Nicholas Sarkozy, président de France
Dix minutes pour évoquer 2008 et présenter les défis de 2009, c'est peu. Mais c'est le temps que durent traditionnellement les vœux des présidents de la République. Et Nicolas Sarkozy, mercredi soir, n'entend pas déborder de ce format très court. Pourtant, il a beaucoup à dire. Cette fois-ci, pas besoin d'innover sur le thème de la «politique de civilisation», comme l'année dernière. La matière fournie par les événements de ces derniers mois et par l'année périlleuse qui s'annonce est amplement suffisante.
Nicolas Sarkozy laissera donc tomber le rideau sur six mois de présidence européenne, et il rappellera les avancées accomplies par les Européens face à la crise géorgienne, puis la crise finan cière, ou sur le climat. Il devrait également faire allusion à l'offensive israélienne dans la bande de Gaza. Il recevra d'ailleurs jeudi à l'Élysée Tzipi Livni, la ministre israélienne des Affaires étrangères.
«Exigence de solidarité»
Puis il évoquera cette année 2009 tant redoutée par les économistes, le gouvernement et les Français. «La conviction du chef de l'État est qu'un monde nouveau va sortir des crises que nous avons connues, il le redira ce soir (mercredi)», confie l'un de ses proches collaborateurs. Il voudra assurer aux Français qu'il s'y «prépare», et qu'il sera soucieux de respecter une «exigence de solidarité pour les plus pauvres», ajoute ce proche.
Et puis il y a les réformes. Nicolas Sarkozy sait bien qu'après le report du projet de réforme de la seconde, certains annonçaient un «nouveau Sarkozy», soucieux de ne pas secouer une société trop fragile. Les vœux seront donc l'occasion de redire clairement ce soir sa volonté de ne rien céder sur ce front. «Le président n'a pas varié : il faut moderniser le pays, le rendre plus compétitif et efficace, il faut aller jusqu'au bout des réformes», explique son entourage.
Il évoquera la réforme de l'hôpital, celle des territoires, de la sécurité intérieure, de la justice et du système pénitentiaire. Des vœux «lucides mais positifs», selon Franck Louvrier, le conseiller de communication du président, qui tenteront de dissiper la morosité ambiante grâce à une bonne dose de volonta risme, sans cacher les difficultés du moment.
Sur la forme, le président changera de décor. Il s'adressera debout aux Français, depuis la bibliothèque de l'Élysée et non de son bureau. «Ce choix permettra au réalisateur d'avoir un champ horizontal beaucoup plus large et s'adaptera donc parfaitement au format 16/9 des nouveaux écrans de télévision», note Franck Louvrier. Mais Nicolas Sarkozy ne s'exprimera pas en direct, comme il l'avait fait lors de ses premiers vœux, il y a un an. Il était alors question de remettre un peu de naturel et plus de vérité dans un exercice jugé trop compassé. Mais, pour des raisons techniques, assure l'Élysée, il les enregistrera «dans les conditions du direct mais une heure avant la diffusion», comme son prédécesseur, Jacques Chirac, «pour permettre d'incruster un sous-titrage et une traduction dans un médaillon en langue des signes», explique Franck Louvrier.
Autre petit changement : les ministres présents à Paris ne seront pas invités à venir boire une coupe de champagne à l'Élysée après les vœux du président. «On ne renouvelle pas l'expérience cette année», indique-t-on sans plus de commentaire dans l'entourage du chef de l'État.
Source : Le figaro
Nicolas Sarkozy laissera donc tomber le rideau sur six mois de présidence européenne, et il rappellera les avancées accomplies par les Européens face à la crise géorgienne, puis la crise finan cière, ou sur le climat. Il devrait également faire allusion à l'offensive israélienne dans la bande de Gaza. Il recevra d'ailleurs jeudi à l'Élysée Tzipi Livni, la ministre israélienne des Affaires étrangères.
«Exigence de solidarité»
Puis il évoquera cette année 2009 tant redoutée par les économistes, le gouvernement et les Français. «La conviction du chef de l'État est qu'un monde nouveau va sortir des crises que nous avons connues, il le redira ce soir (mercredi)», confie l'un de ses proches collaborateurs. Il voudra assurer aux Français qu'il s'y «prépare», et qu'il sera soucieux de respecter une «exigence de solidarité pour les plus pauvres», ajoute ce proche.
Et puis il y a les réformes. Nicolas Sarkozy sait bien qu'après le report du projet de réforme de la seconde, certains annonçaient un «nouveau Sarkozy», soucieux de ne pas secouer une société trop fragile. Les vœux seront donc l'occasion de redire clairement ce soir sa volonté de ne rien céder sur ce front. «Le président n'a pas varié : il faut moderniser le pays, le rendre plus compétitif et efficace, il faut aller jusqu'au bout des réformes», explique son entourage.
Il évoquera la réforme de l'hôpital, celle des territoires, de la sécurité intérieure, de la justice et du système pénitentiaire. Des vœux «lucides mais positifs», selon Franck Louvrier, le conseiller de communication du président, qui tenteront de dissiper la morosité ambiante grâce à une bonne dose de volonta risme, sans cacher les difficultés du moment.
Sur la forme, le président changera de décor. Il s'adressera debout aux Français, depuis la bibliothèque de l'Élysée et non de son bureau. «Ce choix permettra au réalisateur d'avoir un champ horizontal beaucoup plus large et s'adaptera donc parfaitement au format 16/9 des nouveaux écrans de télévision», note Franck Louvrier. Mais Nicolas Sarkozy ne s'exprimera pas en direct, comme il l'avait fait lors de ses premiers vœux, il y a un an. Il était alors question de remettre un peu de naturel et plus de vérité dans un exercice jugé trop compassé. Mais, pour des raisons techniques, assure l'Élysée, il les enregistrera «dans les conditions du direct mais une heure avant la diffusion», comme son prédécesseur, Jacques Chirac, «pour permettre d'incruster un sous-titrage et une traduction dans un médaillon en langue des signes», explique Franck Louvrier.
Autre petit changement : les ministres présents à Paris ne seront pas invités à venir boire une coupe de champagne à l'Élysée après les vœux du président. «On ne renouvelle pas l'expérience cette année», indique-t-on sans plus de commentaire dans l'entourage du chef de l'État.
Source : Le figaro
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