L'ancien directeur de cabinet du président Ali Bongo Ondimba, Brice Laccruche Alihanga, a perdu son poste de ministre lors d'un remaniement annoncé par le Premier ministre lundi soir.
La chute de Briche Laccruche Alihanga et ses hommes est due, selon la version officielle, à des soupçons de détournement massif des fonds publics et corruption. C'est dans ce cadre que le Premier ministre a annoncé ce soir le remaniement du gouvernement.
« Le chef de l'État a décidé d'agir vite », a précisé le chef du gouvernement, Julien Nkoghe Bekale, dans un message vidéo diffusé sur les réseaux sociaux, alors qu'une vague d'arrestations a touché des proches de Brice Laccruche Alihanga en novembre, signal de la fin de son ascension politique.
Ce dernier avait déjà perdu son poste de directeur de cabinet début novembre, qu'il occupait depuis deux ans et qui était devenu crucial après l'accident vasculaire cérébral du président Bongo en octobre 2018.
Mais le 7 novembre, le directeur de cabinet était redevenu simple ministre, « chargé du suivi de la stratégie des investissements humains et des objectifs de développement durable ». Il n'aura tenu ce poste que quelques semaines, gardant le silence alors qu'une opération anticorruption s'intéresse à plusieurs de ses proches.
Le porte-parole de la présidence, Ike Ngouoni, considéré comme le bras droit de Brice Laccruche Alihanga, a ainsi été placé sous mandat de dépôt vendredi, selon son avocate, Carole Moussavou.
Mais le principal coup dur a été l’interpellation de son frère Grégory Laccruche qui occupait les fonctions de maire d’Akanda, une commune où habite la bourgeoisie locale. Interpellé il y a près d’une semaine, Grégory Laccruche serait toujours en détention préventive dans les locaux de la contre-ingérence, un influent service de renseignement militaire.
Dans certains salons feutrés et les réseaux sociaux, Laccruche Alihanga et ses lieutenants sont soupçonnés d’avoir voulu organiser un coup d’État.
Un remaniement aux allures de frappe chirurgicale
Si Brice Laccruche Alihanga a été limogé quasiment sans surprise, plusieurs ministres qui ont milité dans l’AJEV, son mouvement politique, ont également été limogés. Il s’agit de Noël Mboumba désormais ex-ministre du Pétrole, Tony Ondo Mba qui était ministre de l’Énergie et Roger Owono Mba qui cumulait les ministères de l’Économie et des Finances.
Le remaniement a profité à certaines personnes écartées du gouvernement lorsque Laccruche était devenu l’un des hommes les plus puissants du Gabon. C’est le cas de Lambert Nöel Matha. Il regagne ses fonctions de ministre d’Etat chargé de l’Intérieur. Pascal Houagni Ambouroué n’a pas eu la chance de revenir au pétrole. Il est désormais ministre de l’Énergie et des ressources hydrauliques. Le principal bénéficiaire du remaniement est Vincent de Paul Massassa qui se voit confier le ministère du Pétrole.
La chute de Briche Laccruche Alihanga et ses hommes est due, selon la version officielle, à des soupçons de détournement massif des fonds publics et corruption. C'est dans ce cadre que le Premier ministre a annoncé ce soir le remaniement du gouvernement.
« Le chef de l'État a décidé d'agir vite », a précisé le chef du gouvernement, Julien Nkoghe Bekale, dans un message vidéo diffusé sur les réseaux sociaux, alors qu'une vague d'arrestations a touché des proches de Brice Laccruche Alihanga en novembre, signal de la fin de son ascension politique.
Ce dernier avait déjà perdu son poste de directeur de cabinet début novembre, qu'il occupait depuis deux ans et qui était devenu crucial après l'accident vasculaire cérébral du président Bongo en octobre 2018.
Mais le 7 novembre, le directeur de cabinet était redevenu simple ministre, « chargé du suivi de la stratégie des investissements humains et des objectifs de développement durable ». Il n'aura tenu ce poste que quelques semaines, gardant le silence alors qu'une opération anticorruption s'intéresse à plusieurs de ses proches.
Le porte-parole de la présidence, Ike Ngouoni, considéré comme le bras droit de Brice Laccruche Alihanga, a ainsi été placé sous mandat de dépôt vendredi, selon son avocate, Carole Moussavou.
Mais le principal coup dur a été l’interpellation de son frère Grégory Laccruche qui occupait les fonctions de maire d’Akanda, une commune où habite la bourgeoisie locale. Interpellé il y a près d’une semaine, Grégory Laccruche serait toujours en détention préventive dans les locaux de la contre-ingérence, un influent service de renseignement militaire.
Dans certains salons feutrés et les réseaux sociaux, Laccruche Alihanga et ses lieutenants sont soupçonnés d’avoir voulu organiser un coup d’État.
Un remaniement aux allures de frappe chirurgicale
Si Brice Laccruche Alihanga a été limogé quasiment sans surprise, plusieurs ministres qui ont milité dans l’AJEV, son mouvement politique, ont également été limogés. Il s’agit de Noël Mboumba désormais ex-ministre du Pétrole, Tony Ondo Mba qui était ministre de l’Énergie et Roger Owono Mba qui cumulait les ministères de l’Économie et des Finances.
Le remaniement a profité à certaines personnes écartées du gouvernement lorsque Laccruche était devenu l’un des hommes les plus puissants du Gabon. C’est le cas de Lambert Nöel Matha. Il regagne ses fonctions de ministre d’Etat chargé de l’Intérieur. Pascal Houagni Ambouroué n’a pas eu la chance de revenir au pétrole. Il est désormais ministre de l’Énergie et des ressources hydrauliques. Le principal bénéficiaire du remaniement est Vincent de Paul Massassa qui se voit confier le ministère du Pétrole.
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