Même s'il affirme qu'il n'a pas menti sur ce point, Eric Woerth ne semble pas avoir dit toute la vérité spontanément, et c'est bien là le problème. S'il a dissimulé cette lettre, il peut être soupçonné de mensonge. C'est d'ailleurs ce que l'opposition a immédiatement mis en avant. Par les voix des socialistes Benoît Hamon et Claude Bartolone notamment. Ce dernier ayant même réclamé la démission du ministre du Travail que les députés socialistes jugent dorénavant « disqualifié » pour mener le débat parlementaire sur la réforme des retraites.
Mais ce qui est encore plus inquiétant pour Eric Woerth, c'est que pour la première fois, les syndicats ont pris position sur l'affaire. CGT et CFDT estiment que les déboires personnels du ministre du Travail empêchent désormais le débat de fond sur les retraites.
Jean Louis Malisse, secrétaire fédéral de la CFDT déclare : « On ne réclame pas sa démission, on dit simplement que cela va être de plus en plus compliqué et que c’est au président de la République et au Premier ministre de prendre les décisions. Mais c’est évident que cela devient très compliqué pour lui, et compliqué pour nous aussi. Tout cela va polluer de toute évidence, un débat sérieux qui concerne des millions de salariés, qui concerne notre avenir pour les 10-20 ans qui viennent. Cette affaire pollue le dossier des retraites. Personne ne peut le nier ».
Eric Woerth était déjà très fragilisé; il paraît aujourd'hui totalement déstabilisé. Pourtant, il semble que la stratégie de l'Elysée n'a pas changé. La démission du ministre du Travail n'est pas envisagée pour le moment. François Fillon lui a réaffirmé son soutien par un communiqué certes un peu tardif hier, tout comme l'UMP.
Mais malgré ce soutien affiché du bout des lèvres, il y a des signes qui montrent tout de même que l'avenir d'Eric Woerth au gouvernement est compromis.
C'est François Fillon qui semble reprendre la main sur les retraites. C'est lui qui ira sur France 2, le 9 septembre pour participer à une grande émission télévisée sur ce thème. Eric Woerth sera certes invité du journal télévisé de 20h consacré notamment à la journée d'action syndicale du 7 septembre, histoire de donner le change. Le ministre du Travail restera donc certainement en place jusqu'au remaniement annoncé pour octobre, mais en situation de faiblesse, voire d'agonie politique.
Mais ce qui est encore plus inquiétant pour Eric Woerth, c'est que pour la première fois, les syndicats ont pris position sur l'affaire. CGT et CFDT estiment que les déboires personnels du ministre du Travail empêchent désormais le débat de fond sur les retraites.
Jean Louis Malisse, secrétaire fédéral de la CFDT déclare : « On ne réclame pas sa démission, on dit simplement que cela va être de plus en plus compliqué et que c’est au président de la République et au Premier ministre de prendre les décisions. Mais c’est évident que cela devient très compliqué pour lui, et compliqué pour nous aussi. Tout cela va polluer de toute évidence, un débat sérieux qui concerne des millions de salariés, qui concerne notre avenir pour les 10-20 ans qui viennent. Cette affaire pollue le dossier des retraites. Personne ne peut le nier ».
Eric Woerth était déjà très fragilisé; il paraît aujourd'hui totalement déstabilisé. Pourtant, il semble que la stratégie de l'Elysée n'a pas changé. La démission du ministre du Travail n'est pas envisagée pour le moment. François Fillon lui a réaffirmé son soutien par un communiqué certes un peu tardif hier, tout comme l'UMP.
Mais malgré ce soutien affiché du bout des lèvres, il y a des signes qui montrent tout de même que l'avenir d'Eric Woerth au gouvernement est compromis.
C'est François Fillon qui semble reprendre la main sur les retraites. C'est lui qui ira sur France 2, le 9 septembre pour participer à une grande émission télévisée sur ce thème. Eric Woerth sera certes invité du journal télévisé de 20h consacré notamment à la journée d'action syndicale du 7 septembre, histoire de donner le change. Le ministre du Travail restera donc certainement en place jusqu'au remaniement annoncé pour octobre, mais en situation de faiblesse, voire d'agonie politique.
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