Pour tous les joueurs disposant de la double nationalité, trancher entre le pays qui l’a vu grandir et celui de ses parents n’est pas chose aisée. Et si d’aucuns ont préféré leur terres d’origine (Feghouli, Aurier, El Arabi entre autres), certains optent eux pour le pays qui les a vu évoluer. Ainsi, face au cruel dilemme qui lui était imposé, Paul-Georges Ntep a fini par trancher. On le savait, avant la Coupe du Monde, le Cameroun avait tenté de convaincre le natif de Douala d’opter pour sa contrée de naissance. Oui mais voilà, ayant grandi dans l’Hexagone et jouant à Auxerre puis au Stade Rennais, le feu follet a fini par se décider, et a annoncé vouloir honorer le maillot Bleu. Un choix peu évident, qu’il justifie aujourd’hui sur les ondes de RMC :
« Ce n’était pas forcément un choix difficile mais un choix logique. J’évolue en France, je vis en France depuis très longtemps. C’est en France que j’ai découvert le foot. Forcément, j’ai toujours cet attachement par rapport à mon pays, par rapport à mes origines, qui font que j’ai été tenté par la sélection camerounaise par le passé. Mais c’était avant de découvrir l’équipe de France Espoirs et les autres catégories de jeunes. Pour la suite de ma carrière, c’est le mieux et c’est ici que je me sens le mieux. Tant qu’on est un grand joueur, l’exposition est la même. Après, c’est un choix qui se fait en fonction du ressenti et de l’entourage de chacun. Moi, mon entourage était plus pour que je me tourne vers l’équipe de France ».
Et de poursuivre, rendant hommage au Cameroun : « Il me reste tout : ma famille, la langue, la culture, la musique. J’y vais assez régulièrement. Je suis souvent avec ma famille. Là, pendant la CAN, on regardait les matches. Ma double nationalité ? c’est une richesse. Cela permet de connaitre différentes choses, de connaître plus de choses, d’être plus ouvert car je me suis adapté à la culture française. Je suis quelqu’un de curieux et qui aime apprendre. Quand on est jeune, on ne se fixe pas forcément de barrières. On prend les choses comme elles viennent et c’était mon cas. En plus, au Cameroun, c’est la langue française qui domine. L’adaptation a été assez rapide. Le seul truc qui m’a choqué, c’est la différence de climat. Je suis arrivé en France un hiver et il y a quelques années, les hivers étaient plus rudes. Tout est différent aussi au niveau technologique, au niveau des infrastructures. C’est ça qui m’a le plus bluffé ». Ne lui reste plus qu’à bluffer Didier Deschamps pour porter haut les couleurs tricolores.
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