« Mais où est AMO ? Il est où ? », hurlaient des militants mêlés dans la foule. Malgré l'insistance, personne sur la tribune n’a répondu à cette question.
André Mba Obame dit AMO a donc été le grand absent du rassemblement. Et pourtant, la presse proche de l’opposition affirmait depuis une semaine qu’il avait un message important à délivrer durant ce meeting.
L’annonce avait suscité l’espoir et rallumé la flamme. Car depuis des semaines, des rumeurs persistantes annonçaient le décès du secrétaire exécutif de l’ex-Union nationale.
L’homme n’est plus apparu en public depuis le 2 septembre dernier. Ce jour là, lors d’un meeting au siège du parti, André Mba Obame, très combatif contre le pouvoir et la maladie, avait affirmé que son mal était plus grave qu’il ne l’imaginait au départ.
Pour terminer son discours, il avait donné un ultimatum au pouvoir, l’enjoignant d’organiser une conférence nationale souveraine avant le 31 octobre. Dépassé ce délai, « l’opposition ne réclamera plus le dialogue mais la démission du président de la République », avait-il menacé.
Son absence a donc provoqué une immense déception des militants. Ils ont sérieusement chahuté les leaders présents, les jugeant trop mous face au pouvoir.
André Mba Obame dit AMO a donc été le grand absent du rassemblement. Et pourtant, la presse proche de l’opposition affirmait depuis une semaine qu’il avait un message important à délivrer durant ce meeting.
L’annonce avait suscité l’espoir et rallumé la flamme. Car depuis des semaines, des rumeurs persistantes annonçaient le décès du secrétaire exécutif de l’ex-Union nationale.
L’homme n’est plus apparu en public depuis le 2 septembre dernier. Ce jour là, lors d’un meeting au siège du parti, André Mba Obame, très combatif contre le pouvoir et la maladie, avait affirmé que son mal était plus grave qu’il ne l’imaginait au départ.
Pour terminer son discours, il avait donné un ultimatum au pouvoir, l’enjoignant d’organiser une conférence nationale souveraine avant le 31 octobre. Dépassé ce délai, « l’opposition ne réclamera plus le dialogue mais la démission du président de la République », avait-il menacé.
Son absence a donc provoqué une immense déception des militants. Ils ont sérieusement chahuté les leaders présents, les jugeant trop mous face au pouvoir.
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