La mission avait pour objectif de comprendre l’ampleur des écarts identifiés, d'examiner les mécanismes ayant conduit à ces incohérences et de discuter des mesures correctives à mettre en place pour éviter qu’elles ne se reproduisent.
Dans sa déclaration, M. Gemayel a insisté sur l’urgence de mettre en place des réformes structurelles pour corriger ces anomalies et renforcer la transparence budgétaire. Il a ajouté que la mission a travaillé avec les autorités sénégalaises pour comprendre les insuffisances juridiques, institutionnelles et procédurales qui ont permis de telles incohérences. Des mesures correctrices ont été identifiées pour améliorer le contrôle des finances publiques et éviter la répétition de ces pratiques.
M. Gemayel a souligné que pour restaurer la crédibilité de la gestion budgétaire, des réformes audacieuses et crédibles sont essentielles. Ces réformes devraient inclure la rationalisation des exonérations fiscales et la suppression progressive des subventions énergétiques coûteuses et non ciblées. De telles mesures permettront de reconstituer les marges de manœuvre budgétaires nécessaires pour faire face à de futurs chocs, soutenir les priorités de développement et réduire les vulnérabilités macroéconomiques.
La mission a également constaté que l’activité économique du Sénégal est restée résiliente en 2024, avec une croissance du PIB réel estimée à environ 6,0 %, soutenue par une forte performance du secteur des hydrocarbures. L’inflation est restée faible, à 0,8 %, contribuant à un environnement économique stable. Toutefois, la situation budgétaire reste préoccupante, avec un déficit budgétaire de 11,7 % du PIB et une dette de 105,7 % du PIB à la fin de 2024. L’équipe du FMI a souligné que les conditions de financement se sont nettement resserrées, en raison de tensions sur les marchés régionaux et du recours accru à des emprunts extérieurs coûteux à court terme.
Il faut souligner que l’audit de la Cour des comptes a révélé que le déficit budgétaire moyen du Sénégal a été révisé à la hausse de 5,6 points de PIB. La dette de l’administration centrale, quant à elle, est passée de 74,4 % à 99,7 % du PIB à la fin de 2023. Ces révisions importantes sont principalement dues à des passifs qui n’avaient pas été précédemment divulgués, notamment des emprunts cachés représentant 25,3 points de PIB. Cette situation a mis en lumière des lacunes profondes dans le contrôle budgétaire et la reddition des comptes.
Source : Département de la Communication du FMI
Dans sa déclaration, M. Gemayel a insisté sur l’urgence de mettre en place des réformes structurelles pour corriger ces anomalies et renforcer la transparence budgétaire. Il a ajouté que la mission a travaillé avec les autorités sénégalaises pour comprendre les insuffisances juridiques, institutionnelles et procédurales qui ont permis de telles incohérences. Des mesures correctrices ont été identifiées pour améliorer le contrôle des finances publiques et éviter la répétition de ces pratiques.
M. Gemayel a souligné que pour restaurer la crédibilité de la gestion budgétaire, des réformes audacieuses et crédibles sont essentielles. Ces réformes devraient inclure la rationalisation des exonérations fiscales et la suppression progressive des subventions énergétiques coûteuses et non ciblées. De telles mesures permettront de reconstituer les marges de manœuvre budgétaires nécessaires pour faire face à de futurs chocs, soutenir les priorités de développement et réduire les vulnérabilités macroéconomiques.
La mission a également constaté que l’activité économique du Sénégal est restée résiliente en 2024, avec une croissance du PIB réel estimée à environ 6,0 %, soutenue par une forte performance du secteur des hydrocarbures. L’inflation est restée faible, à 0,8 %, contribuant à un environnement économique stable. Toutefois, la situation budgétaire reste préoccupante, avec un déficit budgétaire de 11,7 % du PIB et une dette de 105,7 % du PIB à la fin de 2024. L’équipe du FMI a souligné que les conditions de financement se sont nettement resserrées, en raison de tensions sur les marchés régionaux et du recours accru à des emprunts extérieurs coûteux à court terme.
Il faut souligner que l’audit de la Cour des comptes a révélé que le déficit budgétaire moyen du Sénégal a été révisé à la hausse de 5,6 points de PIB. La dette de l’administration centrale, quant à elle, est passée de 74,4 % à 99,7 % du PIB à la fin de 2023. Ces révisions importantes sont principalement dues à des passifs qui n’avaient pas été précédemment divulgués, notamment des emprunts cachés représentant 25,3 points de PIB. Cette situation a mis en lumière des lacunes profondes dans le contrôle budgétaire et la reddition des comptes.
Source : Département de la Communication du FMI
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