Il s'agit de la suite du chantier engagé par Yaël Braun-Pivet pour « redynamiser » les questions au gouvernement (QAG), qui sont un des moyens dont le Parlement dispose pour exercer sa mission de contrôle sur le gouvernement. Si Elisabeth Borne avait décliné l’idée de répondre seule aux députés lors de la séance du mercredi, son successeur Gabriel Attal s’est, au contraire, montré prêt à jouer le jeu suite à la demande de la présidente de l’Assemblée nationale.
Et pour Mathieu Lefevre, député Renaissance, il fallait apporter du renouveau : « D’abord, c’est un honneur pour chaque député d’avoir pour réponse à sa question le Premier ministre. Ainsi, on aura une séance qui sera peut-être un peu plus politique, plus suivie, et un petit peu plus médiatisée », explique t-il au micro de Charlotte Urien-Tomaka, du service politique.
« En tout état de cause, c’est indispensable pour que cette séance retrouve de l’attrait. C’est de l’audace. Mais il faut que nous, parlementaires, on s’interroge sur notre rôle de député, sur la façon d’interroger le gouvernement, sur notre capacité à avoir des questions-réponses, à être plus du tac au tac avec le gouvernement qu’on ne l’est à l’heure actuelle. Et il ne faut pas incriminer le gouvernement en la matière. C’est aussi à nous, parlementaires, de prendre nos responsabilités. Ce mercredi, les parlementaires auront le Premier ministre en face d’eux. C’est à la fois une grande chance et une grande responsabilité », a poursuivi le député.
À gauche, la députée écologiste Sandrine Rousseau dénonce cet exercice de communication qui vise à affaiblir le Parlement. « Cela renvoie au fait que le Premier ministre est une forme de porte-parole de ce gouvernement et non pas le chef de ce gouvernement. Et un chef qui fonctionne bien, c’est un chef qui fonctionne en équipe. Je ne comprends pas cet exercice d’hyper personnification des réponses au Parlement, qui est le cœur battant de notre démocratie. C’est un affaiblissement de nos liens avec le gouvernement », regrette-t-elle.
Expérimentée jusqu’à fin mai, une clause de revoyure est prévue pour décider si cette innovation doit s’inscrire dans la durée.
Et pour Mathieu Lefevre, député Renaissance, il fallait apporter du renouveau : « D’abord, c’est un honneur pour chaque député d’avoir pour réponse à sa question le Premier ministre. Ainsi, on aura une séance qui sera peut-être un peu plus politique, plus suivie, et un petit peu plus médiatisée », explique t-il au micro de Charlotte Urien-Tomaka, du service politique.
« En tout état de cause, c’est indispensable pour que cette séance retrouve de l’attrait. C’est de l’audace. Mais il faut que nous, parlementaires, on s’interroge sur notre rôle de député, sur la façon d’interroger le gouvernement, sur notre capacité à avoir des questions-réponses, à être plus du tac au tac avec le gouvernement qu’on ne l’est à l’heure actuelle. Et il ne faut pas incriminer le gouvernement en la matière. C’est aussi à nous, parlementaires, de prendre nos responsabilités. Ce mercredi, les parlementaires auront le Premier ministre en face d’eux. C’est à la fois une grande chance et une grande responsabilité », a poursuivi le député.
« On verra si c’est juste de la communication »
Le Rassemblement national est également favorable à cette nouvelle formule, tout en restant conscient de l’exposition médiatique qu’offre l’exercice à la majorité en période électorale. « On verra si c’est juste de la communication ou s’il y aura réellement des réponses. Ça sera un échec uniquement s’ils l’utilisent pour faire de la politique politicienne, politicaillerie, notamment en période d’élections européennes où, on le sait, il y a une volonté d’utiliser le Parlement pour servir les élections européennes et la candidature à l’opposé de celle de Jordan Bardella », a expliqué Thomas Ménagé, député RN.À gauche, la députée écologiste Sandrine Rousseau dénonce cet exercice de communication qui vise à affaiblir le Parlement. « Cela renvoie au fait que le Premier ministre est une forme de porte-parole de ce gouvernement et non pas le chef de ce gouvernement. Et un chef qui fonctionne bien, c’est un chef qui fonctionne en équipe. Je ne comprends pas cet exercice d’hyper personnification des réponses au Parlement, qui est le cœur battant de notre démocratie. C’est un affaiblissement de nos liens avec le gouvernement », regrette-t-elle.
Expérimentée jusqu’à fin mai, une clause de revoyure est prévue pour décider si cette innovation doit s’inscrire dans la durée.
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