie et les engager dans un consensus construit nourrira la cohésion nationale et l'essor de notre jeune démocratie. Ce nouveau régime qui tient à imprimer une rupture positive dans sa démarche devrait oser opérer spontanément ces innovations démocratiques et penser à les formaliser dans la marche de nos institutions en s’appuyant sur sa majorité confortable qui jusque là pose des actes responsables.
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