Les sujets chauds et les points de discorde ne manquent pas, lors de ce sommet qui fera l’objet d’une allocution présidentielle.
Outre les sept pays cités, Emmanuel Macron, le président français, a invité d’autres dirigeants. Burkina Faso, Sénégal, Égypte, Rwanda sont effectivement invités à Biarritz pour ce sommet que la France doit consacrer en priorité à la lutte contre les inégalités.
La venue de l’Égyptien Abdel Fattah al-Sissi a d’ailleurs déjà soulevé des critiques en raison de la répression qui s’exerce dans ce pays. Une session de travail sur ce partenariat entre le G7 et l’Afrique est prévue dès demain matin ici à Biarritz.
Dans son programme officiel, le G7 distingue un autre groupe de pays invités, qualifiés de grandes démocraties et aussi de partenaires engagés dans la protection de la planète et la transformation numérique. Il s’agit de l’Afrique du Sud, de l’Australie, du Chili et de l’Inde, dont les dirigeants ont également été conviés par la présidence française du sommet.
Renouveler l’ambition du G7
Alors cette rafale d’invitations correspond à la volonté d’Emmanuel Macron de renouveler à la fois le format et l’ambition du G7. On verra par exemple, lundi 26 août, une session de travail réunissant les pays du G7 et tous ses invités africains et non-africains pour parler climat, biodiversité et océan.
C’est un G7 ouvert donc, et c’est vrai qu’on peut s’interroger sur l’utilité de ce petit club dans sa forme actuelle. Lors de sa création dans les années 70, les pays membres représentaient 70% du produit intérieur brut mondial. Aujourd’hui, ils ne pèsent plus que 40% de ce PIB mondial. Et les pays du G7 ne sont habités que par 10% de la population de notre planète.
Une intervention présidentielle
Et c’est encore un exercice de pédagogie auquel Emmanuel Macron va se livrer. Après avoir répondu aux questions de la presse à Paris pour expliquer les enjeux du G7, il s’adresse directement à ses concitoyens depuis Biarritz, le samedi 24 août, à 13 heures avant l’ouverture du sommet. Une manière de montrer sa volonté de changer de méthode.
À l’Élysée, on explique que son objectif est de dire aux Français que ces sommets internationaux, où les dirigeants se réunissent dans des zones « bunkerisées » pour discuter entre eux - à Biarritz cette situation a d’ailleurs provoqué le mécontentement des commerçants, des habitants - ont une utilité et peuvent avoir un impact sur la vie des Français.
Qu’il s’agisse de la question du climat, qui est devenue une priorité d’Emmanuel Macron pour ce G7, et qui d’ailleurs lui a valu des échanges tendus avec le président brésilien, Jair Bolsonaro, à propos des incendies de la forêt amazonienne, qu’il s’agisse des accords commerciaux ou qu’il s’agisse de la lutte contre les inégalités, de la sécurité au Sahel ou de la crise iranienne, les tensions entre la Chine et les États-Unis, voilà les thèmes qui seront abordés par le président de la République.
Des critiques autour de ce sommet
Il faut dire aussi qu'Emmanuel Macron veut couper court aux critiques. En effet, parce qu’à gauche, chez les insoumis, les écologistes, les socialistes, les critiques ont fusé sur l’inutilité d’un sommet obsolète, hypocrite. Alors, le président de la République a choisi d’expliquer ce qu’il veut faire pour, en effet, associer les Français à sa politique. Mais c’est une prise de risques si derrière il n’obtient pas de résultat.
Du côté de la présidence de la République, on n’exclut pas d’ailleurs qu’Emmanuel Macron s’exprime après le G7 pour en faire un bilan
Outre les sept pays cités, Emmanuel Macron, le président français, a invité d’autres dirigeants. Burkina Faso, Sénégal, Égypte, Rwanda sont effectivement invités à Biarritz pour ce sommet que la France doit consacrer en priorité à la lutte contre les inégalités.
La venue de l’Égyptien Abdel Fattah al-Sissi a d’ailleurs déjà soulevé des critiques en raison de la répression qui s’exerce dans ce pays. Une session de travail sur ce partenariat entre le G7 et l’Afrique est prévue dès demain matin ici à Biarritz.
Dans son programme officiel, le G7 distingue un autre groupe de pays invités, qualifiés de grandes démocraties et aussi de partenaires engagés dans la protection de la planète et la transformation numérique. Il s’agit de l’Afrique du Sud, de l’Australie, du Chili et de l’Inde, dont les dirigeants ont également été conviés par la présidence française du sommet.
Renouveler l’ambition du G7
Alors cette rafale d’invitations correspond à la volonté d’Emmanuel Macron de renouveler à la fois le format et l’ambition du G7. On verra par exemple, lundi 26 août, une session de travail réunissant les pays du G7 et tous ses invités africains et non-africains pour parler climat, biodiversité et océan.
C’est un G7 ouvert donc, et c’est vrai qu’on peut s’interroger sur l’utilité de ce petit club dans sa forme actuelle. Lors de sa création dans les années 70, les pays membres représentaient 70% du produit intérieur brut mondial. Aujourd’hui, ils ne pèsent plus que 40% de ce PIB mondial. Et les pays du G7 ne sont habités que par 10% de la population de notre planète.
Une intervention présidentielle
Et c’est encore un exercice de pédagogie auquel Emmanuel Macron va se livrer. Après avoir répondu aux questions de la presse à Paris pour expliquer les enjeux du G7, il s’adresse directement à ses concitoyens depuis Biarritz, le samedi 24 août, à 13 heures avant l’ouverture du sommet. Une manière de montrer sa volonté de changer de méthode.
À l’Élysée, on explique que son objectif est de dire aux Français que ces sommets internationaux, où les dirigeants se réunissent dans des zones « bunkerisées » pour discuter entre eux - à Biarritz cette situation a d’ailleurs provoqué le mécontentement des commerçants, des habitants - ont une utilité et peuvent avoir un impact sur la vie des Français.
Qu’il s’agisse de la question du climat, qui est devenue une priorité d’Emmanuel Macron pour ce G7, et qui d’ailleurs lui a valu des échanges tendus avec le président brésilien, Jair Bolsonaro, à propos des incendies de la forêt amazonienne, qu’il s’agisse des accords commerciaux ou qu’il s’agisse de la lutte contre les inégalités, de la sécurité au Sahel ou de la crise iranienne, les tensions entre la Chine et les États-Unis, voilà les thèmes qui seront abordés par le président de la République.
Des critiques autour de ce sommet
Il faut dire aussi qu'Emmanuel Macron veut couper court aux critiques. En effet, parce qu’à gauche, chez les insoumis, les écologistes, les socialistes, les critiques ont fusé sur l’inutilité d’un sommet obsolète, hypocrite. Alors, le président de la République a choisi d’expliquer ce qu’il veut faire pour, en effet, associer les Français à sa politique. Mais c’est une prise de risques si derrière il n’obtient pas de résultat.
Du côté de la présidence de la République, on n’exclut pas d’ailleurs qu’Emmanuel Macron s’exprime après le G7 pour en faire un bilan
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