« Macron est un problème pour la France. Avec Macron, la France vit une période très dangereuse. J'espère que la France va se débarrasser du problème Macron le plus tôt possible », a déclaré le président turc à des journalistes à Istanbul après avoir participé à la prière du vendredi dans l'ex-cathédrale Sainte-Sophie transformée en mosquée en juillet. « Sinon, ils (les Français) n'en finiront pas avec le gilets jaunes, qui pourraient devenir des gilets rouges », a-t-il ajouté en référence au mouvement de protestation de fin 2018 en France.
Les relations entre la Turquie et la France se sont progressivement dégradées depuis l'an dernier, en raison notamment de désaccords sur la Syrie, la Libye, la Méditerranée orientale et plus récemment le conflit entre l'Azerbaïdjan et l'Arménie au Nagorny Karabakh.
Mais les tensions ont été exacerbées en octobre lorsque Recep Tayyip Erdogan a mis en cause la « santé mentale » d'Emmanuel Macron, l'accusant de mener une « campagne de haine » contre l'islam pour avoir défendu le droit de caricaturer le prophète Mahomet et pour son discours contre le « séparatisme » islamiste en France.
Le président Erdogan a affirmé vendredi que la France, qui copréside le groupe dit de Minsk chargé de favoriser un règlement au conflit entre l'Azerbaïdjan et l'Arménie, avait « perdu son rôle de médiateur » après que le Sénat et l'Assemblée nationale français ont adopté des résolutions favorables à une reconnaissance du Nagorny Karabakh.
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La France agite depuis plusieurs semaines la menace de sanctions de l'Union européenne contre la Turquie, notamment en raison des travaux d'exploration gazière menés par Ankara en Méditerranée orientale dans des zones maritimes disputées avec la Grèce et Chypre.
L'Union européenne a condamné vendredi la poursuite des « actes unilatéraux » et la « rhétorique hostile » de la part de la Turquie, mais elle reste divisée sur la manière de sanctionner ces comportements lors du sommet européen du 10 décembre.
L'UE avait adressé en octobre une proposition d'ouverture à Ankara, assortie d'une menace de sanctions si la Turquie ne cessait pas ses actions déjà condamnées par l'UE. Mais plusieurs Etats membres, dont l'Allemagne, sont opposés à l'adoption de sanctions, selon des responsables européens.
Les relations entre la Turquie et la France se sont progressivement dégradées depuis l'an dernier, en raison notamment de désaccords sur la Syrie, la Libye, la Méditerranée orientale et plus récemment le conflit entre l'Azerbaïdjan et l'Arménie au Nagorny Karabakh.
Mais les tensions ont été exacerbées en octobre lorsque Recep Tayyip Erdogan a mis en cause la « santé mentale » d'Emmanuel Macron, l'accusant de mener une « campagne de haine » contre l'islam pour avoir défendu le droit de caricaturer le prophète Mahomet et pour son discours contre le « séparatisme » islamiste en France.
Le président Erdogan a affirmé vendredi que la France, qui copréside le groupe dit de Minsk chargé de favoriser un règlement au conflit entre l'Azerbaïdjan et l'Arménie, avait « perdu son rôle de médiateur » après que le Sénat et l'Assemblée nationale français ont adopté des résolutions favorables à une reconnaissance du Nagorny Karabakh.
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La France agite depuis plusieurs semaines la menace de sanctions de l'Union européenne contre la Turquie, notamment en raison des travaux d'exploration gazière menés par Ankara en Méditerranée orientale dans des zones maritimes disputées avec la Grèce et Chypre.
L'Union européenne a condamné vendredi la poursuite des « actes unilatéraux » et la « rhétorique hostile » de la part de la Turquie, mais elle reste divisée sur la manière de sanctionner ces comportements lors du sommet européen du 10 décembre.
L'UE avait adressé en octobre une proposition d'ouverture à Ankara, assortie d'une menace de sanctions si la Turquie ne cessait pas ses actions déjà condamnées par l'UE. Mais plusieurs Etats membres, dont l'Allemagne, sont opposés à l'adoption de sanctions, selon des responsables européens.
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